» Thomas Gaon. Médicaments pour le traitement de la dépendance au cannabis. Cannabis : haute teneur en THC, haut risque de dépendance ? Une étude longitudinale prospective publiée dans Drug and Alcohol Dependence. Depuis quelques années, le statut légal du cannabis évolue partout dans le monde.
L’Uruguay, premier pays du monde à avoir légalisé le cannabis en 2013, a été suivi par certains états des Etats-Unis, et récemment par le Canada en octobre 2018. En France, la culture, l’achat la vente et l’usage de cannabis sont interdits depuis la loi de 1970. Pourtant, un aspect crucial de ces questions législatives parait écarté du débat : faut-il instaurer un taux maximal de Tétrahydrocannabinol – THC, l’un des principaux composés du cannabis, responsable des effets psychoactifs – contenu dans le cannabis proposé à la vente ? Cette question parait d’autant plus pertinente que ce taux a augmenté régulièrement depuis 20 ans, passant en moyenne de 3,5% en 1994 à 12,30% en 2012. Un nouveau médicament d'aide au sevrage du cannabis (RTBF) Des scientifiques ont trouvé un nouveau médicament capable de réduire les symptômes désagréables liés au sevrage de cannabis.
Une étude américaine du VA Connecticut Healthcare System, publiée dans le journal Lancet Psychiatry, prouve qu’il est désormais possible de réduire les désagréments liés à l’arrêt de consommation de cannabis par le biais d’un nouveau médicament. Pour cette étude, les chercheurs ont sélectionné un échantillon de soixante-dix hommes et leur ont administré un traitement durant un mois. Mise en garde sur la combinaison alcool-cannabis. L’organisme estime qu’il n’a pas été suffisamment question dans l’espace public de ce qu’il qualifie de «synergie renforçatrice qui existe entre ces deux produits».
«C’est la première fois qu’à Noël et au Nouvel An, le cannabis est légal au Canada et donc il nous a semblé important de mettre les gens en garde contre le fait que quand on consomme de l’alcool et du cannabis en même temps, l’effet de l’un et de l’autre ne s’additionnent pas; ils se multiplient», a fait savoir le directeur général d’Éduc’alcool, Hubert Sacy, en entrevue avec La Presse canadienne. Dans une publication mise en ligne sur son site internet, Éduc’alcool fait valoir qu’avec cette combinaison des effets dépresseurs de l’alcool et du cannabis, «le jugement, le temps de réaction et la coordination sont particulièrement affectés alors que la conduite automobile est absolument contre-indiquée». Cannabis avant alcool On y décrit notamment la possibilité d’effets différents selon l’ordre de consommation.
Cannabis : certains des effets néfastes sont en fait réversibles ! Mémoire, intelligence... en 2013 nous vous alertions sur les dégâts à long terme qui guettent les adolescents fumeurs de marijuana.
Or, certains effets se rétablissent à l'arrêt de la consommation, montre une nouvelle étude. En février 2013, Science & Vie alertait sur les probables méfaits à long terme du cannabis consommé régulièrement durant l'adolescence (voir S&V n° 1145, p. 70). Mais bonne nouvelle ! Voilà à présent qu'une expérience s'intéresse aux effets cognitifs à court terme de cette drogue chez les jeunes. Quels impacts cognitifs, physiques et psychologiques après réalisation d’un sevrage chez des consommateurs anciens de cannabis et de tabac. Les consommations de tabac et de cannabis exposent à des effets délétères sur le plan cognitif, physique (mortalité, comorbidités médicales générales) et psychologique.
Néanmoins, nous ne savons pas encore si ces effets persistent ou disparaissent après un court sevrage chez des personnes ayant consommé ces substances sur le long cours. Dans cette étude australienne, qui a inclus des consommateurs anciens de cannabis et de tabac (moyennes respectives de 32 et 37 ans d’usage de substance, avec un début des consommations vers l’âge de 20-25 ans), ces chercheurs ont voulu évaluer les effets à court terme d’une abstinence de ces substances, en comparant ces personnes à la population générale après réalisation d’un court sevrage.
Ils ont ainsi effectué pour plusieurs mesures après sevrage : capacités cognitives (mémoire, apprentissage, attention, capacité à inhiber son comportement, capacité à contrôler son comportement) et la santé physique et psychologique. Tabac et Cannabis, une association de malfaiteur… Il est courant de retrouver chez les usagers de cannabis un usage concomitant de tabac.
Certaines données de la littérature montrent qu’il est plus difficile pour les fumeurs de réduire ou d’arrêter leur consommation de cannabis. Quels sont les signes d'une surconsommation de cannabis ? Le cannabis a beau être une drogue qui a une limite très haute d’overdose, sa surconsommation peut avoir certains effets.
Certains sont bénins (une sieste improvisée par exemple), mais la limite de savoir si on a trop fumé ou pas est souvent floue. La consommation de cannabis, et donc sa surconsommation, affectent le système endocannabinoïde, un système interne au corps humain qui régule plusieurs fonctions comme le sommeil, l’appétit, la mémoire, etc… La « foncedalle » est un bon exemple, mais l’abus de cannabis peut également avoir des effets plus néfastes à long terme.
Comment savoir si je fume trop de cannabis ? Voici quelques symptômes d’une consommation excessive d’herbe ou de hash : Modification des relations avec les personnes à cause de la consommation. Gènes de l’horloge et dépendance au cannabis. Les addictions sont des pathologies complexes d’origine multifactorielle, associant des facteurs environnementaux et individuels.
Parmi ceux-ci, les facteurs génétiques ont actuellement une place importante dans le cadre de la recherche portant sur les troubles liés à l’utilisation d’une substance. En effet, l’identification de marqueurs biologiques pourrait améliorer le dépistage et la prise en charge des patients présentant des conduites addictives. Selon l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), environ 200 millions de personnes dans le monde consomment ou ont consommé du cannabis, correspondant à environ 3% de la population entre 15-64 ans. Le cannabis est souvent mis en avant par les usagers comme un facteur pouvant réguler leur sommeil. Mais les liens entre ces troubles et les conduites addictives sont bidirectionnels. Dépendance au cannabis : hypothèse pharmacocinétique. Le cannabis serait la substance psychoactive qui illustre le plus clairement la question des facteurs individuels dans l’apparition d’une dépendance.
Cette grande variabilité inter-individuelle se lit à travers une extrême diversité des effets ressentis mais également d’une perception sociétale divisée concernant les troubles liés à son usage. Cette hétérogénéité est le fait aussi d’un produit complexe : par sa chimie, sa pharmacocinétique, son action réceptorielle, son rôle dans la maturation cérébrale et ses effets épigénétiques. Dépendances physiques. Tabac. Santé et alcool.