Acteurs de l'édition. Le pouvoir d'influence délirant des dix milliardaires qui possèdent la presse française - Basta ! À qui appartient la presse française ?
Le secteur de la presse en France est un grand Monopoly. Tout s’achète, tout se vend, les journaux, les télés, les radios. Quelques milliardaires se partagent le gâteau. Résultat : 90 % des quotidiens nationaux vendus chaque jour appartiennent à 10 oligarques ! D’après les calculs de Basta ! Cela pose plusieurs problèmes. Qui sont ces 10 milliardaires ? Ils sont cinq à faire partie du cercle des dix premières fortunes de France : Bernard Arnault, PDG du groupe de luxe LVMH (patron des Echos, du Parisien), Serge Dassault (Le Figaro), François Pinault (Le Point), Patrick Drahi, principal actionnaire de SFR (Libération, L’Express, BFM-TV, RMC), Vincent Bolloré (Canal+).
Martin Bouygues, 30ème fortune de France, est propriétaire du groupe TF1. [Cliquer sur l’image pour agrandir] Conflits d’intérêts en pagaille Quelles sont les conséquences sur l’indépendance des médias ? Autre problème, les proximités entre patrons de presse et politiques. @AgnèsRousseaux. Presse française : qui possède quoi (juillet 2016) Dernière mise à jour : décembre 2020 (v. 16.2) Cette affiche prend le parti de la lisibilité plutôt que de l’exhaustivité.
Y figurent des médias d’information qui « font l’opinion » et qui dépendent d’intérêts industriels ou financiers, de groupes de presse ou de l’État : • les titres de presse écrite papier à diffusion nationale de type généraliste, économique et politique ; • les titres de la presse quotidienne régionale ; • la télévision nationale (et quelques chaînes de télévision locales) ; • les canaux de radio à portée nationale ; • certains sites d’information en ligne. Les titres indépendants (comme Le Canard enchaîné) ainsi que la presse dite alternative ne sont pas représentés (1). Enfin, on a limité les liens capitalistiques aux principaux actionnaires (2). Conception : Jérémie FabreDocumentation : Marie Beyer, Jérémie Fabre et Suzy GaidozAdaptation : Guillaume Barou, avec Boris Séméniako et Cécile Marin.
Qui détient les médias privés en France ? (Le Monde, sept 2015) Ce plan s’ajouterait à plus d’une centaine de départs volontaires dans le cadre d’une clause de cession.
Un plan social au sein du groupe Express-Roularta, racheté récemment par l’homme d’affaires Patrick Drahi, est envisagé pour supprimer quelque 150 postes, a déclaré, lundi 7 septembre, une source proche du dossier. Ce plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) s’ajouterait aux 115 départs de journalistes déjà enregistrés dans le cadre d’une clause de cession actuellement ouverte, selon les informations recueillies par Le Monde. « La situation économique trouvée par Altice Media Group [la branche médias papier du groupe de Patrick Drahi] s’est révélée encore plus dégradée que celle présentée par Roularta [le précédent propriétaire], tant sur les comptes, les abonnements, la diffusion que la publicité », éclaire une source interne proche du dossier.
Nouvelle organisation Ces informations s’accompagnent de changements structurels. Lire aussi « L’Express » entre dans l’ère Patrick Drahi. "Le Figaro", "Libé", "l'Obs"... qui possède la presse française ? - 16 octobre 2015. Si François Régis Hutin, fils du fondateur de "Ouest-France" Paul Hutin-Desgrées, est le président du directoire du quotidien régional "Ouest-France", il n’en est plus, officiellement, le propriétaire.
"Ouest-France" (le quotidien le plus lu en France) appartient en effet au groupe Sipa – Ouest France, lui-même propriété de… l'Association pour le soutien des principes de la démocratie humaniste ! Une association de type loi de 1901, fondée en avril 1990,voulue par François Régis Hutin, pour mettre son journal à l'abri d'un rachat : "Cette association est la gardienne du temple. Le temple, c'est l'esprit du journal. " "Nous sommes une association à but non lucratif et ne distribuons pas de dividendes. Il n'y a pas d'actions. L’association est présidée par Jacques Duquesne. Concentration des médias (2) : convergences et dépendances. Patron de journaux et presse d'opinion. Un peu plus de quinze ans après la renaissance d’une critique radicale des médias, après des dizaines de livres, des documentaires à succès, des milliers de réunions publiques, on est en droit de se demander : à quoi a-t-elle servi, à quoi sert-elle ?
À quoi sert-elle quand cet exercice devient un genre tellement courant qu’il dispose dorénavant d’émissions attitrées dans nombre de médias ? À quoi sert-elle quand n’importe quel moteur de recherche permet à quiconque le souhaite de dénicher des propos de journalistes qui l’indignent, pour s’en déclarer ensuite indigné sur son blog. Lequel n’est fréquenté que par des gens tout aussi indignés d’avance ? À quoi sert-elle quand la défiance envers les médias est à la fois généralisée et souvent sans conséquence. Peut-être sommes-nous victimes de notre succès : on a créé un terrain ; les autres ont découvert que ce terrain était fréquenté ; et chacun vient y jouer. Autre hypothèse : nous ne sommes pas victimes de notre succès, mais avons perdu. Concentration des médias en France et ailleurs (vidéo d'un jeudi d'Acrimed) Par Acrimed, Le 19 janvier 2017, à la Bourse du travail de Paris.
Avec Christophe Deloire (Reporters sans frontières) et Jérémie Fabre (Acrimed). « Quand les journalistes m’emmerdent, je prends une participation dans leur canard et ensuite ils me foutent la paix ». L’indépendance du « Monde », un privilège et une responsabilité. Un projet d’accord garantit l’indépendance à long terme de la rédaction.
L’éditorial de Jérôme Fenoglio, directeur du « Monde ». LE MONDE | • Mis à jour le | Par Jérôme Fenoglio (Directeur du "Monde") Le groupe Le Monde vient d’ouvrir un nouveau chapitre de l’histoire de son indépendance éditoriale. Les droits protégeant ses rédactions, adossés depuis des années à une minorité de blocage, ne dépendront plus désormais de la part du capital détenue par le Pôle d’indépendance (regroupant sociétés de journalistes, de personnels, de lecteurs et de fondateurs). Selon le projet d’accord avec les actionnaires majoritaires (Pierre Bergé, Xavier Niel et Matthieu Pigasse) voté par le Pôle le 12 janvier, ces protections seront désormais inscrites dans les statuts même de notre entreprise. Ce mouvement renforce la place singulière qu’occupe Le Monde dans l’histoire de la presse française, et dans le paysage actuel des médias. Quand les télécoms jouent sur les taux de TVA.