Le deuil de la démocratie représentative. D’abord, un chiffre pour remettre les pendules à l’heure : 91%.
C’est le pourcentage de français qui n’a pas voté pour le FN1. Moins d’un français sur 10 a donné une voix à ce parti. Comment les Français veulent réparer la démocratie. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Gérard Courtois Le diagnostic dressé par Viavoice – pour France Inter, Le Monde, LCP-Assemblée nationale, Terra Nova et La Revue civique – est, hélas !
Sans surprise, tant il confirme de précédents sondages : deux Français sur trois (64 %) estiment que la démocratie fonctionne mal en France actuellement. L’obsolescence contrariée de notre système politique. La figure paternaliste de l’homme providentiel, du chef, du sauveur, de celui qui sait est totalement dépassée dans une société où le niveau général d’éducation et d’information n’a jamais été aussi élevé.
On continue à brandir une professionnalisation politique comme une nécessité indépassable devant la complexité technique des fonctions exécutives. Delevoye : « Nous vivons un moment politiquement très dangereux » L’intercommunale, ou le rappel de la contingence du pouvoir. Paru dans la Libre Belgique, 18 septembre 2013.
Loïc Blondiaux, Le nouvel esprit de la démocratie. Actualité de la démocratie participative. 1 Professeur des universités à l'IEP de Lille de chercheur au CERAPS (CNRS/université Lille II). 2 Boltanski, Luc, Chiapello, Eve, Le nouvel esprit du capitalisme, Gallimard, 1999. 3 Un article récusant cette distinction a par ailleurs été publié récemment sur laviedesidées.fr: Ber (...) 1Le titre de cet ouvrage de Loïc Blondiaux1 pourrait évoquer une chronique des mutations de la démocratie de ses origines à nos jours sur le modèle du désormais célèbre « Nouvel esprit du capitalisme »2.
Le nouvel esprit de la démocratie. Des idées pour transformer une République encore oligarchique. La démocratie locale, c'est maintenant. « Si l’acte I de la décentralisation en 1982 a conféré liberté, autonomie, responsabilités aux élus locaux, la tentative de relance de la décentralisation doit pouvoir aujourd’hui opérer de la même façon pour les citoyens », plaident Marion Paoletti, maîtresse de conférence en science politique (Bordeaux) et Séverine Tessier, porte-parole de l'association Anticor, au lendemain du report du projet de loi de décentralisation.
Le retrait par le gouvernement, mardi 2 avril, de l’avant projet de loi de décentralisation peut être l’occasion de trouver enfin le souffle nécessaire à la relance d’une telle réforme, en faisant de la démocratie locale son socle et son argument principal. A la différence notable de la décentralisation voulue par le précédent gouvernement et consacrée dans la loi du 16 décembre 2010, la démocratie participative était présente dans le texte mort-né, a minima mais présente.
Radicalisation et autoexclusion. Au soir de chaque consultation électorale, les commentateurs patentés se livrent à l’exercice de l’analyse de scrutin et disent l’opinion.
Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si les sondeurs ont pris, sur les plateaux de radio et de télévision, le rôle de premier interprète de l’opinion publique. Grâce à leur disponibilité — ils font la promotion de leur entreprise — et à leur affinité doxique avec la conception dominante du journalisme politique. Le soir et le lendemain du 10 juin, premier tour des élections législatives, les électeurs ont donc entendu parler doctement de ce qu’ils avaient voulu dire par leur vote. Ils ont aussi écouté des constats objectifs sur les élections. Le président de la République viole-t-il la Constitution tous les jours? L'élection présidentielle des 22 avril et 6 mai prochain sera un temps fort de la vie démocratique française.
Vraiment? Pour certains constitutionnalistes et intellectuels, le dirigeant qu'elle est chargée d'élire est pourtant à l'origine de beaucoup de ces vices. «La Constitution française est formellement violée tous les jours si vous lisez ce que sont, en principe, les pouvoirs du président et ceux du gouvernement», déclarait ainsi Jean-Claude Casanova, intellectuel proche du MoDem et directeur de la revue Commentaire, lors d’un débat organisé par le Monde en décembre dernier. Face au défi de la farce démocratique, inventer la démocratie de demain. Le suffrage universel est une conquête récente, amorcée par les luttes des travailleurs au 19ème siècle dans quelques pays européens (l’Angleterre, la France, les Pays Bas, la Belgique), puis progressivement étendue au monde entier.
