Apprendre par les pairs: quand l'apprenant devient partenaire. L'enseignement n'est plus seulement du ressort du ''Maître''.
Une réalité qui s'impose malgré la réticence d'un bon nombre d'enseignants et de pédagogues. L'apprenant est désormais un partenaire actif du dispositif d'apprentissage et non plus un simple consommateur ni la ''boîte vide'' qu'il faudrait remplir. L'apprentissage par les pairs rompt avec les approches pédagogiques traditionnelles et redéfinit les rapports régissant les éléments du triangle didactique, ''Maître- Elève- Savoir''. Tout se fait par les pairs: enseignement, apprentissage, accompagnement, entraide, mentorat, évaluation, conception de contenus pédagogiques...Mais attention à ''l'overdose''! Unige 15949 attachment01.
L'APPRENTISSAGE ENTRE PAIRS : SE FORMER ENTRE NOUS, PAR NOUS ET POUR NOUS. Savez-vous que la formation entre pairs comporte bien des attraits ?
L'apprentissage entre pairs pourra entraîner une modification du rapport de l'apprenant au savoir, il favorisera également l'émergence des savoirs informels tout en renforçant les modalités de collaboration de l'individu dans un collectif, une équipe par exemple. Si vous êtes consultant, formateur, apprenant, vous pouvez expérimenter l'apprentissage entre pairs dans une formation en présentiel (tout le long de la formation ou sur des temps dédiés) ou dans une formation à distance. Un petit billet PedagoForm pour re-visiter ce mode d'apprentissage déjà bien connu et rôdé. On désigne par "apprentissage par les pairs" la modalité d'apprentissage entre les individus d'un même groupe ou d'une même entité.
Mêlant mode participatif et mode collaboratif, l'apprentissage entre pairs comporte de nombreux avantages, même en mode présentiel. Echanger en petits groupes : vers l'empathie et la complémentarité. Davantages habitués à communiquer par médias interposés et très sensibles au jugement de l'autre, de nombreux apprenants sont en difficulté lorsqu'il s'agit d'échanger au coeur de la classe.
Ces jeunes (ou moins jeunes) ne parviennent pas toujours à trouver leur place dans la dynamique de groupe, ni même à alerter l'enseignant en cas d'incompréhension. Ils sont paralysés par le poids du groupe, vu comme un danger pour l'amour-propre. Le travail en petits groupes se révèle alors une solution intéressante pour établir un climat plus adapté, ainsi que pour envisager un problème dans sa complexité.
La collaboration, plus qu’une somme de cerveaux (même sociaux) C’est dans la salle de conférences de l’Institut français de l’Éducation qu’a eu lieu ce 18 novembre la huitième session du séminaire international de l’IFÉ : “Le “cerveau social” : Conception sociale de la cognition et dynamique du faire apprendre.
Trois débats avec Neil Mercer“. Un nouveau format laissant une large place à la discussion, puisque la présentation d’un intervenant le matin (Neil Mercer, Université de Cambridge) était suivie par celles de deux discutants l’après-midi (Andrée Tiberghien, université Lumière-Lyon 2 et Jean-Yves Rochex, université Paris 8). Venant de psycholinguistique et prêt à toute ouverture, Neil Mercer cherche, dans sa présentation intitulée “Education and the social brain: linking language, collective thinking and learning”, à faire des ponts entre la psychologie de l’éducation, les neurosciences et les apports théoriques de Vygotski.
Quelles ressources les enseignants peuvent-ils utiliser pour encourager l’apprentissage collaboratif ? Bibliographies du service Veille et Analyses, IFÉ. « Qu’est-ce que l’apprentissage collaboratif ?
Cet ouvrage tente de répondre à cette question de diverses manières. Tout d’abord, cette forme d’activité collective est comparée à une autre, l’apprentissage coopératif. Mais autant ce dernier s’apparente à une méthode ou une technique, autant l’apprentissage collaboratif ne peut être caractérisé ainsi vu la marge de manœuvre laissée aux personnes pour travailler ensemble, la forte autonomie dont elles disposent. Ensuite, deux versions de l’apprentissage collaboratifsont distinguées compte tenu de ses origines scientifiques (européenne et américaine). Elles donnent des orientations assez différentes à l’activité collective. What is Cooperative Learning? — Cooperative Learning Institute. Quelle place pour le groupe dans le triangle pédagogique. Faerber a présenté un tétraèdre pédagogique en ajoutant un nouveau pôle au triangle didactique : le groupe.
