Les femmes et la Révolution (1770-1830) - Des salons littéraires au retour de bâton. 3 avril 2019 : Christine Le Bozec a enseigné l’histoire de la Révolution française à l’Université de Rouen.
Avec Les femmes et la Révolution (1770-1830), elle nous livre un superbe condensé sur un aspect méconnu de cette période, émaillé de quelques beaux portraits de femmes engagées… et demeurées dans l’ombre. Elle rappelle en particulier le rôle moteur qu’ont joué les Françaises dans les débuts de la Révolution et montre comment les espoirs nés des premières années ont été brisés net à l’automne 1793... Le règne de Louis XVI marque le triomphe des « salons littéraires » ou « salons de conversation ». On en compte à Paris plus de soixante. Théroigne de Méricourt, l’amazone de la Révolution française. Parmi les grands personnages de la Révolution, Anne-Josèphe Terwagne, dite Théroigne de Méricourt, fut non seulement méprisée en son temps, mais également calomniée.
La fiction de Hervé Leuwers, réalisée par Baptiste Guiton, est commentée par l'historienne, Dominique Godineau, qui s'entretient avec Stéphanie Duncan. En mai 1789, la nouvelle court dans toute l’Europe : le roi de France a convoqué les États Généraux, et le Tiers-Etat, qui représente la Nation, va enfin prendre la parole pour se proclamer Assemblée nationale et donner à la France une Constitution. Parmi les grands personnages de la Révolution : Théroigne de Méricourt.
Un vent de liberté souffle en France, comment résister à l’appel ? Femmes & Révolution française - Site de zutonaencoreoublie ! Préambule Les mères, les filles, les soeurs, représentantes de la nation, demandent d'être constituées en Assemblée nationale.
Considérant que l'ignorance, l'oubli ou le mépris des droits de la femme, sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption des gouvernements, ont résolu d'exposer dans une déclaration solennelle, les droits naturels inaliénables et sacrés de la femme, afin que cette déclaration, constamment présente à tous les membres du corps social, leur rappelle sans cesse leurs droits et leurs devoirs, afin que les actes du pouvoir des femmes, et ceux du pouvoir des hommes, pouvant être à chaque instant comparés avec le but de toute institution politique, en soient plus respectés, afin que les réclamations des citoyennes, fondées désormais sur des principes simples et incontestables, tournent toujours au maintien de la Constitution, des bonnes murs, et au bonheur de tous.
Article premier. La Femme naît libre et demeure égale à l'homme en droits. Postambule. “Les affaires d'État sont mes affaires de cœur”. Rosalie Jullien, une femme dans la Révolution - Société des Études Robespierristes. Annie Duprat, “Les affaires d’État sont mes affaires de cœur”.
Rosalie Jullien, une femme dans la Révolution. Lettres, 1773-1810 , Belin, 560 p., 23 €. Extrait. “Les affaires d’État sont mes affaires de cœur. Rosalie Jullien, une femme dans la Révolution. Lettres, 1775-1810”, par Annie Duprat. Présentation par l’éditeur.
Publications de Caroline Fayolle. Le site de l’Assemblée nationale met en vente un tablier… Olympe de Gouges. Capture d'écran du site de l'Assemblée nationale.
Olympe de Gouges... aux fourneaux. L'image est loin d'avoir fait sourire. Les femmes dans l'Histoire de France. Révolution de 1789 et Femmes : bilan de la Révolution pour les femmes, mariages, divorces, lois sur les femmes, suffrage des femmes, Aurore Rubio et Patrice Sawicki. La Révolution ouvre l'accès aux droits politiques à un plus grand nombre.
Auparavant, les droits politiques n'étaient pas même admis pour les hommes car ils étaient non pas liés à un droit mais à un état : celui de propriétaire. La Constitution de 1791 accomplit un grand pas en décrétant un suffrage quasiment universel. Why Charlotte Corday has t-she murdered Jean-Paul Marat? - Women in the History. "The murder of Marat, it is the last piece of Corneille " Catherine Concurrent Use, writer.
