"Agnotologie", création d’ignorance. En 1969, un mémo secret de l’industrie du tabac a été révélé au public.
Le mémo appelé « Fumer et la santé », avait été écrit une décennie plus tôt par la compagnie de tabac Brown & Williamson. Le mémo a révélé plusieurs tactiques employées par les géants du tabac pour contrer les « forces anti-cigarettes ». L’une des sections les plus révélatrices du mémo , se penche sur la façon de commercialiser les cigarettes au public : « Le doute est notre produit, car il est le meilleur moyen de rivaliser avec la « réalité des faits » qui existe dans l’esprit du grand public. Il est également le moyen d’établir une controverse » Cette révélation a piqué l’intérêt de Robert Proctor, historien des sciences, de l’Université de Stanford, qui a commencé à analyser les pratiques des entreprises de tabac et comment elles avaient semé la confusion sur le fait que le tabagisme cause le cancer. « J’explorais comment les industries puissantes pouvaient favoriser l’ignorance pour vendre leurs produits.
"Cancel culture" et non-communication. Ce concept un peu nébuleux provient tout droit des Etats-Unis où cette culture de l’effacement consiste surtout à blâmer publiquement une marque, une personnalité ou même un simple quidam pour des propos ou des postures jugées contraires à des causes indiscutables ou à une certaine forme de bien-pensance (elle-même pourtant sujette à des subjectivités très variables).
Celui-ci a connu un indéniable essor avec les réseaux sociaux où des communautés minoritaires ou des groupuscules activistes peuvent alors donner de la voix et tenter d’incurver les faits en leur faveur et au détriment de la cible ostensiblement visée. Si de vraies avancées ont parfois pu être obtenues (comme le mouvement Me Too), la pratique n’est pas exempte de dérapages préjudiciables annihilant toute communication entre les parties prenantes. J.K. Rowling, écrivaine et maman du célèbre Harry Potter, fait partie de ces figures publiques aux prises avec la « cancel culture ». Cogner pour annihiler Antony Freda/NYT Sources. Le "woke" et le marxisme culturel. Texte d’opinion publié en primeur sur notre site.
Des gens d’affaires québécois m’ont récemment demandé de leur expliquer qu’elle est la signification du terme « woke » ainsi que le sens du concept de « marxisme culturel », et pourquoi ce dernier est devenu très prévalent, y compris au sein de médias que l’on pourrait par ailleurs à première vue ne pas associer au marxisme culturel. « Woke » est un terme de slang américain dérivé du verbe « wake » (s’éveiller). Il est devenu populaire ces dernières années pour désigner les personnes qui sont « éveillées » ou « conscientisées » à toutes les injustices, et ce dans la perspective du marxisme culturel. Le marxisme culturel est quant à lui un mouvement philosophique qui tire son origine dans les écrits du théoricien marxiste italien Antonio Gramsci (1891-1937) et des théoriciens de l’École de Francfort.
Céder à l'ultra société de consommation? Aujourd'hui, c'est le début des soldes !
C'est donc le jour idéal pour vous raconter l'histoire de Greta Taubert, une jeune allemande qui, pendant un an, a renoncé à la société de consommation. En effet, selon elle, « notre système économique repose sur la perspective d'une croissance infinie, mais notre monde écologique est limité ». Et malheureusement, ce n'est pas totalement faux ! On a beau être un site high-tech, il n'est reste pas moins vrai que notre société de consommation s'emballe de plus en plus au point de nous faire acheter un téléphone portable à 700€ tous les ans !
Anthropométrie à la psychologie raciale. La biologie, qui dispose des connaissances impressionnantes de la vie sous toutes ses formes, a été depuis toujours mise en disponibilité afin de contrôler plus étroitement le cours entier de la nature et, qui pis est, d'améliorer la race humaine.
Cet objectif n'est pas nouveau. Car le propre de l'homme, n'est-il pas de transformer tout ce qui l'entoure, de manipuler le milieu dans lequel il vit et de parvenir même à modifier les espèces végétales ou animales qui lui seront utiles. Fondée sur une connaissance de plus en plus précise des mécanismes du monde inanimé et du monde vivant, cette action de l'homme est devenue aujourd'hui plus efficace. De ce pouvoir nouveau, certains en ont fait usage à bon escient.
D'autres, par contre, ont assigné et assignent jusqu'à maintenant des chiffres de pourcentage sur ce qui relève de l'inégalité des races humaines. La fausse mesure de l'homme Les préjudices raciaux existent depuis aussi longtemps que l'histoire humaine nous est connue. Pour l’inconscient collectif, la vie doit se transmettre. Edith Vallée, auteure de Pas d’enfant dit-elle (2005) et docteure en psychologie, livre son analyse sur ces femmes qui ont tourné le dos à la maternité.
Vous étudiez depuis longtemps les femmes qui ont décidé de ne pas avoir d’enfant. Comment ce choix de vie a-t-il évolué ainsi que sa perception par la société ? J’ai commencé à travailler sur ce sujet dans les années 70. A cette époque, ne pas vouloir d’enfant était perçu comme une abomination.