Ce modèle très riche a nourri ma réflexion. Je propose ici quelques ajustements et une lecture de ses différentes faces. Je cherchais à confronter la vision pédagogique présentée dans ce blog au triangle pédagogique de Houssaye et je suis tombé sur un article pertinent de Richard FAERBER présentant l’outil ACOLAD – Apprentissage COLlaboratif A Distance (on n’est pas très loin des PROjets péDAgogiques GEOdistribués qui ont initiés ce blog…) Faerber y présente un tétraèdre pédagogique représenté ci-dessous intégrant un nouveau sommet : le groupe !
Tétraèdre pédagogique de Faerber Cette figure me porte à réfléchir (et ça, c’est bien !). Pédagogie coopérative. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
La pédagogie coopérative repose sur une philosophie de l'instruction qui place l'élève en tant qu'acteur de ses apprentissages, capable de participer à l'élaboration de ses compétences en coopération avec l'enseignant et ses pairs. L'acquisition des connaissances résulte alors d'une « collaboration du maître et des élèves, et des élèves entre eux, au sein d'équipes de travail »[1]. What's Collaborative Learning? JTE v7n1 - Collaborative Learning Enhances Critical Thinking. Johnson and Johnson on Cooperative Learning. Outils numériques, travail collaboratif et formation. Le fait d’avoir donné récemment un cours sur le travail collaboratif et les technologies de l’information et de la communication (TICE) m’a fait réfléchir sur ce sujet, tandis que la pratique, le fait d’avoir à superviser un travail en groupe, m’a donné à voir de nouveaux types d’interaction.
J’aimerais partager les conclusions que je tire de cette expérience concernant la manière d’enseigner et de travailler. J’ai déjà abordé ces notions lors d’un premier billet où il était question des enjeux du travail collaboratif (ou parfois coopératif), et où je présentais quelques ressources sur les pratiques collaboratives dans l’enseignement. Approche actionnelle et web social. Former à et par la collaboration numérique : 1Le développement des outils collaboratifs, issus du web social, tels que les réseaux sociaux, les blogues, les wikis ou les forums traverse et recompose différentes sphères professionnelles.
Nous proposons de nous questionner sur les contextes et les enjeux de l’introduction de ces technologies dans le domaine de l’enseignement universitaire en communication. Nous partons du constat que les expérimentations pédagogiques des outils du web social dans les formations de cette discipline sont encore peu exploitées par les enseignants, alors que ces technologies collaboratives présentent l’opportunité de reconfigurer les dispositifs d’apprentissage. Certes, les étudiants sont formés à la communication numérique et maitrisent les logiciels d’infographie, de conception de sites multimédia ou la production de contenus pour des dispositifs numériques. 1.1.
L'APPRENTISSAGE ENTRE PAIRS : SE FORMER ENTRE NOUS, PAR NOUS ET POUR NOUS. Connectivisme (théorie de l'apprentissage) Une page de Wikiversité.
Notez qu'il existe aussi (#CCK09), les messages blog, et un . php ? Id = 522 forum de discussion à ce sujet. Mashups du bétail comprennent: [1]. François Taddei – Pour un nouveau modèle d’éducation. François Taddei Chercheur en biologie des systèmes à l’INSERM Filmé à l'Espace Pierre Cardin le 30 janvier 2010 Ingénieur devenu généticien, François Taddei est chercheur en biologie des systèmes à l’Inserm.
Il est également un spécialiste reconnu de l’évolution et milite pour des approches interdisciplinaires notamment sur les questions du vieillissement et de la longévité. Diplômé de Polytechnique et des Eaux et Forêts, François Taddei est devenu biologiste et directeur d’une unité de recherche à l’Inserm. Partager le travail. Il existe aujourd'hui bien peu de tâches professionnelles qui peuvent être accomplies par un seul individu. D'autant plus que la complexité des environnements, des processus et des réalisations nécessite désormais des compétences variées, difficiles à trouver en une seule personne.
L'élévation du niveau général d'éducation et la mise à disposition d'outils et de ressources de plus en plus nombreux et relativement faciles à appréhender, provoquent pourtant un retour en force du "faire soi-même". Ce qui implique un changement profond de culture, bien visible dans les FabLabs, ces laboratoires propices à l'innovation auxquels s'intéressent aujourd'hui nombre d'entreprises. Partager le travail, c'est aussi s'appuyer sur des pairs pour conserver son engagement et sa motivation. Les tâches à accomplir dans le cadre d'un apprentissage pratique ou intellectuel sont nombreuses, souvent ingrates et exigent du temps.