Nouvelles techniques de procréation. Innovation & Technologie. Anecova développe un dispositif qui révolutionne la fécondation in vitro. Etre élu «pionnier technologique» par le World Economic Forum (WEF) relève de l'exploit.
Chaque année, le WEF en choisit une quarantaine dans le monde. Lors des années précédentes, Google, Business Objects ou Napster avaient été distinguées. Deux sociétés romandes ont été retenues cette année. Il s'agit d'Innovative Silicon et Anecova, fondée par Martin Velasco, un «business angel», et Pascal Mock, un spécialiste en médecine de la reproduction. La troisième société suisse est à Bâle: Mondobiotech, active dans le traitement des maladies pulmonaires. Basée au Parc scientifique d'Ecublens avec des laboratoires à Epalinges, Anecova a développé un dispositif permettant de féconder et développer des embryons in vivo.
Lors d'une procréation médicalement assistée, un ovule imprégné par un spermatozoïde est mis pendant trois à cinq jours dans un incubateur. Après trois jours, le dispositif est retiré de l'utérus et les embryons sont évalués. Les nouvelles méthodes de procréation et leur impact sur la famille - Université de tous les savoirs. Le défi éthique des nouvelles techniques de reproduction - Les nouvelles limites du vivant. Les progrès de la médecine ont permis de repousser les limites de la procréation.
La loi française - à la différence de celles de nombreux pays voisins - n'en tire pas pour autant les conséquences qui devraient en découler pour les donneurs, les receveurs et leurs enfants. Il est possible aujourd'hui de faire venir un enfant au monde par la coopération de trois personnes (au moins) : deux futurs parents et un donneur. Ce peut être un donneur de sperme, une donneuse d'ovocyte, un couple donneur d'embryon et, enfin, dans les pays qui autorisent la gestation pour autrui (GPA), une donneuse de gestation. En France, les services de procréation médicalement assistée (PMA) organisent cette coopération. De fait, il ne s'agit pas d'une « procréation » au sens classique du terme, car les deux futurs parents ne procréent pas ensemble, l'un des deux étant stérile. Manipulation génétique. Chimiothérapie inhalée. Contre les maladies. Inovations. Au niveau de l'oeil.
Theses. Thèse de doctorat en Recherche clinique, innovation technologique, santé publique Résumé Les différences de réponse médicamenteuse entre patients sont fréquentes, conduisant souvent à des difficultés à cibler la fenêtre thérapeutique et optimiser le traitement.
Les médicaments courants sont efficaces pour seulement 25% à 60% des patients. Des nanorobots capables de libérer des médicaments dans le corps par le contrôle de l’esprit – Intelligence Artificielle et Transhumanisme. Qui aurait pu penser que les cafards pouvaient venir en aide à l’humanité ?
Les scientifiques de la Bar-Ilan University, avec l’aide du Interdisciplinary Center en Israël, ont conçu des nanorobots injectables, et ils les testent sur ces petites créatures. Étonnamment, cette technologie contrôle la libération de médicaments nécessaires au cerveau pour le fonctionnement même de ce dernier. Nanomédecine: un robot mille-pattes pour transporter des médicaments dans le corps. VIDEO. En matière de nanotechnologie, on n’arrête pas le progrès.
Dernière prouesse en date : un mini robot mille-pattes capable de délivrer un médicament à un endroit précis du corps sans abîmer au passage les tissus environnants, ce qui pourrait s’avérer particulièrement révolutionnaire dans le traitement des tumeurs notamment. Ce bijou technologique a été mis au point par des roboticiens de l’Université municipale de Hong Kong, rapporte une étude parue le 26 septembre dans la revue Nature Communications. Un mille-pattes robotique D’une épaisseur de 0,15 mm, la bestiole est dotée de pattes pouvant s’allonger d’environ 0,65 mm. Leur minuscule espacement et leur très grand nombre lui permettront de déplacer aisément dans le corps humain en limitant les contacts, comme si le robot glissait.
