" Alain Astier. Pénurie de médicaments et rupture d’approvisionnement, Bruno Bonnemain. La pandémie de Covid-19 a non seulement entraîné une saturation des hôpitaux mais également créé une très forte tension sur les stocks de médicaments, à tel point que, le 31 mars 2020, l’Alliance des hôpitaux européens (qui regroupe neuf structures hospitalières de premier plan dont, pour la France, l’AP-HP – Assistance publique-Hôpitaux de Paris) alertait les gouvernements que, « en plus du besoin d’équipements de protection individuelle et de ventilateurs, le besoin le plus urgent est désormais celui des médicaments nécessaires aux patients en soins intensifs ».
Elle constatait que « les stocks hospitaliers existants de relaxants musculaires, de sédatifs et de médicaments analgésiques sont consommés rapidement et avec un réapprovisionnement insuffisant », menaçant d’une rupture complète à brève échéance si rien n’était fait [1]. Entre contraintes sanitaires et contraintes économiques Pharmacie centrale de France (entre 1880 et 1890) © Wellcome Library, London. Les faux médicaments, Marc Gentilini. Les deux auteurs sont fortement impliqués dans l’action contre le trafic de faux médicaments au sein de la fondation Chirac pour l’accès à une santé et des médicaments de qualité (M.
Gentilini en est le délégué général) et dans l’Opals (Organisation panafricaine de lutte pour la santé, qu’il préside). Au mois de septembre 2015, les États membres de l’Organisation des nations unies adoptaient à New York dix-sept « objectifs de développement durable » pour « transformer le monde » et assurer « un avenir meilleur et plus durable pour tous » d’ici à 2030 [1]. « Permettre à tous de vivre en bonne santé » constitue le troisième de ces objectifs ambitieux, qui s’inscrivent dans la continuité des « Objectifs du millénaire pour le développement » érigés au début des années 2000 [2]. Gorgée amère, Adriaen Brouwer (c.1605-1638) Mais cette avancée majeure pourrait être compromise par un fléau : le trafic de faux médicaments [3]. Un phénomène d’une ampleur insoupçonnée Contrefaçon ou falsification ? Génériques -Médicaments : la prise en charge évolue. Les conditions de prescription et de remboursement des médicaments lorsqu'il existe des génériques pouvant les remplacer ont changé au 1er janvier 2020, ainsi que l'a prévu la loi de financement de la sécurité sociale pour 2019.
Service-public.fr vous explique. La prescription Si le médecin souhaite prescrire un médicament princeps (original) dont l'équivalent existe sous la forme d'un générique, il doit obligatoirement préciser sur l'ordonnance la mention « non substituable » et la raison de sa décision de ne pas autoriser la substitution par le pharmacien. Trois situations médicales peuvent justifier ce refus et autoriser le recours à la mention « non substituable » : À l'attention des pharmaciens, un arrêté paru au Journal officiel du 6 février 2020 a introduit une 4e mention pour leur permettre de justifier la délivrance d'un médicament princeps même lorsque que le médecin n'a pas indiqué la mention « non substituable » :
Même faible, le surdosage de paracétamol est dangereux. Avaler une grande quantité de paracétamol d’un seul coup peut provoquer une hépatite fulminante, la plupart du temps mortelle.
C’est pour cette raison qu’en Angleterre, ce médicament est fréquemment utilisé dans les tentatives de suicides. Mais dépasser les doses autorisées de façon régulière se révèle également particulièrement toxique pour le foie, selon une étude publiée le 23 novembre dans le British Journal of Clinical Pharmacology. Sur 663 patients hospitalisés pour des lésions hépatiques graves provoquées par le paracétamol, les trois quarts avaient absorbé une dose massive de paracétamol. Le quart restant avait juste ingéré des quantités supérieures aux doses thérapeutiques (c’est-à-dire plus de 4 grammes par jour) sur les sept derniers jours, principalement pour calmer des douleurs.
Les auteurs de l’étude ont constaté que ces surdosages réguliers étaient plus dangereux pour les personnes que l’intoxication massive en seule fois. Médicaments. Pharmacologie.
Antibiotique. Médicaments antidouleurs. Psychostimulants. Psychotropes. Drogues. Automédication. Medication. Risques liés à l'automédication. Alicaments. Dissociation. L’effet rebond. Podcasts.