Pensée de groupe. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
La pensée de groupe (en anglais groupthink) est un phénomène psycho-sociologique de pseudo-consensus survenant parfois lorsqu'un groupe se réunit pour penser et prendre une décision : le groupe se donne l'illusion de penser un problème et de parvenir à une décision bonne, alors qu'en réalité la pensée individuelle et collective est paralysée par des mécanismes nocifs de dynamique de groupe. (Note : pour clarifier, on pourrait donc nommer cela non-pensée de groupe.) Le phénomène a été décrit par William H. Whyte dans Fortune en 1952. Irving Janis, en 1972, approfondit et détaille ensuite ce concept qui décrit le processus selon lequel les individus d'un groupe ont tendance (plutôt considérée comme péjorative) à rechercher prioritairement une forme d'accord global plutôt qu'à appréhender de manière réaliste la situation.
Définition[modifier | modifier le code] La définition de Janis[1] est : Les huit symptômes de la pensée de groupe : Comment prendre de bonnes décisions et éviter la pensée de groupe ou le conformisme ? Recevez un extrait de notre guide de survie aux réunions pour transformer vos réunions en moments funs et productifs !
L’effet janis, vous connaissez ? Non non, ce n’est pas le nom d’un de nos derniers icebreakers inspiré par la chanteuse Janis Joplin. Même si, il n’est pas bien compliqué de s’imaginer ce que cela pourrait donner si nous utilisions des substances douteuses ou autres breuvages alcoolisés pour débuter une réunion. Bref… Nous parlons ici d’Irwing Janis, un chercheur en psychologie qui a étudié dans les années 1970 (1972 pour être tout à fait exact), ce qu’on appelle le phénomène de pensée de groupe ou « groupthinking » en anglais, dont l’une des conséquences est le consensus mou lors d’une prise de décision.
Le groupthinking ou les dangers du travail en groupe. Vous le savez, nous croyons dans le potentiel du collectif, nous pensons qu’ensemble nous sommes plus créatifs et meilleurs.
Ok, ceci étant dit ne soyons pas angéliques, un groupe ce n’est pas un vaccin contre l’échec. Il est possible d’être très mauvais ensemble, et parfois c’est pire que d’être seul. Finalement, comme tout ce qui est puissant, un groupe ça peut être dangereux, il faut savoir le conduire au risque d’aller droit dans le mur. Voici donc quelques effets pervers que l’on peut retrouver lorsque l’on mène des travaux de groupe ou des ateliers. Mieux vaut les connaitre pour mieux les éviter. C’est l’exemple extrême du phénomène de groupthinking…Mais c’est quoi le groupthinking me direz-vous ? Nous avions évoqué ce phénomène lorsque nous vous avions parlé du livre « L’intelligence créative au delà du brainstorming« . C’est ce phénomène qui amène les membres d’un groupe à rechercher à tout prix un consensus au détriment de la qualité de la décision. Encouragez vos collaborateurs à penser DI-FFE-RE-MMENT ! Selon un sondage Gallup de 2015, 68% des employés ont déclaré qu’ils ne se sentaient pas engagés au travail, un chiffre stable depuis plus d’une décennie.
Pourtant, quand les gens rejoignent une société, ils sont désireux de tout donner, alors qu’est-ce qui peut expliquer que la lune de miel tourne souvent au supplice et explique ce désenchantement ? Francesca Gino, Professeur à la Harvard Business School étudie le comportement au travail et avance une hypothèse: les nouvelles recrues ressentent la pression pour se conformer à la culture de l’entreprise et à ses normes.
La conformité peut générer de l’inauthenticité Pour se conformer, de nombreux employés, délibérément ou inconsciemment, expriment des émotions, donnent leurs opinions, et se mettent en accord avec les idées qui semblent les plus populaires, même si elles ne reflètent pas exactement leur vrai Moi ou pour paraitre agréables dans une équipe. Encourager la « Non-conformité constructive » Laurence, IFLP. Humain, (jamais) trop humain. Voilà, c’est dit et redit depuis longtemps par les sciences humaines et sociales, mais maintenant par le sacro-saint management relayé par les Échos : l’entreprise n’appartient nullement aux actionnaires.
Ils sont propriétaires d’actions, mais pas de la personnalité morale de l’entreprise. Et pourquoi un actionnaire spéculateur, court-termiste, qui nie l’intérêt de l’entreprise au profit du sien propre, aurait-il les mêmes droits qu’un actionnaire privilégiant le long terme ? Cette gouvernance folle des dernières décennies est en train de susciter quelques contre-offensives enfin entendues par les milieux « autorisés ». D’ici à ce que ces derniers lisent l’ouvrage de Jacques Lecomte, les Entreprises humanistes (Les Arènes, 2016)… Je sais bien que nous sommes en février et que les vœux sont passés. Là aussi, les ouvrages se démultiplient pour prouver, statistiques à l’appui, l’inefficacité et la dangerosité des entreprises oubliant la valeur de l’humain.
Conformisme social. Paradoxe d'Abilène. Distorsion de perception. Radicalisation. Micromanagement.