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After Brexit vote

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The Italian crisis was the left’s final warning: it must adopt a new, credible EU policy agenda. Brexit : la voie étroite de la sortie. Le référendum sur le Brexit du 23 juin 2016 a plongé l’Union européenne (UE) en terre inconnue, avec la première application de l’article 50 du TUE.

Brexit : la voie étroite de la sortie

La notification du retrait du Royaume-Uni au Conseil européen prévue par cet article a tardé, et n’est intervenue que le 29 mars 2017. Cette date est cependant capitale, car l’UE avait pris soin de préciser qu’il n’y aurait pas de négociation de retrait de l’UE et d’Euratom avant cette notification. Theresa May, l'anti-Margaret Thatcher. FIGAROVOX/ANALYSE - Des élections législatives anticipées, provoquées par Theresa May, se tiendront en Angleterre le 8 juin prochain.

Theresa May, l'anti-Margaret Thatcher

Pour Coralie Delaume et Steve Ohana, la politique volontariste et interventionniste de la Première ministre britannique est en totale rupture avec le passé du Tory Party. Steve Ohana est professeur de Finances. Coralie Delaume est essayiste. Le Manifeste du parti conservateur britannique publié il y a quelques jours en vue des élections anticipées du 8 juin prochain marque un changement radical dans la philosophie du «Tory Party». Grèce : la logique des créanciers, jusqu'au bout de l'absurde. Voici un an, le remboursement de la dette grecque envers la BCE attirait tous les regards.

Grèce : la logique des créanciers, jusqu'au bout de l'absurde

Cette fois, c'est dans l'indifférence générale que l'Etat grec a remboursé ce 20 juillet 2016 à l'institution de Francfort 2,3 milliards d'euros les obligations rachetées par la BCE sur le marché en 2010-2011 et arrivant à maturité. Un peu moins du tiers des 7,5 milliards d'euros versés par le Mécanisme européen de stabilité (MES) à la fin juin a donc déjà quitté les caisses helléniques pour venir annuler cette créances dans le bilan de la BCE. Les prochains paiements de la Grèce à venir, outre le remboursement des prêts à court terme réalisés sur le marché, sont prévus l'an prochain. Athènes devra encore payer 1,7 milliard d'euros à la BCE et 3,2 milliards au MES.

Une absurdité au regard des priorités de la BCE De lourds sacrifices L'excédent primaire record : un échec financier... Emmanuel Todd : "L’étape numéro 4, après le réveil de l'Allemagne, de la Russie, et du Royaume-Uni, doit être le réveil de la France. Suivre les Anglais est conforme à notre tradition révolutionnaire" Atlantico : Le 23 juin, le Royaume-Uni a fait le choix de sortir de l'Union européenne.

Emmanuel Todd : "L’étape numéro 4, après le réveil de l'Allemagne, de la Russie, et du Royaume-Uni, doit être le réveil de la France. Suivre les Anglais est conforme à notre tradition révolutionnaire"

Emmanuel Todd, on vous imagine très satisfait de ce résultat… Emmanuel Todd : C'est une évidence mais ce n'est pas vraiment le problème. Je m'intéresse à ce qui se passe en tant qu'historien de l'Ecole française de la longue durée, celle de Fernand Braudel et de mon maître Emmanuel Le Roy-Ladurie; j'essaye de m'extraire du court-termisme de l'agitation des hommes politiques.

Le Brexit fait partie d'un phénomène global sur lequel je travaille et qui concerne l'ensemble des sociétés les plus avancées, incluant l'Amérique, le Canada, l'Australie, le Japon : la divergence. L’anthropologie des structures familiales permet de comprendre l’origine de ces différences et de cette divergence généralisée. Brexit, tous coupables ! Les lamentos diplomatiques, les cris d’orfraie officiels ou les postures viriles face au Royaume-Uni n’y changeront rien : la première sortie de l’Union européenne (UE) d’un pays est un événement historique (ce qui ne veut pas forcément dire catastrophique) dont le peuple britannique et ses dirigeants ne sont pas les seuls responsables.

Brexit, tous coupables !

Tout le monde a sa part de responsabilité dans ce camouflet électoral, sur l’île comme sur le continent, dans la classe ouvrière britannique laissée à l’abandon comme dans les élites politiques des pays de l’union. Les résultats de ce référendum sont un échec pour tout le monde : pour ceux qui se sont crus malins en l’organisant, pour ceux qui ont soufflé sur les braises du populisme et de la xénophobie pendant toute la campagne, pour ceux qui n’ont rien vu venir et qui croient encore aujourd’hui qu’on pourra continuer comme avant. Revenons donc sur tous ces défis que les bâtisseurs politiques de l’Union ont su si bien rater pour qu’on en arrive là.

Brexit et dépendances. « Victoire de la liberté !

Brexit et dépendances

» Telle est la formule utilisée sur Twitter par Marine Le Pen pour célébrer le vote en faveur du « Leave » au référendum britannique du 23 juin. Quitter l’Union européenne, c’est, croit-on, retrouver son autonomie, le commerce à ses conditions, sa liberté, sa démocratie nationale… En bref, sa souveraineté. À grand renfort de comparaisons avec la Norvège, certains prédisent un avenir radieux à un Royaume-Uni redevenu voisin de l’Union. Mais il y a une différence entre un divorcé et un célibataire. Finance insiders: The UK won’t really go. Finance industry insiders still don’t think a full Brexit will actually happen.

Finance insiders: The UK won’t really go

Only 37 percent of participants in POLITICO’s Economic Caucus, which surveyed an elite group of 63 business and economic leaders, said that Britain will exit the European Union following the June 23 referendum. An overwhelming majority said the U.K. won’t cut its ties altogether — a finding that reflects the finance community’s optimism, delusion or a little of both. Britain will suffer much more than the rest of the Continent and will fall into recession following the referendum, said the caucus, which includes EU ambassadors, European Commission Vice President Kristalina Georgieva, former Italian Prime Minister Mario Monti, and OECD and European Central Bank economists.

Britain scored “an astonishingly avoidable own goal,” said one member of the caucus, all of whom spoke on condition their remarks not be individually attributed.