« Regarder des vidéos en ligne émet autant de CO2 que l'Espagne » L'empreinte carbone du numérique, et en particulier du streaming vidéo, est énorme, et en hausse.
Comment limiter cet impact ? On en parle avec Maxime Efoui-Hess, ingénieur et auteur principal d’un rapport du Shift Project sur « l’insoutenable usage de la vidéo en ligne ». Le numérique consomme toujours plus. Il émet aujourd’hui 4 % des gaz à effet de serre au niveau mondial, soit davantage que le transport aérien civil, « et cette part pourrait doubler d’ici 2025 pour atteindre 8 % du total – soit la part actuelle des émissions des voitures », alertait en octobre 2018 le think tank The Shift Project dans son rapport Lean ICT - Pour une sobriété numérique dont nous nous faisions l’écho.
L’idée clé de ce rapport sur « l’insoutenable usage de la vidéo en ligne » ? Une dernière comparaison : le visionnage de vidéos en ligne a généré en 2018 autant de gaz à effet de serre (plus de 300 MtCO2e) que l’Espagne. Alors faut-il arrêter YouTube et Netflix ? « Climat : l'insoutenable usage de la vidéo » : le nouveau rapport du Shift. « Si l’on veut être sérieux avec les objectifs de transition énergétique, il est indispensable de prendre en compte l’impact du numérique, qui est en croissance exponentielle.
Cette analyse montre que c’est possible. »Matthieu Auzanneau, Directeur général, The Shift Project « Les opportunités du numérique étant précieuses, mieux les calibrer est essentiel pour en préserver l’utile. Être ‘sobre’ à l’échelle de notre société, c’est donc réinventer nos usages pour qu’ils soient compatibles avec les contraintes climatiques.
C’est un défi stimulant, et ce rapport m’a permis de commencer à le mesurer. »Maxime Efoui-Hess, auteur du rapport, The Shift Project Le numérique émet aujourd’hui 4 % des gaz à effet de serre du monde, et sa consommation énergétique s’accroît de 9 % par an. (Mise à jour de Juin 2020: Une analyse parue début 2020 a correctement pointé une erreur du Shift Project concernant l’impact sur le climat de la vidéo en ligne. Le coût écologique faramineux du streaming vidéo. Nous sommes responsables de la pollution numérique (oui, même vous) La démocratisation des technologies de l'information et de la communication (TIC) a généré une vague d'optimisme quant à l'impact des activités humaines sur l'environnement.
La thèse mettant en avant la dématérialisation des moyens de communication (ce qui implique moins de papier, moins d'énergie pour les transports, etc.) prévoyait et espérait une transition écologique grâce aux outils numériques. Un fléau plus large qu'on ne le croit Cette vague d'enthousiasme a subi un premier revers en 2007 quand Gartner Group, une entreprise américaine de conseil et de recherche spécialisée dans les nouvelles technologies, a évalué à 2% la part des émissions de gaz à effet de serre causées par les nouveaux médias numériques, soit «autant que le transport aérien, considéré comme l'un des plus polluants». De fait, la pollution numérique est souvent assimilée à l'énergie consommée par internet, et particulièrement par les centres de données.
Que puis-je faire pour limiter l’impact écologique de mes objets du quotidien ? Mercredi 29 septembre, l’Ademe, l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie, a publié un rapport accablant sur le poids environnemental des objets de consommation.
Mais faute de pouvoir vivre sans meuble et sans chaussures, que peut-on faire ? Selon le rapport publié mercredi 29 septembre par l’Ademe, la production et l’usage de votre téléviseur a mobilisé 2,5 tonnes de matières, soit l’équivalent en termes de pollution d’un aller-retour Paris-Nice en avion. Pire encore pour les vêtements et chaussures, qui polluent autant qu’une liaison transatlantique. Sans pour autant aller vivre dans une grotte, des gestes simples et des bonnes pratiques permettent de limiter cet impact. 1. Le livre papier, plus écolo que le livre numérique ? Les liseuses n’ont pas signé l’arrêt de mort du livre papier. Loin de là même. En ce début de XXIe siècle, le développement durable est partout : à la une des magazines, au menu des discussions onusiennes, au centre des préoccupations des maisons d’édition. Ces dernières ont d’ailleurs fait des efforts colossaux ces vingt dernières années pour mettre en place une filière soucieuse de l’environnement, entre plantations gérées durablement, papier certifié et réduction des transports.
