Infox. La notion de vérité perdrait-elle connaissance ? Comment identifier une source scientifique fiable. Pourquoi les faits ne suffisent pas à convaincre les gens qu’ils ont tort. Infocalypse : la propagation des hypertrucages menace la société.
Nous assistons à l’émergence d’une nouvelle génération de désinformation qui chamboule nos repères.
En effet, l’inquiétude provoquée par la popularité croissante des deepfakes, ou hypertrucages malveillants, ont amené l’auteure et conseillère spécialisée en médias synthétiques, Nina Schick, à annoncer l’imminence d’une infocalypse. Les hypertrucages sont des enregistrements audio et vidéo de personnes réelles prononçant et exécutant des choses qu’elles n’ont jamais dites ou faites, créés à l’aide des algorithmes d’apprentissage automatique. Par exemple, le Dalí Museum a réussi l’exploit de faire revivre synthétiquement Salvador Dalí pour qu’il puisse accueillir les visiteurs lors de son exposition et prendre un selfie, ou égoportrait, avec eux.
Les internautes consacrent seulement 3 % de leur temps à l’information (et beaucoup moins à la désinformation) Les internautes français passent peu de temps sur des sites de désinformation.
Courrierinternational. Au début de la crise sanitaire, la consommation de médias a massivement augmenté.
Mais pas de la même manière pour tous. Cette infographie de Visual Capitalist a été conçue en avril 2020, alors que la crise sanitaire n’avait que quelques mois et que la plupart des pays expérimentaient leur premier confinement. Les cas de « bullshit à propos du bullshit » : le rationalisme perd-il son sang-froid ? Alors qu’aux États-Unis les mensonges de Donald Trump conduisaient à une extraordinaire situation insurrectionnelle, en France paraissait le dernier livre de Gerald Bronner, intitulé Apocalypse cognitive (qui s’inquiète de l’usage que nous faisons de notre « temps de cerveau disponible »).
Surprenante rencontre des actualités éditoriale et politique : le sacrilège du Capitole ne pouvait mieux illustrer les sombres prophéties du sociologue rationaliste. Bien sûr, Gerald Bronner prend soin de rappeler l’étymologie grecque du mot apocalypse (« révélation », et non « fin du monde »), mais le contenu prophétique de son livre est manifeste. L’apocalypse cognitive, au sens le plus commun, est pour bientôt, elle s’annonce avec le visage hurlant du conspirationnisme profanant le temple de la raison démocratique. Il s’agit avant tout de comprendre ces dérèglements pour mieux pouvoir les traiter. Du bullshit à propos du bullshit Le faux va-t-il plus vite que le vrai ? Post-vérité ? Complotisme, désinformation, loi sécurité : quelles sont les menaces qui pèsent sur le journalisme ?
2020, une année compliquée pour le journalisme ?
Fake news, désinformation, menaces sur les couvertures de manifestations : l'image du journaliste est de plus en plus dégradée. Comment restaurer la confiance ? La discussion est ouverte, avec Elise Lucet, Fabrice Arfi, Luc Bronner et Jacques Trentesaux. La défiance qui frappe la profession de journaliste est plus que jamais présente aujourd'hui, et il semble que l'année 2020 n'ait rien arrangé. Les journalistes des médias "historiques", par opposition aux intervenants sur Internet qui se présentent comme "libres" et "indépendants", sont désormais considérés comme faisant partie de différents complots, et participeraient à la désinformation.
La mise en cause de la France dans de la « guerre informationnelle » en Afrique suscite des remous. La révélation, le 15 décembre, par Facebook, de l’identification de faux profils se livrant pour le compte de la Russie et de la France à de la « guerre informationnelle » dans plusieurs pays d’Afrique, suscite de nombreux émois.
En particulier au Tchad, où le gouvernement a annoncé, jeudi 17 décembre, avoir saisi la justice et a appelé « tous les pays africains victimes de ces agissements » à envisager « un cadre conjoint », pour mieux se prémunir contre ces « nouvelles formes d’atteinte à leurs intérêts ». Twitter. Les deepfakes, une « arme d’illusion massive » ? Demain, voir ne sera plus forcément croire.
L’intelligence artificielle bouscule les repères que nos sens avaient mis plusieurs millions d’années à fabriquer. Les deepfakes détrônent Photoshop, poussent la manipulation un cran plus loin et fabriquent de l’incertitude dans un monde où l’information se heurte aux croyances, aux rumeurs, au qu'en-dira-t-on. Questions éthiques, défis techniques… comment réagissent journalistes et rédactions face à cette nouvelle donne ? Représente-t-elle une menace ou au contraire, une opportunité ? Une nouvelle façon de créer des images Derrière ce qu’on désigne comme « deepfakes » se cache une nouvelle façon de créer des contenus audiovisuels.
Ces vidéos, sons, textes ou images sont fabriqués à l’aide d’algorithmes relevant du champ de l’intelligence artificielle : les réseaux de neurones artificiels. Dès janvier 2018, les médias américains s’emparent du sujet. Courrierinternational. Courrier International et des tiers selectionnés, notamment des partenaires publicitaires, utilisent des cookies ou des technologies similaires.
La révolution de l’information. Témoignage : sur Internet, comment inciter les étudiants à sortir de leurs « bulles de filtres » Comment reprendre la main sur son information à l’heure où nous sommes assaillis de notifications sur nos smartphones et où notre navigation sur les réseaux sociaux est orientée par des algorithmes ?
Un récent documentaire diffusé par Netflix, The Social Dilemma, pointe d’ailleurs les dangers liés aux modèles économiques des GAFA, entre dépendances numériques, atteintes à la vie privée et bulles de filtres qui nous enferment dans notre propre vision du monde. Dans le cadre d’un cours de master destiné à de futurs professionnels du numérique – webdesigners, chargés de projet, social media managers ou réalisateurs multimédia – nous avons mené une expérience autour d’un partage de ressources entre étudiants. Tout commence par une situation problème, sous la forme d’une injonction en apparence banale : « face aux technologies émergentes, inventez votre métier ». Dans ce cours, il s’agit d’entraîner l’esprit critique et renforcer les compétences en veille. Réévaluer des outils familiers. Journée internationale de l'accès universel à l'information.
Aller au contenu principal Social Media Journée internationale de l'accès universel à l'information 28Septembre Reconnaissant l'importance de l'accès à l'information, la 74ème Assemblée générale des Nations Unies a proclamé le 28 septembre Journée internationale de l'accès universel à l'information (IDUAI) au niveau des Nations Unies en octobre 2019.
2020-1 : Nouveaux enjeux de l'information. 5 tendances mondiales de la consommation d’information. Comme chaque année, le Reuters Institute for the Study of Journalism de l’université d’Oxford a étudié la consommation d’informations dans le monde. Malgré la pandémie de Covid-19, l’enquête qui sert de bas à ce rapport a pu être réalisée auprès de 80 000 personnes, dans 40 pays.
Au-delà du constat d’une explosion de la consommation d’information lors du début de la crise sanitaire, cinq tendances se dégagent de cette étude. 1. La baisse de la confiance dans les médias est mondiale et se poursuit Cette année, seules 38 % des personnes interrogées déclarent faire confiance aux médias la plupart du temps : une baisse de quatre points par rapport à 2019. L’enquête indique enfin que le niveau de confiance est temporairement remonté au début de la crise de la Covid-19, alors qu’une large incompréhension régnait. Du Néolithique au numérique, une histoire de l’information.