Rapport dactivite 2018. Conventions de Genève et Protocoles additionnels. Rapport dactivite 2018. « Il faut casser le mythe que tous les réfugiés veulent venir en Europe » La Croix : Vous prônez l’évacuation des réfugiés emprisonnés en Libye pour les réinstaller dans des pays proches de leur pays d’origine.
Pourquoi ? Vincent Cochetel : Il faut casser le mythe que tous les réfugiés veulent venir en Europe : 85 % d’entre eux, à travers le monde, sont dans les pays de premier asile, qui sont limitrophes de leur pays d’origine. Ils ne bougent pas en attendant la paix, ils veulent rentrer chez eux. Ils ne veulent pas poursuivre leur voyage vers l’Afrique du nord ou l’Europe. Le HCR demande aux États européens de s’engager sur la réinstallation des réfugiés comme solution de protection, comme ils l’ont fait pour 20 000 personnes en Méditerranée ces deux dernières années.
Sea-Watch, Sea-Eye, une nouvelle génération d’ONG Dans les centres de détention libyens, le HCR opère une sélection entre ceux qui sont réfugiés et ceux qui ne le sont pas, afin de savoir si on va pouvoir les réinstaller dans un pays tiers. Berne identifie les réfugiés grâce à leur portable. Nombreux sont les requérants d'asile qui ne peuvent pas prouver leur identité.
Dans le cadre d'un projet pilote, le Secrétariat d'Etat aux migrations (SEM) a contrôlé les téléphones mobiles et les ordinateurs portables des réfugiés pour vérifier leur identité. «Une atteinte à la vie privée», dénonce l'Organisation suisse d'aide aux réfugiés (OSAR) Le SEM a examiné 565 appareils et leurs données de novembre 2017 à mai 2018, sur une base volontaire de requérants d'asile arrivés dans les centres de Chiasso (TI) et de Vallorbe (VD). Dans 15% des cas, des informations utiles sur l'identité ou l'itinéraire des réfugiés ont été trouvées.
Le porte-parole du SEM Daniel Bach a confirmé l'existence d'un rapport interne sur ce projet pilote, comme l'ont rapporté samedi des journaux du groupe Tamedia. Base volontaire Selon lui, jusqu'à trois quarts des demandeurs d'asile en Suisse ne peuvent prouver leur identité avec des papiers d'identité officiels. Un tribunal allemand empêche le transfert en France d’une demandeuse d’asile et de sa fille. Libye : nous attaquons l’Etat français en justice.
Migrants : « Les ONG ont sauvé l’honneur de l’Europe en Méditerranée » 200 manifestants bloquent la gendarmerie de Felletin pour empêcher l'expulsion d'un jeune Soudanais - Felletin (23500) - La Montagne. Grosse chaleur et forte tension ce lundi, devant la gendarmerie de Felletin en Creuse.
Nordeen Essak, un jeune Soudanais accueilli et protégé depuis huit mois, avec trois autres compatriotes, par les habitants et la municipalité de Faux-la-Montagne, y est entré à 15h30, en vue d'une expulsion imminente. En fin d'après-midi, environ 200 personnes, venues de Faux et du plateau de Millevaches étaient massées devant les grilles. Les accès à la gendarmerie ont été bloqués par les manifestants. Des militaires, notamment du PSIG d'Aubusson, sont arrivés en renfort à Felletin. Des ordres ont été donnés en fin d'après-midi par le commandant du groupement de la Creuse pour libérer l'accès. Un soutien qui s'était déjà manifesté lors d'une première convocation à Royère-de-Vassivière Tous les recours auprès de la préfecture de la Creuse, engagés par des élus locaux et les habitants, semblent avoir été épuisés.
Ce qui explique l'accélération de la procédure d'expulsion. Les interprètes afghans, un scandale français. Deux journalistes dénoncent le sort des interprètes afghans de l’armée française en Afghanistan, dans un livre enquête, « Tarjuman, une trahison française », publié mercredi 6 février.
Lors son départ d’Afghanistan, entre 2012 et 2014, la France a refusé d’accorder un visa à la majorité de ses auxiliaires abandonnés à leur sort, jusqu’à l’intervention d’une association. Il se fait appeler Saidullah, un nom d’emprunt, de peur qu’un voisin le reconnaisse. Dans une autre vie, il était interprète de l’armée française en Afghanistan. De 2009 à 2013, cet Afghan éduqué a accompagné les patrouilles en opération. « C’est un traître », dit-on désormais de lui, au village où il a grandi. En 2016, une quarantaine de talibans ont pénétré dans la maison familiale. La famille de Saidullah vit désormais à Jalalabad, seconde ville d’Afghanistan. « Ma famille a été persécutée en Azerbaïdjan parce que j’ai demandé l’asile en France »
L’État expulse des sans-papiers en hélico privé.