Objectif pour elles : baisser l’empreinte carbone du livre papier. Objectif atteint, à en croire l’étude publiée par le cabinet Carbone 4. INFO E1 - Un guide "écolo geek" pour lutter contre la pollution du Net. Vous ne le savez sans doute pas, mais vous polluez plus que vous ne le pensez.
Les ordinateurs et les téléphones portables allumés toutes la journée bien plus d'énergie qu'on ne le croit. C'est aussi le cas des e-mails, qui émettent du CO2 même si on ne les imprime pas. C'est pourquoi Nicolas Hulot, le ministre de la Transition écologique, va lancer avant l'été un guide des bonnes pratiques, un guide "écolo-geek", selon les informations d'Europe 1. Car la bonne nouvelle, c'est qu'il existe des pratiques simples qui permettent de limiter la pollution numérique. Adoptez ces gestes pour un numérique écolo-friendly. (Crédit : DR) Regarder une vidéo en HD dans le train, écouter un morceau en streaming, changer son téléphone à la moindre égratignure… Nous ne le voyons pas, mais ces habitudes apparemment anodines coûtent cher à notre planète.
On estime que les technologies de l’information et de la communication représentent entre 2 à 10 % des émissions de dioxyde de carbone selon les études, avec un consensus autour de 4-5 %. Quand l'aviation ne dégage que près de 2 % des émissions de dioxyde de carbone. La pollution invisible du numérique.
Comment réduire l'empreinte carbone de ses e-mails ? En 2016, les data centers du monde entier ont consommé à eux seuls 416 térawattheures d'électricité.
En comparaison, la France entière a consommé 473 térawattheures au cours de la même période. "Tout le monde parle de 'cloud' ça semble sympathique et propre. Mais en définitive, ce 'cloud' finit dans un très grand bâtiment qui ne contient que des serveurs. Ils consomment d'immenses quantités d'électricité et cette électricité doit bien provenir de quelque part", tient à rappeler Gary Cook, spécialiste des technologies du numérique chez Greenpeace.
De bonnes résolutions à prendre Les solutions pour réduire notre empreinte écologique sur internet sont pourtant simples. GAFAM : de bons et de mauvais élèves. Transitions numérique et écologique, les effets sur la planète. Consommation numérique : la fabrique à CO2(.0) Nous parlions ici même, hier après-midi, du récent rapport du GIEC, qui met en garde contre un emballement du réchauffement à plus de 2 degrés.
Vous nous écoutiez, pour la plupart, via votre téléphone ou votre ordinateur, bref, sur un équipement numérique en podcast or pour obtenir ce podcast, hébergé sur un serveur de Radio France, l’acheminer jusqu’à votre téléphone, le lire, nous suivre sur Twitter, cliquer sur un certain nombre de liens. Imaginez-vous le montant de votre facture énergétique individuelle ?
C’est bien tout le problème du numérique qui représente aujourd’hui une part exponentielle de la consommation énergétique mondiale. Energie numérique : la fabrique à CO2.0 : c’est le coûteux problème que La Méthode scientifique va décortiquer dans l’heure qui vient. Numérique et écologie : les data centers, des gouffres énergétiques ? Les data centers, ces usines de la donnée qui abritent des milliers de serveurs informatiques, sont-ils des gouffres énergétiques ? Le numérique, qui a pris une place inédite dans nos vies, a lui aussi une empreinte écologique. Dans son ensemble, le secteur du numérique engloutissait près de 10% de la production électrique mondiale en 2015. Les data centers en accaparent 18%, selon une synthèse publiée fin 2017 par l'association négaWatt et reprise par le site GreenIT. À quoi servent ces centres de données et que penser de leur consommation d'énergie ?
