Nouveautés de la veille. Comment les jeunes s’informent sur Facebook. Les clés pour bien s'informer sur le web par Hervé Brusini. Voici comment les jeunes français consomment de l'information sur Facebook. Temps de lecture: 7 min Facebook est devenu un lieu central des activités culturelles, informationnelles et communicationnelles sur internet.
Au troisième trimestre 2016, d’après les chiffres communiqués par Facebook, il y aurait 30 millions d’utilisateurs actifs mensuels en France dont 24 millions sur le mobile (et 20 millions d’utilisateurs actifs quotidiens). De quoi encourager institutions, associations et médias à l’investir pour y promouvoir et y véhiculer les contenus qu’elles produisent. Comment les jeunes s’informent-ils? C’est la grande énigme pour les médias en quête d’un renouvellement des audiences: que veulent les jeunes?
Comment s’informent-ils, sur quelle(s) plateforme(s), à quelle fréquence? Les réseaux sociaux et plus particulièrement Facebook ont révélé un nouveau continent à conquérir, celui des « jeunes ». Un défi loin d’être gagné dans un paysage numérique morcelé et ultra concurrentiel. Deux études récentes nous éclairent sur les pratiques des 18-24 ans.
La première est américaine, elle est publiée par la Knight Foundation et concerne la consommation de 52 adolescents et jeunes adultes. Comment s’informent les jeunes. Les jeunes s’intéressent-ils à l’actualité ?
Jean-Marc Merriaux : Oui, les jeunes s’intéressent à l’actualité mais ne la suivent pas sur les médias traditionnels (presse écrite, radio). Ils s’informent essentiellement sur Internet et notamment les réseaux sociaux, tels que Facebook et dans une moindre mesure Twitter. Ils vont également chercher l’information sur Youtube ou Daylimotion, des sites de vidéo qui n’ont pas de lien avec l’actualité.
Seuls les enfants entre 6-10 ans continuent à lire des journaux destinés à leur âge, comme Mon petit quotidien ou 1 jour 1 actu. La presse jeunesse connaît un beau succès, mais c’est aussi parce que les parents contrôlent encore la consommation numérique à cet âge. Pourquoi délaissent-ils les médias traditionnels ? J. Qu’en est-il de la télévision ? J. Comment les élèves s'informent-ils aujourd'hui ? S'informer, ça s'apprend: enseignants et journalistes, travaillons ensemble!
Malbouffe de l'info, indigestions au buffet des chaînes en continu, fièvres fanatiques, gangrènes complotistes...
Bien s'informer est devenu une question de santé publique. Dans la France de l'après-Charlie, cette évidence s'impose. Renforcer l'Education aux médias et à l'information, comme l'a annoncé en janvier dernier la ministre de l'Education nationale, Najat Vallaud-Belkacem, est donc logique. Mais alors que la Semaine de la presse à l'école du Clemi a clôturé sa 26e édition il y a quelques jours, n'est-il pas temps de réfléchir autrement à l'information et à l'éducation ?
L'enjeu est crucial. Pour la qualité du "vivre ensemble", bien s'informer est devenu aussi important que bien manger. Quelle est la maladie la plus insidieuse qui menace une société? Alors dépassons cet acronyme un brin désuet, EMI (pour Education aux médias et à l'information), en décalage avec un monde où l'information se déverse par torrents, partout, en tout temps. Mais pitié, pas de catéchisme républicain! Comment s’informer via les réseaux sociaux. Facebook, Twitter, Snapchat… Les réseaux sociaux sont de plus en plus souvent utilisés comme source d’information.
Un tiers des Suisses sont devenus des «indigents médiatiques» La proportion de Suisses qui ne consomment que des informations gratuites, au coup par coup, lors de catastrophes et d’attentats, représente 30% des utilisateurs de médias, révèle l’étude sur la qualité des médias dévoilée jeudi à Berne.
Cette proportion n'était encore que de 20% en 2009. Ces «indigents médiatiques», comme les appelle l’étude, sont le plus important groupe d’utilisateurs de médias en Suisse. Ils devancent les «surfeurs globaux» – des consommateurs d’informations connectés en permanence, avide de nouvelles qualitatives, mais manquant de temps pour consulter les médias traditionnels. Le nombre de surfeurs globaux a progressé de 4% depuis 2009 pour atteindre 21% des utilisateurs. Toutes les autres catégories (abonnés aux journaux papiers de qualité, lecteurs de nouvelles locales ou de boulevard etc.) ont régressé plus ou moins fortement. Vision du monde «simpliste» L’apport du service public.
Les «indigents médiatiques», une menace pour la démocratie. Suisse numérique • Un tiers des Suisses sont des «indigents médiatiques» révèle une étude.
Plutôt jeunes, pas très bien formées, ces personnes consacrent peu de temps à s’informer, fréquentent volontiers les réseaux sociaux et sont davantage susceptibles d’être manipulées que d’autres groupe de la population. Ces comportements constituent une menace pour la démocratie. Il est temps de donner l’opportunité à chaque jeune de bénéficier d’un enseignement d’éducation aux médias tout au long de leur scolarité. Evaluation de l'information sur internet : enjeux, défis, questions et méthodologies. Le fact-checking par l'AFP. Vrai ou fake.
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