Nanomédecine, où en est-on? Présentés comme une révolution il y a quelques années, les nanomédicaments font aujourd’hui l’objet de nombreuses études et essais cliniques.
«Les nanoparticules représentent un champ de recherche immense dans le cadre de presque toutes les maladies, comme le cancer, Alzheimer, Parkinson et même l’acné», confirme le Professeur Francesco Stellacci, directeur du Laboratoire des nanomatériaux supramoléculaires et interfaces de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL). Sur le plan international, de nombreux groupes de chercheurs ont déjà obtenu des résultats réjouissants, notamment pour les tumeurs au cerveau et les cancers du foie, grâce à des nanoparticules. Si la nanotechnologie représente un potentiel énorme, c’est parce que de nombreuses maladies commencent à un niveau nano. Nanotechnologies : vrais espoirs et fausses promesses - Nanomédecine. La médecine est un secteur particulièrement friand d'innovations technologies, surtout lorsqu'elle se situent à la frontière entre la matière et le vivant.
On entrevoit ainsi un micro laboratoire de la taille d'une puce capable de faire un bilan sanguin détaillé du patient à partir d'une seul goutte de sang. Plus de problème d'artères bouchées par des dépôts de graisse grâce aux gaines nanoporeuses empêchant aux molécules d'adhérer. De réelles perspectives s'ouvrent sur des traitements totalement nouveaux, pour guérir le cancer, le diabète ou pour administrer des médicaments. Améliorer l'efficacité des médicaments Les médicaments classiques sont diffusés par le sang à travers tout le corps humain.
Mais si on les encapsulait dans une membrane nanoporeuse, on éviterait ainsi leur dilution dans le sang pendant le transport. Retrouver la vue. Mathieu Noury, La nanosanté. La médecine à l’heure des nanotechnologies. 1Dans ce livre, le sociologue canadien Mathieu Noury entreprend d’étudier la nanosanté, envisagée par lui comme l’ensemble des dimensions sociologiques constitutives des applications des nanotechnologies en médecine et leurs effets sur la santé et la société.
Ce nouveau modèle médico-social aurait comme spécificité de favoriser une privatisation des soins de santé et de faire émerger les conditions de possibilité d’une société de « consommateurs de santé » conforme à l’image véhiculée par la pensée politique néolibérale. L’étude s’appuie sur un ensemble d’entretiens menés avec des chercheurs français et canadiens spécialisés dans l’innovation biomédicale. Bioéthique : La France et les manipulations sur le génome. Cet article est un "plus numérique" du daté mai 2019 de Sciences et Avenir (numéro 867, daté mai 2019), à paraître jeudi 25 avril 2019.
Comme elle doit légalement le faire tous les 7 ans, la France s'est engagée dans le 3e processus de révision de la loi de Bioéthique (1994). A l'issue du rendu du rapport d'information par le député Jean-Louis Touraine –faisant état de 60 propositions–, le gouvernement élabore un projet de loi qui devrait être présenté avant l'été au Parlement. Des discussions qui ont désormais pour toile de fond l'annonce polémique, en novembre 2018, par le chercheurs chinois Jiankui He de la naissance en Chine de jumelles après intervention sur leur génome à l'aide de l'outil génétique Crispr-Cas9.
Une manipulation qui a soulevé une vague d'indignation internationale. Une telle intervention pourrait-elle être, un jour, autorisée en France ? 2. La trop facile manipulation du génome humain. Aller au contenu principal 2.
La trop facile manipulation du génome humain. Vers des humains génétiquement modifiés. Ne plus se contenter de la grande loterie génétique qui dote chacun d'un patrimoine unique, hérité de nos parents et de leurs ancêtres... Qui n'a rêvé de pouvoir un jour rebattre ses cartes génétiques pour devenir plus beau, plus intelligent, en super bonne santé, voire rester jeune plus longtemps ? De retoucher les paragraphes qui déterminent nos capacités physiques et intellectuelles au sein du texte génétique (notre ADN) dans chacune de nos cellules ?
Bref, de modeler l'humain à volonté ?