Charlotte Corday, Burning anonymous. Des femmes & de la Révolution française. Je donne une version de l’entretien avec Article 11 sur laquelle je m’étais arrêté avec J.
-B. Bernard (l’« originale » de notre conversation est beaucoup trop longue et bien trop bavarde pour être publiée, sur papier ou ici). Il semble qu’en faisant son travail de «rédac’ chef» (réagencement des paragraphes et insertion des questions), l’ami J. -B. a confondu plusieurs versions échangées ou perdu des corrections… Si la version imprimée dans le n° 12 d’Article 11 ne trahit nullement ma pensée, elle diffère donc sur plusieurs points de celle donné ci-après (précision à l’intention des lecteurs et lectrices tenté(e)s par un « Jeu des 7 erreurs »).
Entretien. Pauline Léon, une républicaine révolutionnaire. 1Pauline Léon a peu retenu l’attention des historiens, qu’ils lui préfèrent Claire Lacombe, actrice réputée pour sa beauté ou qu’ils jugent les Citoyennes républicaines révolutionnaires manipulées par des hommes comme Théophile Leclerc, que Pauline épousera1.
Il faut attendre les années 1960 pour que Robert Barrie Rose consacre à Pauline Léon une notice biographique dans The Enragés, Socialists of the French Revolution ? (1965) à égalité avec Jean-François Varlet ou Claire Lacombe, et que Marie Cerati publie son Club des citoyennes républicaines révolutionnaires (1966). Dominique Godineau contribue, avec Citoyennes tricoteuses (1988), à l’appréciation de leur action sans rien apporter de nouveau sur Pauline. Enfin, j’ai publié en 1993 une biographie de Théophile Leclerc et Pauline Léon2, ici revue et complétée, notamment pour la période postérieure à 1804. 3Née à Paris le 28 septembre 1768, Pauline Léon a 21 ans en 1789. 24Le 13 juillet 1793, Marat est assassiné.
Les femmes dans la Révolution française (1973) Article paru dans la revue d’histoire populaire Le Peuple français en 1973 : « La femme a le droit de monter sur l’échafaud ; elle doit avoir également celui de monter à la tribune ». Art. 10 de la Déclaration des Droits de la Femme et de la Citoyenne par O. de Gouges. L’Histoire traditionnelle accorde une place privilégiée aux « Grands Hommes » et s’efforce de réduire au minimum celle du peuple ; privilège des grands, elle est aussi un privilège masculin : les femmes n’y jouent qu’un rôle annexe de favorites et d’intrigantes ou un rôle symbolique et désincarné (Sainte Geneviève, Jeanne d’Arc qui était à peine une femme…). Il appartient au Peuple Français de leur rendre leur juste place. La Révolution française a proclamé les « immortels » Droits de l’Homme et du Citoyen mais a refusé la reconnaissance de ces droits à la moitié du genre humain.
Les femmes, actrices de la Révolution. Histoire / 4e Par Nathalie Heraud, professeur d’histoire-géographie Les journées d’octobre DOC A Jean-François Janinet, Les femmes parisiennes siégeant à l’Assemblée nationale au milieu des députés, le 5 octobre 1789, 1789.DOC B Les Parisiennes, dont certaines déguisées en homme, pillent l’Hôtel de Ville au cri de « Du pain ! Du pain ! », 5 octobre 1789, 1789.DOC C Journée du 5 octobre 1789 : les Parisiennes se rendent à Versailles armées de haches et de piques, elles vont demander du pain au roi et veulent ramener la famille royale à Paris. Le blogue historien de Claude Guillon. LA SOCIÉTÉ DES CITOYENNES RÉPUBLICAINES RÉVOLUTIONNAIRES. Formation et Règlement de la Société des Citoyennes républicaines révolutionnaires de Paris (1793) Le 22 février 1793, des citoyennes de la section des Quatre-Nations demandent au club des Jacobins une salle pour y débattre des accaparements, c’est-à-dire de la pratique réelle ou supposée de commerçants spéculateurs qui conservent des marchandises de première nécessité (pain, farine) en attendant que les prix monte (la loi du 26 juillet 1793 prévoira la peine de mort pour les accapareurs).
