Les tableaux de comportements, les récompenses et autres bons points ne peuvent pas être bientraitants. - Apprendre à éduquer. En tant que parents ou enseignants, nous pouvons être tentés d’utiliser des tableaux de comportements, des récompenses ou autres bons points pour que les enfants fassent ce que nous leur demandons.
Ces techniques éducatives reposent sur une sorte de transaction marchande : l’enfant fait une action contre une récompense désirée, sous une forme ou une autre (ex : des bons points qui peuvent être cumulés et échangés contre un cadeau; de l’argent…). L’idée est de modifier le comportement de l’enfant en lui faisant miroiter une récompense qui lui fait suffisamment envie pour qu’il passe à l’action (par exemple : se brosser les dents contre une étoile collée sur le tableau des récompenses). Que faire de notre colère de parent ? Crédit illustration : freepik.com La colère est une émotion saine Quand avons-nous déjà dit que les parents doivent parler calmement lorsque ça bouillonne à l’intérieur ?
– Haïm Ginott Faber et Mazlish accordent beaucoup d’importance à l’idée de ne pas de retenir notre colère en tant que parents. Elles rappellent qu’essayer d’être patient quand on est fâché, c’est comme appuyer d’un pied sur le frein et de l’autre sur l’accélérateur. Il est possible d’exprimer de la colère sans violence en se reliant aux valeurs fondatrices de la parentalité bienveillante et en restant en contact avec notre intention de mettre fin aux comportements inappropriés des enfants tout en préservant leur dignité et la nôtre en même temps. Il s’agit de chercher des solutions pour que chacun dans la famille soit traité avec dignité, sérieux et respect. Exprimer la colère sans violence Le langage de la colère sans insulte ne vient pas facilement. Violences éducatives : la « loi anti-fessée » est promulguée. Gifles, coups, châtiments corporels, et aussi humiliations, insultes, brimades, moqueries...
La loi relative à l'interdiction des violences éducatives ordinaires, dite « loi anti-fessée », a été définitivement adoptée. Elle est publiée au Journal officiel du 11 juillet 2019. La loi précise en effet que l'autorité parentale s'exerce sans violences physiques ou psychologiques. C'est notamment l'article du Code civil qui est lu à la mairie lors des cérémonies de mariages. Elle introduit également la prévention des violences éducatives ordinaires dans le Code de l'action sociale et des familles, en créant une obligation de formation pour les assistantes maternelles. Le texte n'est pas assorti de nouvelles sanctions pénales, la maltraitance des enfants étant déjà punie de peines pouvant aller jusqu'à 20 ans de prison.
Exercice de l'autorité parentale. Les enfants ne sont pas des manipulateurs. Les enfants ne peuvent pas maîtriser leurs émotions avant 6/7 ans Que l’enfant soit un nourrisson, qu’il ait 2, 3 ou 6 ans, on entend très souvent des propos reflétant des rapports de force entre parent et enfant : “Il me teste.
Elle le fait exprès pour m’énerver. Il me fait marcher. Elle joue la comédie ! “. Pourtant, les enfants sont incapables de maîtriser leurs émotions avant 6/7 ans. Le comportement est un message : développer des compétences plutôt que punir les comportements indésirables des enfants. Dans leur livre Le Cerveau qui dit oui , Daniel Siegel et Tina Payne rappellent que les comportements, surtout indésirables, sont des messages.
Ils alertent sur les compétences qui manquent aux enfants. Le comportement problématique est en réalité un message, où l’enfant nous dit : “J’ai besoin de développer une compétence dans ce domaine, pour l’instant, je n’arrive pas à faire ça correctement. – Siegel et Payne Cette approche nous invite donc à réfléchir à ce que nous voulons apporter à nos enfants quand ils ont des réactions indésirables. Cela suppose de moins se concentrer sur la répression des émotions et la suppression des comportements inappropriés (par des techniques comportementales du type punition/ récompense) mais sur l’apprentissage de compétences qui permettraient de rendre ces attitudes moins fréquentes.
Autorité. Respect. Messages contraignants.
Parent manipulateur. Punition. Perte de contrôle. Violences éducatives. Parentalité positive. 10 suggestions pour inciter les enfants à ranger. 1.Avoir recours à l’humour Plus c’est rigolo, plus c’est farfelu, plus ce sera efficace pour surmonter les crises ou les blocages des enfants.
Par ailleurs, ce qui est drôle et inattendu est mémorisé plus facilement. Un message passé avec humour nous facilitera la vie aujourd’hui mais aussi les jours suivants car il présente deux avantages : défaire les résistances des enfants,ancrer le message dans leur mémoire. Il est par exemple possible de faire parler le coffre à jouets (« J’ai faim ! 2.Jouer à ranger Transformer la tâche en jeu introduit des émotions positives là où il y a d’habitude opposition et friction. Dans cette optique, on peut : lancer des défis (« je parie que u n’arriveras pas à remettre les livres dans la bibliothèque avant que j’ai rangé les vêtements », « combien de jouets pouvons-nous mettre dans le sac en deux minutes chrono ? 3.Ecrire une note Par exemple : « S’il te plaît, accroche moi au porte manteau.
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