Le récapitulatif de Sciences et Avenir. Les gestes simples pour réduire son empreinte écologique numérique, de la boîte mail au data center. S’il n’est pas possible d’effacer complètement son empreinte écologique quand on utilise Internet, il est en revanche aisé de diminuer très fortement l’impact environnemental de nos usages quotidiens.
Récapitulatif des gestes faciles et rapides à adopter, tant pour les particuliers que pour les professionnels œuvrant au sein de centres de données. Naviguer sur internet, organiser ses fichiers sur le cloud, ranger nos mails, passer le temps sur les réseaux sociaux ou nos smartphones… La moindre action liée à nos usages technologiques quotidiens, et aussi banale peut-elle sembler, a un impact considérable sur l’environnement. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : selon l’association Gesi, le web serait responsable de plus de 2 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre. La surconsommation numérique se révèle insoutenable pour l'environnement. La croissance exponentielle du numérique constitue une menace pour le climat et les ressources naturelles, révèle The Shift Project.
Le think tank recommande d'adopter urgemment un scénario de sobriété numérique. "Hors de la sobriété, point de salut. On aura beau faire tous les gains d'efficience, ils n'absorberont pas la croissance des usages", explique Hugues Ferreboeuf. Cet expert a dirigé un groupe de travail sur l'impact environnemental du numérique pour le think tank The Shift Project. Les conclusions de ses travaux ont été dévoilées jeudi 4 octobre lors d'un colloque. Alors que le numérique est perçu comme ayant des effets systémiques positifs, notamment par son accompagnement de la transition énergétique, la dizaine d'experts mobilisés montre au contraire que, dans ses usages actuels, il constitue un risque pour le climat et les ressources naturelles.
Surconsommation numérique Il faut dire que la consommation actuelle du numérique explose. Impact environnemental du numérique, des scientifiques tirent la sonnette d'alarme. Dans un article publié sur le journal du CNRS, des chercheurs dénoncent la pollution invisible du net. Le numérique représenterait, ainsi, à lui seul environ 10 % de la consommation mondiale. Les données immatérielles que nous consommons et produisons quotidiennement ont une empreinte écologique bien réelle. Face au gouffre énergétique que représente le Big Data, les scientifiques tirent la sonnette d’alarme. Protégez l'environnement en modifiant vos habitudes numériques.
Comment le numérique pollue dans l'indifférence générale. On peut désormais tout faire grâce au numérique : regarder la télévision en replay ou en streaming, écouter des millions de titres de musique, stocker nos milliers de photos dans le cloud, discuter en vidéo pendant des heures sur WhatsApp ou Messenger, piloter les équipements de sa maison, jouer en ligne... Le tout, bien sûr, grâce à nos nombreux appareils connectés (téléviseurs, ordinateurs, tablettes, smartphones, montres, enceintes...).
Avec les années, ces outils sont devenus de plus en plus puissants pour accompagner les nouveaux usages et supporter une consommation toujours plus folle de données. L'écologie et le numérique. Impact environnemental du numérique, des scientifiques tirent la sonnette d'alarme. Nouveau Monde. Comment réduire l'impact environnemental du numérique au quotidien ? #AlertePollution Rivières ou sols contaminés, déchets industriels abandonnés… Vous vivez à proximité d’un site pollué ?
Cliquez ici pour nous alerter ! Quatre grammes de CO2. C'est ce que génèrerait en moyenne chaque e-mail envoyé. Un chiffre qui peut grimper jusqu’à 50 grammes avec une pièce jointe, selon l'Ademe. Guide pratique face cachee numerique.