Checknews : posez vos questions, nous y répondons. L’équipe des « Décodeurs » Jonathan Parienté, chef de service Journaliste au Monde depuis 2007, j’ai rejoint une première fois l’équipe des Décodeurs en 2014 et ai participé au lancement de ce service.
Après un détour par la rédaction en chef adjointe du Monde.fr puis celle de Courrier international, je suis revenu aux Décodeurs en tant que responsable adjoint à la rentrée 2018. Anne-Aël Durand, cheffe de service adjointe J’ai longtemps travaillé pour le quotidien Metro, d’abord pour mettre en page le journal papier, puis pour écrire des articles sur le site Internet – les deux ont disparu depuis… J’ai ensuite intégré Le Monde. fr, puis l’équipe des Décodeurs. Ce qui me plaît le plus, c’est essayer de rendre clairs des sujets qui semblent complexes. William Audureau, journaliste Philosophe et historien de formation, j’ai intégré Le Monde en 2014 à la rubrique Pixels. Jérémie Baruch, journaliste Historien de formation, j’ai intégré Le Monde. fr en stage en 2003, comme infographiste-cartographe. Gary Dagorn, journaliste.
L’astroturfing, ou comment bidonner des initiatives citoyennes du 13 mai 2016. Lorsqu'on est pas trop naïf et qu'on traîne un peu sur les forum Internet et les réseaux sociaux on sait bien que tout ce qu’on lit est parfois un peu "bidon", mais mesure-t-on assez que poster des messages d’intox est aujourd'hui devenu un travail de professionnel ?
Et cette forme de bidonnage sur les réseaux sociaux, ça porte même un nom : l’astroturfing . Un néologisme américian qui s'enracine - si j'ose dire - dans le calembour suivant :Si l'on sait qu'en anglais le terme "grassroots " signifie "opinion publique", alors on ne s'étonnera pas qu'Astroturf , célèbre marque américaine de pelouse articielle qui équipe la majorité des stades, ait produit le néologisme qui correspond à l'opinion publique artificiellement fabriquée ! L’astroturfing c’est donc faire prendre du gazon artificiel pour de l’herbe véritable et, sur Internet, par voie de conséquence, faire croire que c’est l’opinion publique qui s’exprime quand il ne s’agit en fait que de messages préfabriqués !
Du virtuel à l'IRL. Corriger un graphique biaisé ou erroné vu dans les médias.
28 minutes. Tout, tout, tout, vous saurez tout sur le complot #DATAGUEULE 50. L’info était bidon… mais elle est toujours en ligne sur ton site, coco. Pour aider les internautes à distinguer le vrai du faux, les médias ont lancé des rubriques de fact checking et passent en revue toute la journée des déclarations politiques, des légendes urbaines croquignolesques ou des reportages de la télé russe – un exercice aussi sain que sans fin.
5 exemples d'intox récents, intéressants à exploiter avec les élèves, et une typologie des comportements des médias qui les avaient diffusées face à leur erreur (du déni à la désintox). Utile pour l'EMI. – docaurore
Mais que se passe-t-il quand les sites d’actu sont eux-mêmes à l’origine de la diffusion d’une info bidon ? Font-ils preuve de la même exigence envers leurs propres contenus ? Que deviennent les articles concernés quand ils sont démentis, parfois brutalement, deux heures ou deux jours plus tard ? Pour le savoir, j’ai mené une petite expérience. Après une rapide consultation sur Twitter et sur Facebook, j’ai sélectionné cinq histoires récentes. Leur point commun ? « L’araignée mortelle découverte dans une caisse de bananes ». J’ai ensuite mené des recherches sur 30 médias parmi les plus fréquentés. . « En cas d’erreur, on n’a pas de règle intangible, on fait au cas par cas. . « Des molosses affamés de “clics” » Les outils en ligne du fact-checking. Typologie des rumeurs, théories du complot, légendes urbaines. A but idéologique ou financier : comment les fausses informations circulent sur Facebook.
Les informations erronéesou manipulées Ces contenus, qui représentent la majorité des intox de notre corpus, mettent en avant des éléments factuels erronés voire fabriqués.
Par exemple, lorsque la sous-préfète de Saint-Martin a été accusée à tort d’avoir quitté l’île après le passage de l’ouragan Irma. Ou bien lorsqu’il a été écrit que l’argent liquide allait disparaître en 2018. Ceux qui diffusent de telles fausses informations le font avant tout pour des raisons idéologiques, et une grande partie d’entre eux militent pour un camp politique. Les théories conspirationnistes Ces affirmations qui visent à expliquer des événements par l’intervention de puissances cachées sans en apporter la moindre preuve sont moins fréquentes que les autres types d’intox. Les rumeurs et pièges à clics Ces légendes urbaines ou rumeurs dépourvues de fondement forment une catégorie à part. Les canulars et articles satiriques Les relais des fausses informations Des réseaux de pages Facebook sensationnalistes.