La crise existentielle chez les enfants surdoués. Source : Supporting Emotional Needs of the Gifted (SENG) via Davidson Institute, « Existential depression in gifted individuals », via The Unbound Spirit reprise de la traduction par : Photo par Claire Gibbs. « D'après mon expérience, les personnes surdouées et talentueuses sont plus susceptibles de connaître une forme de dépression qu'on appelle une crise existentielle.
Bien que quiconque puisse traverser un épisode de crise existentielle suite à un décès important ou la peur de perdre un proche, qui met en évidence le caractère éphémère de la vie, les personnes ayant une grande capacité intellectuelle sont plus enclines à avoir spontanément une crise existentielle. Parfois, cette crise existentielle est liée à l’expérience de désintégration positive évoquée par Dabrowski (1996). La crise existentielle est une dépression qui survient quand un individu affronte certaines questions fondamentales de l’existence. Comment pouvons-nous aider nos brillants jeunes à faire face à ces questions ? La dépression existentielle chez les surdoués par James T. Webb. Voici un texte rédigé par James T Webb sur le site de SENG (Supporting Emotional Needs of the Gifted – Répondre aux Besoins Emotionnels des Surdoués).
J.T. Webb se consacre depuis longtemps à la recherche et à l’accompagnement des surdoués (que ce soit en consultations privées ou cliniques). Il a créé SENG en 1981, et est par ailleurs auteur de près d’une centaine de communications et de livres sur le sujet. Ses titres et participations sont nombreux, et il a été reconnu comme l’un des 25 psychologues américains de référence sur le sujet du surdon. Les surdoués ont tendance à expérimenter un certain type de dépression, connue sous le nom de dépression existentielle. Bien qu’une épisode de dépression existentielle puisse survenir chez n’importe qui à l’occasion d’une perte majeure ou la peur d’une perte qui met en lumière l’aspect fini et éphémère de la vie, les surdoués sont plus vulnérables à ce genre de dépression qui les atteint plus facilement.
La mort est inévitable. Si seulement j'avais su (Mary Elaine Jacobsen) Cet article est déjà paru sur Talentdifferent, mais en anglais seulement… En voici la traduction.
Il s’agit au départ d’un article édité en ligne sur le site de l’Université de Duke – Programme d’Identification des Talents Le texte qui suit permet de mettre en lumière quelques « techniques » de base à maîtriser pour créer des passerelles avec un monde qui fonctionne différemment. Il aborde le surdon, non seulement de façon très décomplexée, mais surtout de façon très pragmatique. Mary Elaine Jacobsen est psychologue clinicienne. Elle est l’auteur d’un livre consacré aux adultes surdoués (Gifted Adults : Liberating everyday genious – 2000) dans lequel elle s’attache à identifier des pistes de développement personnel pour les surdoués adultes. Peu importe leur parcours, tous confessent qu’ils se sont sentis incompris pendant des années ; qu’ils se sont ennuyés, mis en retrait, qu’ils ont été paralysés par le doute ; et aussi qu’ils ont eu à se battre avec la solitude. Precoce. Nos fragilités sont une force. Jusque-là, tout allait bien.
Depuis neuf mois, nous vivions comme en apesanteur. Choyé, aimé, nourri, flottant voluptueusement dans une poche tout confort. Cette improbable bulle commença soudain à nous enserrer de manière imprévisible et clairement désagréable. Il nous fallut alors trouver une issue, traverser un canal inconnu, comprimé comme une éponge. Et naître sous d’autres latitudes, selon d’autres règles. Ce paradis perdu, où tous nos besoins étaient satisfaits sans le moindre effort, est à la source de notre première fragilité. Paradoxalement, nous vivons dans une société ultracompétitive, qui nous exhorte à être toujours plus forts, refoulant notre vulnérabilité, assimilée à de la faiblesse. Une source de lien et de créativité A lire Du bonheur d’être fragile de Jean-Claude LiaudetL’auteur, psychanalyste et psychosociologue, engage à se reconnaître fragile pour s’accepter et évoluer en accord avec soi (Albin Michel, 2007).
Témoignages. Trouble bipolaire. Trouble bipolaire ou dépression. Dépression et épisodes maniaques Dans le trouble bipolaire, les phases de dépression alternent avec les épisodes maniaques.
Au cours d'un épisode maniaque, le patient est anormalement gai, euphorique. Il a des idées de grandeur, croit qu'il va devenir un grand écrivain, chercheur, homme politique..., parfois ne dort que peu ou plus... Ses idées se bousculent, il passe du coq à l'âne, est survolté, se met à faire des achats impulsifs et excessifs. Autant dire que la vie sociale et profesionnelle devient impossible. Un diagnostic difficile à poser La grande majorité des troubles bipolaires débutent par un épisode dépressif, ce qui complique généralement l'établissement du diagnostic de trouble bipolaire.
Comment identifier une dépression bipolaire? Un certains nombres d'indications peuvent orienter vers un trouble bipolaire (aussi appelée "dépression bipolaire"): Importance du bon diagnostic. Bi-polaire.