Mon espace Art - Ti'loustics Arts. Voilà maintenant 3 ans que je suis en maternelle et je dois bien avouer que le côté artistique n’est pas l’une de mes grandes compétences.
J’ai donc fait avec ce que je trouvais sur le net ou dans les livres. Mais après 3 ans de pratique, je me rends compte que cela ne me convient plus du tout. Je vous explique… Mon fonctionnement jusqu’à maintenant En plus de fonctionnement Montessori, je proposais, je devrais même dire « j’imposais », une séance d’art plastique par semaine à chacun de mes élèves. Cette séance d’environ 30 à 40 mn était encadrée par mon Atsem, dans une pièce au bout du couloir, sur une production que j’avais prévue pour eux. Les avantages : Productions avec un résultat très sympaDéroulement guidé et explicite pour mon AtsemUn groupe de 5 ou 6 enfants en moins dans la classe pendant cette séance (puisqu’au bout du couloir) et donc un effectif allégé pour les présentations Montessori.
Les inconvénients : Parce que oui, il y a bien des inconvénients ! Raté !! Le meuble : 71 coloriages d'œuvres d'artistes peintres à imprimer. Adepte du DIWO. Le DIY et le DIWO, que j'évoquent ici, dépasse pour moi la simple anecdote.
Je livre ici quelques exemples parce que, au delà des termes, c'est aussi toute une philosophie et une façon d'aborder les rapports (professionnels) aux autres. Le pédagolab que nous avons mis en place contribue aussi d'une certaine façon à se renouvellement du "vivre ensemble" au collège. PS : En terminant ce court billet, une question surgit dans mon esprit : et si le CDI, ce lieu au "centre", était un "commun" (un bien géré par et pour une communauté qui s'organise pour le faire vivre et le préserver) ? Le DIY et le DIWO, que j'évoquent ici, dépasse pour moi la simple anecdote.
Proposer des « grainothèques » en bibliothèque pour favoriser le partage des semences libres. Mon intérêt pour les biens communs m’a peu à peu fait découvrir la problématique des semences, dont les enjeux sont aujourd’hui considérables et rejoignent par certains côtés ceux de la Culture libre.
J’ai eu déjà eu par exemple l’occasion sur S.I.Lex de consacrer des billets à des projets de licences libres appliquées aux semences ou à la question du domaine public végétal. Alors que les semences constituent un patrimoine millénaire qui s’est développé par le biais du partage de graines entre paysans, cette pratique est aujourd’hui fragilisée par des restrictions légales, faisant courir un risque à la biodiversité. Les variétés végétales tout comme les oeuvres de l’esprit, peuvent en effet être saisies par la propriété intellectuelle, par le biais de certificats d’obtention végétale ou de brevets protégeant les intérêts de l’industrie semencière.
Le sujet est donc de première importance et récemment, une initiative a attiré mon attention. Nous avons semé des graines de grainothèque. Une grainothèque au CDI : un projet pluridisciplinaire entre info-documentation et biens communs. En parallèle d’autres séances ont été menées : Avec des classes de SEGPA, réalisation des enveloppes pour la collecte des graines en réutilisant des feuilles de brouillon.
Cette activité proche de l’origami a permis de travailler la motricité, de développer la concentration et la précision.En cours de technologie, un système d’arrosage automatique avec récupération d’eau de pluie a été mis en place.En français, c’est l’occasion de proposer une séance sur la recherche d’informations par l’intermédiaire du document de collecte afin d’aboutir à la réalisation de fiches pour chaque type de graines. Nous avons également écouté et analysé le texte de la légende du Colibri. Ce projet permet de faire vivre les Communs au CDI et plus largement dans l'établissement en responsabilisant les élèves pour l'arrosage des plants et du jardin, la construction des "boites" de la grainothèque et leur décoration, la préparation des enveloppes de graines.
Comment prendre en compte les pratiques adolescentes (aussi) dans l’espace CDI ? Plusieurs constats/paramètres m'ont amenée cette année à poser un nouveau regard sur l’aménagement du CD I: Une très grande envie et un grand besoin de réinvestir le “lieu” CDI, après avoir passé quasiment 3 années à construire et penser des contenus, d’abord autour d’un module de culture numérique, puis de l’EMI.
L'expérience d'une collègue Sylvie Agoutborde partagée lors d'une journée départementale alors que nous réfléchissions à la question "les CDI doivent-ils ou non être des lieux de déconnexion ? ". Une prise en compte des pratiques adolescentes (Anne Cordier) dans les séances pédagogiques (voir par exemple une séance autour de Youtube) mais pas encore réellement dans les autres activités du CDI. C’est ainsi que deux lignes de force guident ma réflexion : - Prendre en compte les pratiques des élèves lorsqu’ils viennent et sont au CDI, tout en induisant des usages. Le CDI du collège entre apprentissage et éducation La déconnexion comme composante de l’EMI Ressources : etc. Défi Chamallow.