Activisme digital. Jeudi, 26 novembre, 2020 à 11:26 -Par : Najlae El Ouazzani- Rabat – Facile, rapide et peu engageant, le lancement des pétitions et des campagnes de boycott sur le net est devenu aujourd’hui un acte anodin.
Grâce à la flambée du web et la montée en puissance des médias sociaux, n’importe quel internaute peut lancer une campagne, du moment qu’il définisse des objectifs et des revendications précis et réalisables. Que se cache-t-il derrière la réussite de cet activisme digital ? Avec l’avènement de Facebook, Twitter, Instagram … et la démocratisation des smartphones et des ordinateurs, le digital est devenu un outil de mobilisation. Aussi, l’action militante en ligne est souvent appuyée par des hashtags qui nomment les mouvements. En avril 2018, plusieurs produits de grande consommation marocaine ont été la cible d’une campagne de boycott au Maroc. Micro-ciblage politique. Début 2018, le scandale Facebook/Cambridge Analytica a fait la une des journaux et sensibilisé un large public à l’existence de la publicité politique ciblée en ligne.
À première vue, le scandale concernait « simplement » une atteinte massive à la protection des données causée par une entreprise qui avait recueilli sans autorisation les données de 50 millions de profils Facebook. Mais cette entreprise d’analyse de données avait travaillé à la fois pour la campagne électorale de Trump aux États-Unis, et pour la campagne Leave avant le référendum sur le Brexit au Royaume-Uni. Le scandale a donc mis en lumière les manipulations politiques possibles via la pratique du micro-ciblage, faisant naître une question : le micro-ciblage pourrait-il, à long terme, saper la démocratie électorale ? Socialisation anticipatrice. La liberté d’un individu dépend de son niveau de conscience politique.
Elle liée en particulier à la conscience qu’il a d’avoir des droits, à sa capacité à les exprimer dans un cadre collectif et à les faire valoir. L’individu peut prendre en charge sa liberté et ses droits en travaillant à faire évoluer les structures sociales. Cela exige qu’il ait juste conscience de sa situation mais aussi que cette conscience soit partagée par ceux qui vivent la même situation que lui. L’espace de liberté qui existe au niveau de l’individu n’a d’effet réel qu’à ce prix.
Il faut, pour que l’individu soit réellement libre, que sa conscience critique soit partagée. Dans nos sociétés, il y a un renouvellement constant et régulier des éléments composant les classes sociales et plus particulièrement de la classe ouvrière. Le premier niveau de ce cadre est celui de l’histoire. Ignorant de faits contredisant nos fausses croyances. Ça s’appelle la foi Plus il y aura de ces gens, plus grand sera le risque de voir une dictature apparaître dans un pays donné.
Théorie du complot. Une théorie du complot (ou les néologismes complotisme ou conspirationisme) est une expression d'origine anglaise, définie pour la première fois en 1945 par Karl Popper, qui dénonce comme abusive une hypothèse (en anglais theory) selon laquelle un événement politique a été causé par l'action concertée et secrète d'un groupe de personnes qui croyaient avoir intérêt à ce qu'il se produise, plutôt que par le déterminisme historique ou le hasard.
Pour Peter Knight, de l'université de Manchester, « un petit groupe de gens puissants se coordonne en secret pour planifier et entreprendre une action illégale et néfaste affectant le cours des événements »[1]. L'objectif étant de détenir ou de conserver une forme de pouvoir (politique, économique ou religieux). Les cinq règles de la rhétorique conspirationniste. Nier la complexité du réel, établir des corrélations factices, éliminer des vérités irréductibles à la théorie, établir une structure mythique de l’histoire, identifier les signes du complot… : telles sont, selon Emmanuel Taïeb, les cinq règles de la rhétorique conspirationniste.
Nudges : incitations vertueuse, flicage invisible? Adopter des comportements vertueux « à l’insu de son plein gré » grâce à de petits coups de pouce psychologiques : tel est le principe des nudges, une théorie comportementale venue des États-Unis et qui vient d'être récompensée par le prix Nobel d'économie attribué à Richard Thaler.
Le journaliste 2.0: jamais sans mon smartphone! Étiquettes : contenu web, formats éditoriaux, ressources Outre Manche, le journaliste 2.0 inspire beaucoup de conversations.
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