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Street art engagé

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Brandalism. Brandalism: quand le street art remplace les publicités. Imaginez: vous vous levez le matin, et tous les panneaux publicitaires ont été remplacés par des œuvres de street-art.

Brandalism: quand le street art remplace les publicités

Dans le métro. Sur les arrêts de bus. Sur les murs des immeubles devant lesquels vous passez chaque jour. C’est ce qui est arrivé à des milliers de Britanniques en début de semaine; le collectif Brandalism est passé par là. Brandalism regroupe une quarantaine d’artistes, britanniques, américains, français ou italiens. Autrement dit, ils remplacent ou détournent les publicités de grandes enseignes, de Coca-Cola à McDonald’s en passant par Chanel. «Brandalism est parti de la conviction démocratique que la rue est un espace de communication, qui appartient aux citoyens et aux communautés qui y vivent.

C’est en 2012 que Brandalism avait mené sa première campagne de grande ampleur, principalement à Londres. Des dessins, graphs et inscriptions ont remplacé les célèbres publicités. Cliquez sur les images pour les agrandir Paul Insect via Brandalism Camille Jourdan. Anarkia Boladona : le street art au service des droits de la femme. Défendre la femme sur les murs Considérée aujourd'hui comme la reine du graffiti brésilien, Anarkia Boladona a reçu plusieurs prix internationaux pour des oeuvres réalisées dans une vingtaine de villes comme Toronto, Berlin, Istanbul, Johannesbourg, Washington, New York, Lisbonne, Bogota, ou Prague.

Anarkia Boladona : le street art au service des droits de la femme

Vendredi, Journée internationale de la Femme, elle participera à une table ronde au siège de l'ONU, à New York, sur la violence domestique. Peint sur un pan de mur, à deux pas du secrétariat à la Condition Féminine au centre de Rio de Janeiro, le visage coloré d'une femme aux lèvres pulpeuses qui verse des larmes de sang attire l'oeil: dans sa chevelure, les mots "Dénonce-le ! ". Anarkia Boladona (Panmela Castro) à l'oeuvre à l'oeuvre dans une rue de Rio. HOMOFILIA : OUT IN THE STREET – Brussels, Belgium — A Hi Moment. Insultes, brimades, discriminations, les homosexuels sont victimes de ces agressions au quotidien.

HOMOFILIA : OUT IN THE STREET – Brussels, Belgium — A Hi Moment

Fotini Tikkou, 33 ans, illustratrice s’engage contre l’homophobie ambiante en signant une série d’une vingtaine de dessins exposés dans Bruxelles. Homofilia : out in the street de l’art urbain engagé. Fotini Tikkou est une illustratrice grecque tout droit venue d’Athènes. Elle s’est installée à Bruxelles depuis neuf mois pour des études de social design. L’artiste s’est associée au Pride Festival de Bruxelles 2014, en créant une série d’une vingtaine d’illustration street art autour du thème LGBTQI (lesbien, gay, bi, trans, queer et intersex). ”J’aurais souhaité que l’exposition s’étende à toute la ville mais les autorités en ont décidé autrement. Tom, un visiteur belge : ” L’orientation sexuelle est une dimension importante de l’identité de chacun d’entre nous.

«Walls & Rights» : du street art pour défendre et libérer le corps des femmes. Des murs pour défendre et revendiquer des droits.

«Walls & Rights» : du street art pour défendre et libérer le corps des femmes

Après une première édition en novembre 2012 sur l’égalité des droits et la lutte contre le sida dans un ancien squat du XXème arrondissement – Le Stendhal -, l’exposition de street art engagé et militant, Walls & Rights, fait son grand retour du 8 au 18 mai au squat de L’Onyx à Bagnolet (93). Avec pour thème «Le corps dérangé/dérangeant de la femme», les organisateurs de cette exposition aux fortes revendications souhaitent mettre en lumière les artistes – graffeurs, street artists, photographes, plasticiens, etc – qui jouent du corps de toutes les femmes pour mieux les défendre et les libérer. Plus de 50 artistes ont été invités, à l’image du célèbre Bastek, à se fondre parmi les fresques qui ornent déjà cet ancien bâtiment administratif, reconverti en squat d’artistes dont l’une des résidentes, Sara Chelou, est co-organisatrice de l’événement avec Valérie Maho et Mikaël Zenouda, militant d’Act Up-Paris.

Photos Florian Bardou. Art War. Graphs, bombes de peinture, pochoirs, et un réel talent : telles sont les armes clandestines de la « guerre des images » déclarée, début 2011, lors du soulèvement populaire contre le régime de Moubarak, par de jeunes révolutionnaires égyptiens, pratiquant un art de rue aussi radical que créatif.

Art War

Quand Marco Wilms commence à filmer Ganzeer et Ammar, en juin 2011, ainsi que l’écrivain Hamed Abdel-Samad, leurs images et leurs slogans visent en priorité le Conseil suprême des Forces armées, qui détient le pouvoir depuis la chute du dictateur. Mais au-delà, leur « contre-propagande » lutte contre toutes les forces conservatrices qui entravent les libertés individuelles au sein d’une société autocratique, bravant les tabous pour dénoncer l’oppression des femmes ou la violence d’État.

Tank contre vélo (Ganzeer) ou portraits géants de « martyrs » de la révolution (Ammar), leurs œuvres font fleurir la beauté, l’humour et la colère sur les murs oubliés de la ville. Fièvre créative. "Golden Shield", la censure chinoise en street-art.