Aujourd’hui il va s’en dire, partout sur la planète, que la revendication du pouvoir suprême délégué à une Assemblée élue, correctement, sur une base pluripartite – que cette Assemblée soit législative ou constitutionnelle selon les circonstances – définit l’aspiration démocratique et, ajouterai-je, en assure la réalisation, prétend-on. Marx lui-même avait placé de grands espoirs dans ce suffrage universel, « voie pacifique possible vers le socialisme ». J’ai écrit que sur ce point les attentes de Marx ont été démenties par l’histoire (cf. Marx et la démocratie). Alors ? Le Blog d'Olivier Berruyer sur les crises actuelles. « La droite a gagné les élections.
La gauche a gagné les élections. Quand est-ce que ce sera la France qui gagnera les élections ? » [Coluche] Nous avons vu dans un billet précédent (qui a beaucoup été repris sur le web) que le vieillissement de l’Assemblée Nationale depuis 1981 avait été massif, ce qui posait un problème de représentativité. Je reviens donc sur ce sujet, en étudiant aujourd’hui ce qui est un des le plus gros problèmes de notre système politique : le manque total de représentativité des pensées politiques. Représentons en effet le résultat moyen des 3 dernières élections nationales (Européennes 2009, Régionales 2010, Cantonales 2011) : On constate ainsi que sur 100 français adultes : 15 ne se sont pas inscrits sur les listes électorales37 sont allés voter8 ont voté pour l’UMP, “parti majoritaire”9 ont voté PS, “parti d’opposition”.
On peut ainsi représenter le “rouleau compresseur” démocratique de nos institutions dévoyées : Notre démocratie est en train de disparaître « Blog de Yoananda. La barbe et le boubou - Theognosis. La démocratie représentative est une arnaque. CECI EST UN COUP DE GUEULE D'UN JEUNE DÉSABUSÉ PAR SON ÉPOQUE. (vous voilà prévenu !) Bienvenue dans la politique du XXIe siècle, moderne, respectueuse de ses clients et démocratique ! La démocratie représentative est comme une grosse banque aux agents bien portants qui n'ont de cesse d'extorquer leurs clients. Bien assis au fond de leur siège, le ventre rond (parfois ils sont tellement dodus qu'ils occupent trois voire quatre sièges), souvent d'un age avancé, et pas près d'en bouger, ces pontifes sont l'élégante élite de notre nation.
Difficile de se faire une place au chaud dans ce monde de professionnels où les électeurs sont considérés comme des "cibles". Peut-on réellement leur reprocher ? Décentralisation. Arnaud Montebourg 2012, la nouvelle France Le Projet Territoires Open. Les Pinçon-Charlot : « La guerre des classes s'accompagne d'une guerre psychologique » Gonflé à bloc par le « grand bonheur » de se sentir « en phase avec la société », Monique Pinçon-Charlot, Michel Pinçon et leur « Enquête sur l’oligarchie dans la France de Nicolas Sarkozy » ont retrouvé ce 15 septembre les têtes de gondoles. Un an après sa parution, « Le président des riches » a été réédité en poche, augmenté d’une analyse des récentes affaires (Lagarde-Tapie, Woerth-Bettencourt, Mediator) et d’une promenade sociologique au Grand Prix de Diane à Chantilly, fief de l’emblématique Éric Woerth. « Un orage est prêt à éclater » estime le duo, au terme d’un an de rencontre et de débat avec leurs lecteurs dans toute la France.
Politis.fr : Comment analysez-vous le succès de votre ouvrage ? Monique Pinçon-Charlot : Il y a une sorte de brouillard idéologique. Les mots que nous mettons sur ce que vivent les gens adoucissent considérablement leurs souffrances, car nous regardons les choses avec des lunettes très spécifiques. . « Nous avons rencontré une très lourde inquiétude. »
Réformer l'élection présidentielle, moderniser notre démocratie. L’élection présidentielle approche. Et avec elle, la perspective d’un nouveau 21 avril, « à l’endroit » ou « à l’envers ». La présence de Marine Le Pen au second tour de l’élection en 2012 est désormais non seulement possible, mais probable. Cette probabilité trahit naturellement la montée en puissance du FN dans l’électorat. Elle n’en reste pas moins aberrante en l’état actuel de l’opinion : c’est que le scrutin présidentiel s’avère dysfonctionnel et pourrait provoquer un accident démocratique majeur en 2012. Au-delà du mode de scrutin, l’élection présidentielle est défaillante sur bien des plans : les règles d’inscription sur les listes électorales, les règles de candidature, le cadre légal de la campagne (calendrier, temps de parole, financement).
Notre système électoral a mal vieilli. Comment éviter un nouveau 21 avril. Nous sommes à un an de l’élection présidentielle. Le mensonge démocratique. Michel vote depuis toujours à gauche. Parce qu’il est pour une meilleure redistribution des richesses, parce qu’il est foncièrement anti-libéral… pourtant, il ne partage absolument pas la plupart des « valeurs morales » de la gauche.