" Jocelyne Porcher
"On est en train de tourner une page anthropocentrique du rapport entre l’humain et l’animal. Car l’anthropocentrisme place l’humain à part et au-dessus du reste des animaux. On se dirige maintenant vers un « zoocentrisme » en considérant que l’humain est un animal comme les autres, et que nous sommes plus essentiellement animaux qu’humains et plus vivants que rationnels." Etienne Bimbenet
"Le choix de ne pas manger de la viande est un choix légitime tant qu’il reste individuel." Paul Ariès, politologue citoyen très remonté contre la nouvelle tendance au véganisme, « idéologie perverse », « cheval de Troie des biotechnologies ».
Des scientifiques ont créé un steak à partir de cellules humaines. Temps de lecture: 2 min — Repéré sur The Science Times Aux États-Unis, des scientifiques ont créé un steak de viande à partir de cellules humaines, que chaque personne pourrait créer seule chez elle.
Ce projet s'appelle The Ouroboros Steak, en référence au symbole égyptien qui représente un serpent se mordant la queue. Des prototypes de ce projet sont actuellement exposés au Design Museum de Londres, à l'occasion de la remise de prix du «Beazley Designs of the Year». Cette viande humaine a été fabriquée pour répondre aux diverses critiques formulées à l'encontre de l'industrie de la viande cultivée. En effet, celle-ci utiliserait parfois du sérum de veau fœtal (SVF), un liquide obtenu à partir du sang du fœtus de la vache.
Andrew Pelling, scientifique et créateur du Ouroboros Steak, explique d'ailleurs dans une interview que le sérum de veau fœtal coûte extrêmement cher (son prix pouvant atteindre plus de 700 euros par litre) et qu'il va à l'encontre du bien-être des animaux. Qui est l'animal ? [Corinne Pelluchon] Demain, quelle viande mangerons-nous? [Monde Festival] Viande rouge et cancer : le risque ne justifie par l'arrêt ? Pas besoin de modifier sa consommation de viande rouge et de charcuterie pour protéger votre santé, clament de nouvelles recommandations publiées dans les annales de médecine interne américaines.
Surprenantes conclusions, alors que les autorités de santé et les institutions expertes redoublent plutôt d'effort pour faire passer le message inverse ! Si ces nouvelles recommandations peuvent paraître séduisantes, mieux vaut cependant ne pas céder à leur appel, expliquent à Sciences et Avenir des spécialistes du sujet. Ne rien changer à sa consommation, des recommandations surprenantes Les adultes devraient "continuer de consommer de la viande rouge (…) et de la viande transformée" : la conclusion de ces nouvelles recommandations est surprenante ! "Depuis quelque temps, des organisations médicales et scientifiques battent le tambour que la viande rouge et la viande transformée sont mauvaises pour la santé", semblent ironiser dans un éditorial attaché à l'article Tiffany S. Projet de conception ou de rénovation d'un abattoir. Une opportunité pour améliorer les conditions de travail et le bien-être animal.
Manger des animaux ou pas ? Oui, je le confesse, je travaille dans la génétique.
L’augmentation de 70% de la production alimentaire mondiale dans les quelques très courtes années qui nous séparent de 2050 est une absolue nécessité. Parce qu’à cette date, notre toute petite planète portera plus de 9 milliards d’humains, dont vous et moi probablement, et nos enfants certainement, qui voudront légitimement manger à leur faim. L’amélioration génétique des végétaux et des animaux est l’un des principaux leviers pour relever cet immense défi. Dois-je être fier de ma minuscule contribution à cette œuvre si gigantesque et si pressante, et dont l’objectif me paraît si noble ? Ou, au contraire, dois-je me sentir coupable de participer à la vulgarisation de techniques issues des dernières connaissances sur le génome ?
Végés, flexis, viandards, voici 5 raisons de vous réconcilier. Sur les réseaux sociaux, la guerre est déclarée.
Les vegans ne manquent pas une occasion d’empaler les viandards. Et réciproquement. Votre magazine joue les médiateurs, et donne 5 raisons d’enterrer la hache de guerre. Dans les forums, sur des pages Facebook et bien sûr aussi dans les commentaires de nos articles, le combat est rude. D’un côte du ring, ceux qui ne touchent jamais à un produit issu d’un animal voire se refusent à toute forme d’exploitation animale. Réduire sa consommation de viande: pourquoi? Les faits sur la viande et le cancer Les preuves scientifiques probantes s'accumulent quant au lien entre la consommation de viande rouge et le cancer colorectal.
On estime que consommer 100 g de viande rouge quotidiennement accroît le risque de 29 %. D'autres études suggèrent également une augmentation des risques du cancer de l'oesophage, du pancréas, des poumons, de l'estomac, de l'endomètre et de la prostate. Les viandes transformées - la charcuterie par exemple - augmentent aussi le risque de cancer. Dissonance cognitive et paradoxe de la viande. Vous avez peut-être déjà entendu parler de ce terme qui désigne un mal très répandu dans nos styles de vie actuels.
Alors voyons un peu de quoi il s’agit: Il y a dissonance cognitive lorsque les faits et la réalité sont en contradiction avec nos croyances. Cela crée un inconfort psychologique que nous cherchons à réduire. Lorsque les croyances sont profondément ancrées, la plupart d’entre nous vise à les conserver intactes face à une réalité dérangeante. Nous mettons en place des processus psychologiques inconscients. Les croyances collectivement partagées sont prises pour des vérités indiscutables par tous, donc elles sont indiscutées.
Pour illustrer cette définition, rien de mieux qu’un exemple parlant: » le paradoxe de la viande » : Ne pas vouloir de mal aux animaux et cependant s’en nourrir, jouir des avantages que cela procure (bénéfices gustatifs, bénéfices en termes d’intégration sociale… ), causant de la sorte leur souffrance et leur mort. Je hais la cruauté animale. Maëlle Roques. Pourquoi les végétariens nous rebattent les oreilles. Il était une fois au pays merveilleux du boudin blanc, des animaux aux joues roses qui se prélassaient gaiement dans des prairies bien grasses.
Ils se nourrissaient de grain qui croustille sous la dent et d’herbe qui fond sous la langue. Ce serait donc ça, la recette secrète de beaux jambons lisses et soyeux. Ça, c’est ce que les publicités pour la viande aiment bien nous raconter, enfin à peu de choses près. Voici pourquoi je (re)mange de la viande. Je suis devenue végétarienne il y a cinq ans, par conviction écologique.
Aujourd’hui, je remange de la viande... par conviction écologique. J’ai renoncé aux cuisses de poulet et au rôti de veau en 2010, lors d’un séjour au Chiapas mexicain. Là-bas, dans les montagnes, des communautés rurales mal nourries cultivent d’arrache-pied des lopins caillouteux pour y faire pousser du café. Et à moins de dix kilomètres, dans des plaines fertiles, des milliers de vaches paissent, attendant d’être réduites en steaks congelés pour le marché états-unien. Vision saisissante d’un système agricole absurde. En avril dernier, je suis partie en vélo à la rencontre des paysans. Première étape : chez Polo, mes tripes vacillent Aux Molles, le vent ariégeois balaie inlassablement les collines vertes. . « Quand nous sommes arrivés, il n’y avait que des ronces ici, rien d’autre ne poussait », me raconte Polo. Droits des animaux.
Végétarisme. Véganisme. Antispécisme. Cause animale. Éthologie. Empreinte nutritionnelle. Protéines animales. Books. Livres. Podcasts. Les animaux sont-ils des personnes comme les autres ? Interdit d'interdire.