Présidentielle américaine : Joe Biden s'engage à être «un président qui rassemble» Joe Biden, une victoire dans une démocratie américaine fragilisée. Comme dans les meilleures (ou pires ?)
Séries américaines, les jours qui ont suivi l’élection présidentielle de 2020 auront été marqués par un suspense éreintant et de nombreux retournements de situation, notamment en raison d’un dépouillement plus long dû au volume de votes par correspondance. Mais samedi soir, à 17h30 heure française, les media américains ont annoncé la victoire du démocrate Joe Biden, qui devient ainsi le 46ème président des États-Unis d’Amérique, après avoir gagné l'État de Pennsylvanie. Même s'il est encore trop tôt pour effectuer une analyse complète des résultats, on dispose déjà d’un certain nombre de données intéressantes et marquantes dans ce scrutin singulier.
On sait d’ores et déjà, par exemple, que le taux de participation est bien plus élevé qu’en 2016. Selon les projections publiées dans le Washington Post, il pourrait même être le plus élevé depuis plus d’un siècle. Des élections américaines prises au piège de la désinformation. Dans la nuit du 5 au 6 novembre, alors que le décompte des voix est en cours dans 5 états, Donald Trump déclarait que seuls les scrutins déposés le jour du vote étaient légaux, les autres étant une tentative de lui confisquer la victoire, jetant ainsi le doute sur la légitimité du vote en ligne.
Fait inédit, les grandes chaînes nationales américaines, hormis CNN et Fox, ont coupé court à la retransmission, pour ne pas se faire prendre au piège de la désinformation. Les campagnes électorales américaines sont des périodes d’autant plus vulnérables à la désinformation que les enjeux et les ressources engagées sont énormes. Les élections de 2020 ont été sous haute surveillance du fait des révélations de manipulation interne et d’ingérence externe. Dans le cas des élections de 2020 comme dans celle de 2016, un certain nombre de stratégies de manipulation du vote ont été utilisées, avec une forte croissance depuis une semaine du côté de la campagne de Trump. À quoi pourrait ressembler la politique internationale américaine avec Joe Biden ?
Le résultat de l’élection présidentielle américaine, comme on le craignait, tarde à se finaliser, et pourrait se poursuivre devant les juges.
Le candidat démocrate, à l’heure où nous écrivons ces lignes, est néanmoins en passe d’atteindre la barre des 270 voix de grands électeurs, nécessaires pour obtenir la victoire. À quoi ressemblerait – avec encore une fois toutes les précautions nécessaires – la politique étrangère d’une Amérique post-trumpienne, avec Joseph Biden et Kamala Harris à sa tête ? Assistera-t-on à la fermeture d’une parenthèse baroque et tumultueuse, pour retrouver la « vie internationale d’avant » ? Verra-t-on se bâtir un nouveau socle pour une nouvelle diplomatie américaine ? L’après-Trump, du point de vue de l’action extérieure américaine, pose d’abord beaucoup de questions.
Elections américaines : les présidents doivent-ils jurer sur la Bible ? - Vidéo Education aux médias et à l'information. Aujourd’hui, Justin Fox s’intéresse aux élections américaines, et plus précisément à une particularité des Etats-Unis.
Via un tweet, il vient d'apprendre que les nouveaux présidents sont obligés de jurer sur la Bible lors de leur investiture. Mais qu’en est-il si le candidat est juif ou musulman ? Justin pensait que les USA étaient un pays laïc... Elections américaines 2020 : suivez les résultats en direct Etat par Etat. Le Monde et des tiers selectionnés, notamment des partenaires publicitaires, utilisent des cookies ou des technologies similaires.
Les cookies nous permettent d’accéder à, d’analyser et de stocker des informations telles que les caractéristiques de votre terminal ainsi que certaines données personnelles (par exemple : adresses IP, données de navigation, d’utilisation ou de géolocalisation, identifiants uniques). Ces données sont traitées aux fins suivantes : analyse et amélioration de l’expérience utilisateur et/ou de notre offre de contenus, produits et services, mesure et analyse d’audience, interaction avec les réseaux sociaux, affichage de publicités et contenus personnalisés, mesure de performance et d’attractivité des publicités et du contenu. Pour plus d’information, consulter notre politique de confidentialité. Vous pouvez consentir à l’utilisation de ces technologies en cliquant sur « accepter » Dossier spécial : élection présidentielle américaine. L'élection présidentielle américaine de 2020. L’élection présidentielle US 2020 – Le financement des campagnes (5/6)
ÉPISODE 5.
Le financement des campagnes présidentielles [Générique] Vous écoutez « L’Actualité de la vie publique », un podcast du site Vie-publique.fr. Le recensement américain bousculé par l'actualité - À l’été 1787, alors que la révolution américaine s’est récemment achevée et que la jeune nation s’est affranchie du joug britannique, ses premiers responsables politiques, les « Pères fondateurs », font face à un dilemme cornélien.
Soucieux de doter leur pays d’institutions solides, ils doivent composer avec quelques éléments qui distinguent la nation américaine de toutes les autres et rendent délicate la construction politique. D’abord, la population croît à un rythme extrêmement rapide, grâce à une immigration continue venue d’Europe : 30 % tous les dix ans en moyenne. En outre, cette population est très mobile : les habitants ont tendance à migrer dans le cadre de la conquête de l’Ouest, où de nouveaux États sont créés lorsque suffisamment de personnes se sont installées.
Un impact direct sur les aides Ceci vaut à grande et à petite échelle. Les 10 évènements qui ont façonné l'histoire des Etats-Unis. Parmi les pays déjà traités dans cette série de L’éléphant, les États-Unis se distinguent par leur jeune âge comparé à la Grande-Bretagne ou à la France.