La demande des femmes est l’occasion de vives interventions de Robespierre jeune (le frère de Maximilien) et de Dubois-Crancé contre la taxation des denrées (fixation autoritaire du prix) et les discussions répétées sur les denrées qui ne peuvent qu’alarmer la République. Dans les tribunes, on conspue les marchands et les accapareurs qui se cachent aux Jacobins. On offre finalement aux solliciteuses le local où se réunit la Société fraternelle des patriotes de l’un et l’autre sexe. Notes 2. 3. 4. 5. 6. AUX ARMES CITOYENNES ! (1792) Des femmes qui participent armées aux journées révolutionnaires, mais doivent supplier les hommes de leur reconnaître le « droit » d’être armées et entraînées, c’est le paradoxe des femmes qui se battent, sur tous les fronts, pour l’égalité, dans le courant même de la Révolution française.
Le plus connu des textes de pétition signé par Pauline Léon est l’Adresse individuelle à l’Assemblée nationale par des citoyennes de la capitale pour réclamer le droit de s’armer. Bien plus, il s’agit du seul texte de pétition qui soit presque certainement de sa main même. Maurice Tourneux, et plus récemment R. B. Rose signalent l’existence de deux versions imprimées (1). L’adresse a du être rédigée à la fin février 1792 ; elle est d’abord lue devant la Société fraternelle séante aux Minimes qui, sous la présidence du jacobin Tallien, en ordonne à l’unanimité l’impression et la distribution (la brochure imprimée donne la date du 27 février).
M. M. M. RÉCLAMATION DES FEMMES (1791-1792) Les deux textes ci-dessous figuraient sur deux affiches distinctes, publiées pendant la Révolution française. Ni datées ni signées, elles font partie d’un ensemble republié en fac-similé sur des feuilles de couleur (43,4 x 30,7 cm) par les défuntes Éditions d’histoire sociale, sous le titre Les Femmes dans la Révolution française. On a respecté l’usage des majuscules. Le premier texte est très probablement (ce qui permet de dater la réponse qui lui est faite) antérieur à septembre 1792 puisqu’il réclame que « l’association conjugale soit volontaire », principe que la loi des 20 et 25 septembre de cette année semble consacrer en prévoyant le divorce par consentement mutuel ou à la suite d’une déclaration d’incompatibilité d’humeur. À partir de septembre 1797, le balancier législatif repartira dans l’autre sens.
Le despotisme marital est debout comme une pierre d’attente (1) Album Les femmes et la Révolution. CLAIRE LACOMBE (1765-) Olympe de Gouges 2.0. LA RÉVOLUTION ET NOUS. Ce conventionnel qui prend clairement et à plusieurs reprises parti pour le droit de citoyenneté des femmes, et dont le nom commence par la lettre « R », comme je l’avais précédemment signalé, non sans quelque malice, dans un article consacré à David Williams, se nomme Rouzet, Jacques-Marie (23 mai 1743 à Toulouse — 25 octobre 1820 à Paris). Il ne s’agit pas d’une découverte. Dans une lettre du 20 janvier 1900, rédigée sur papier à en-tête de la revue La Révolution française, qu’il dirige, l’historien Alphonse Aulard écrit à Léopold Lacour, auteur entre autres d’une biographie de Claire Lacombe[1] : « Savez-vous que le conventionnel Rouzet (de la Haute-Garonne) fut un féministe décidé ?
En avril 1793 et en messidor an III, il réclame le droit de vote pour les femmes. Voir ses Vues civiques sur la Constitution. » Rouzet est élu en septembre 1792, député de la Haute-Garonne à la Convention, où il siège avec les Girondins. Deux remarques : b) Sur l’emploi surprenant des points de suite. Subjectivité du message médiatique : quatre femmes dans la Révolution française. 2. Olympe de Gouges, féministe du XVIIIème siècle racontée en BD.
Olympe de Gouges 3/4. Olympe de Gouges 2/4. Etude sur la Révolution et les femmes, Magnard 4e.