Non, la France ne doit pas devenir une Startup. – Mehdi Medjaoui – Medium
A Vivatech, Jeudi 15 juin, Emmanuel Macron dans son discours sur la politique d’innovation de la France, annonçant par là même 10 milliards d’euros d’investissement, a prononcé ces mots en apparence modernes : “I want France to be a start-up nation. A nation that thinks and moves like a startup.”Je veux que la France soit une nation start-up. Une nation qui pense et agit comme une startup.
Agesys, le management qui marche
« On a mis nos bureaux face à face et l'on nous a dit que l'idée était bonne », commente Sophie Roger. Au beau milieu des champs noyonnais, sur le campus économique Inovia, se trouve Agesys. La société de solutions informatiques attire la curiosité avec son chiffre d’affaires en croissance de 30% chaque année depuis 2014. Pour rallier le bâtiment 20 des locaux de l’entreprise, il faut passer le contrôle à l’entrée, puis slalomer entre les vieux bâtiments d’architecture militaire et les pelleteuses en pleines effort. Sur le parking, les voitures logotées sont bien là. La bâtisse rectangulaire de l’ancien site du Régiment de marche du Tchad affiche, lui aussi, fièrement Agesys.
Entreprises libérées : « C’est la rigueur qui permet l’autonomie »
Le terme d' »entreprise libérée » (il semble que beaucoup lui préfèrent désormais le terme d’entreprise libérante), popularisé par Isaac Getz (@isaacgetz) et Brian M. Carney dans leur livre Liberté & compagnie (2012), désigne des organisations qui donnent des responsabilités et de la liberté à leurs collaborateurs. Sous ce terme générique se rassemblent des interprétations très disparates de l’autogouvernance (allant de la simple disparition des pointeuses, jusqu’à des formes d’organisation sociocratiques avancées), dont le point commun est de faire une critique des techniques de management et d’organisation scientifique du travail qui se sont développées depuis Taylor.
Rencontre avec Alexandre, un homme libéré
J’ai eu l’immense privilège de rencontrer Alexandre Gérard, PDG du groupe Inov-On et papa de 3 enfants. Alexandre nous a partagé deux vraies bonnes idées très puissantes. La première vient de son expérience professionnelle, la seconde d’une expérience très personnelle… Attention je vous préviens, ces deux idées peuvent changer votre vie! Alexandre at work (photo leparisien.fr) Hello Alexandre, tu fais partie des quelques patrons qui évangélisent activement sur la “libération” de l’entreprise.
Que peut-on apprendre des tiers-lieux 2.0 ?
Résumé : Que peut-on apprendre des tiers lieux 2.0 ? D'abord ce sont des tiers lieux : ni tout à fait chez soi, ni tout à fait un lieu de travail (traditionnel). Un entre-deux qui reflète la manière dont la conception du travail change chez des travailleurs dont la matière première à utiliser/transformer est le savoir et qui sont, qui plus est, natifs du monde numérique (« digital native ». La caractéristique « 2.0 » que nous associons à l'appellation tiers lieux par analogie au Web 2.0 (DiNucci, 1999) nous semble refléter certains traits remarquables de ces lieux. Comme avec le Web 2.0, les tiers lieux 2.0 permettent aux usagers d'être producteurs (de contenus, mais aussi de services, etc.), de former des communautés de praxis et de collaborer. Les usagers des tiers lieux 2.0 semblent s'inscrire dans le cadre d'une épistémologie de bricoleur (Lévi-Strauss, 2014) qui valorise l'expérimentation, le « faire » selon un processus incrémental d'essai-erreur.
Entreprise libérée : manager sans imposer
Ses pionniers l'appellent l' « entreprise libérée ». L'idée : revoir l'organisation pyramidale du travail pour insuffler du sens, de la motivation mais aussi de la productivité. Céline Chaudeau | 18 Mai 2015, 12h34 | MAJ : 18 Mai 2015, 12h36 Pas la peine de chercher son titre : sur sa carte de visite ne figurent que son nom, son numéro de téléphone et son e-mail. « Aujourd'hui, je n'ai plus de bureau, plus de titre ni d'assistante », sourit Alexandre Gérard.
L’entreprise libérée, entre communication et imposture
A l’heure où le modèle d’entreprise libérée est glorifié dans les médias, autant spécialisés que grand public, François Gueuze expert en management des ressources humaines, prend la plume pour faire entendre une voix discordante. Pour ou contre l’entreprise libérée ? A vous de vous forger votre propre avis. L’encadrement intermédiaire ne sert à rien sinon à contrôler en permanence, à la manière militaire, de pauvres collaborateurs asservis. Les fonctions support ne font qu’abriter des parasites vivant grassement sur le dos des « productifs ».
Les entreprises libérées réinventent la GPEC
93 % des cadres dirigeants déclarent que le succès à long terme de leur stratégie dépend de leur capacité à innover (1). La structure pyramidale étant un frein à l’innovation, il est devenu une priorité pour les entreprises de réinventer leur mode de management. Certaines ont choisi l’entreprise libérée, société dans laquelle « les salariés peuvent décider toutes actions qu’ils considèrent eux-mêmes comme étant les meilleures pour l’entreprise » (2) . L’autonomie, la responsabilité et le développement des compétences, reconnus comme les facteurs de motivation des salariés, sont les maîtres-mots de l’entreprise libérée.
Les pratiques managériales les plus innovantes du monde
Audace, inventivité, souplesse, authenticité... Tout le monde s'accorde à dire que nos entreprises doivent se réinventer pour se différencier. Quand on parle d'innovation, on pense stratégie, offre, organisation et très rarement management, à savoir la manière dont on anime et les Hommes. Pourquoi ? Vous, qui découvrez cet article, aimeriez-vous travailler au sein d'une entreprise où :les missions que l'on vous confie sont passionnantes ?
Jean-François Zobrist: «l’entreprise libérée n’est pas une mode»
C’est une entreprise où on a libéré les productifs des contraintes des improductifs. Moi j’ai accès sur le bonheur, mais il n’y a pas de « méthode » à appliquer. Les salariés connaissent leur travail : il faut juste libérer leur savoir et arrêter de les contrôler sans cesse. Un ouvrier heureux, ça fait 5 % de cash-flow (flux de trésorerie) en plus.
Depuis janvier dernier avec Open Experience on a publié 35 articles, réalisé 25 vidéos, organisé 8 événements et fait 14 proposition au gouvernement. Retrouvez ce contenu et bien d’autres choses dans un livre et sur le site openmodels.fr. Alors, are you ready for openness ?