Aux États-Unis, le sentiment d’appartenance nationale se construit d’abord, au xviiie siècle, sur la côte est autour d’un projet politique mais aussi par rapport à un Autre perçu de manière plus ou moins hostile. Cet Autre est tour à tour l’Indien, le Français, l’Espagnol ou encore le Britannique. États-Unis et affaires extérieures. Si Barack Obama n’est pas candidat à sa réélection en novembre 2016, c’est moins par impossibilité que par impopularité.
La Constitution états-unienne limite certes à deux mandats successifs l’exercice de la fonction qu’il occupe depuis 2008. Mais vu de France, où le désamour pour le président de la République atteint des sommets, on pourrait sous-estimer l’ampleur de l’hostilité populaire qu’Obama a dû affronter. L’intelligentsia tient un rôle dans cette défiance, qui n’a jamais trouvé de mots assez durs pour qualifier sa politique étrangère : « indécision », « faiblesse », « amateurisme »… Pendant son second mandat, c’est même une bonne part de la planète qui lui a reproché une passivité indigne du « gendarme du monde », estimant que, pour des raisons historiques, la Maison-Blanche a des responsabilités à assumer dans des guerres fort éloignées, difficilement compréhensibles et pour certaines encore insolubles pendant de longues années.
Des clivages mais un bagage commun d’expériences. Trump : quatre ans de chaos. Les quatre années qui s’achèvent laissent aux observateurs un sentiment de tournis.
La (première) présidence Trump est saturée d’excès, de fausses informations, de théories du complot, de violences verbales et symboliques. Opportunisme, surenchère communicationnelle, culte du moi, hyper-présidence, stratégie de disqualification permanente des adversaires politiques, des partenaires internationaux, des médias et des corps intermédiaires… par-delà les outrances diffusées sur tous les supports médiatiques, le projet de société trumpiste est bien réel. Le président des États Unis est élu au suffrage universel indirect, pour un mandat de 4 ans renouvelable une fois, conformément à la Constitution américaine de 1787. Dans un premier temps, au début du mois de novembre, dans chaque État, les citoyens votent pour la liste des grands électeurs se réclamant du candidat à la présidence de leur choix.
En vertu de la règle du "winner-take-all " applicable dans tous les États à l'exception du Maine et du Nebraska, quel que soit l'écart des voix entre les deux listes, le candidat en tête obtient l'intégralité des votes des grands électeurs de l'État. Dans un second temps, en décembre, les 538 grands électeurs élisent le président de la République américaine. Chacun des 50 États compte autant de grands électeurs que d'élus au Congrès, soit deux sénateurs et un nombre de représentants proportionnel à la population de l'État. Ainsi, les 8 États les moins peuplés disposent de 3 votes chacun tandis que l'État le plus peuplé, la Californie, en a 55. L’élection présidentielle US 2020 – Le financement des campagnes (5/6) L'élection présidentielle américaine : comment ça marche ? L’élection présidentielle américaine, comment ça marche ?
Le 3 novembre 2020, les Américains éliront leur 46e Président si Donald Trump n’est pas réélu. Rappelons-le, l’élection présidentielle américaine est une élection au suffrage indirect. Les Américains ne votent pas, comme en France, pour un candidat à la présidence, mais pour des Grands Electeurs. Actu Reportages vidéos en V.O.Elections américaines etc. En relation avec l'article "Covid-19 seems to have changed lifestyles for good" (en page 10 du magazine Vocable anglais n°833 et All English n°504) Passer du temps en cuisine, lire plus, regarder des séries et éviter les foules : voici quelques habitudes que nous avons, semble-t-il, adoptées depuis la pandémie. En se basant sur la fréquence de consultations de certaines pages sur Google, The Economist dresse un palmarès de nos nouveaux loisirs.
Sally Uren, à la tête de l'ONG Forum For The Future, parle de l'impact du coronavirus sur nos mentalités, entre nouvelles formes de solidarité et impact sur la planète. Découvrez le reportage vidéo en V.O. et testez votre compréhension. Fact check US : L’Amérique s’est-elle appauvrie sous la présidence de Donald Trump, comme le dit Joe Biden ? Lors du premier débat télévisé de la campagne présidentielle et à plusieurs reprises ces derniers mois, Joe Biden a déclaré que « les États-Unis étaient devenus plus pauvres, plus faibles et plus violents » sous la présidence de Donald Trump. Ses propos sur la pauvreté sont basés sur une étude de chercheurs de l’université de Columbia qui analysent et modélisent le taux de pauvreté par mois de familles américaines avant, pendant et après la pandémie de Covid-19. Leurs conclusions sont que le taux de pauvreté mensuel passerait de 15 % à 16,7 % de février à septembre 2020, même dans les meilleurs scénarios.
TEMOIGNAGES. Election aux Etats-Unis : sept jeunes Américains vous racontent les fractures de leur pays. Toc toc toc. A quelques jours de l'élection présidentielle aux Etats-Unis, franceinfo vous fait entrer dans la chambre de sept Américains de moins de 25 ans. Comment perçoivent-ils leur pays en 2020, après le premier mandat de Donald Trump, la pandémie de coronavirus et le mouvement Black Lives Matter ? Alix, Matthew, Daphne, Meijade, Jacob, Stephanie et Detrick ont pris leur smartphone pour partager avec vous, face caméra, leurs craintes et leurs espoirs. L’ampleur du vote anticipé pour l’élection présidentielle américaine.