Nejm. Grandes tueuses : L'antibiorésistance. Grandes tueuses : Le virus Ebola. Grandes tueuses : La tuberculose. Dengue et chikungunya : des cellules minoritaires à la clé du contrôle de l’infection. Les cellules dendritiquescellules dendritiquesCellules présentatrices d’antigènes responsables du déclenchement d’une réponse immune adaptative. plasmacytoïdes, ou pDC (pour plasmacytoid Dendritic Cells), représentent moins de 0,5% des globules blancs de l’organisme.
Difficile d’imaginer qu’elles puissent jouer un rôle essentiel dans sa défense. Pourtant, de plus en plus d’études semblent l’indiquer. Dernière en date, celle tout juste publiée par une équipe Inserm* du Centre international de recherche en infectiologie (Ciri) de Lyon, en collaboration avec des collègues de l’Institut Pasteur de Paris et de Genentech à San Francisco. Cette étude montre que, bien que minoritaires, les pDC savent faire entendre leur voix quand il s’agit de sonner la charge contre les virus de la dengue ou du chikungunya, ce qui leur permettrait d’orchestrer une réponse immunitaireréponse immunitaireMécanisme de défense de l’organisme. efficace. Une réponse antivirale localisée Note.
Tuberculose. Contrairement aux formes extra-pulmonaires, la tuberculose pulmonaire est très contagieuse.
Quelques bactéries suffisent à propager l’infection. Le bacille de Koch se propage essentiellement par voie aérienne : une toux, un éternuement, un crachat, voire une simple discussion, projettent les bactéries dans l’air ambiant. Les personnes qui les inhalent deviennent à leur tour infectées. On estime qu’un patient infecté et non traité peut ainsi contaminer 10 à 15 autres personnes en l’espace d’une année. Les déplacements de population (migrations économiques, exils politiques, tourisme, mondialisation des échanges) favorisent la dissémination de la tuberculose sur toute la planète. Et si le principal réservoir de Mycobacterium tuberculosis est l’homme atteint par une tuberculose active, le bacille est très résistant : il peut par exemple survivre plusieurs semaines dans un crachat, ou plusieurs mois dans la terre.
La tuberculose est présente partout dans le monde. La transmission du VIH au niveau des muqueuses mise à nu. Les chercheurs ont ensuite mené une série d’expériences permettant d’analyser la cascade de signaux moléculaires induits par cette adhésion.
Ils ont alors constaté que la synase virologique active un récepteur présent à la surface des kératinocytes et connu pour jouer un rôle dans l’immunité innée : le récepteur TLR4TLR4Pour Toll Like Receptor, récepteur membranaire des macrophages, composant du système immunitaire inné. Cette activation déclenche une cascade de signaux impliquant plusieurs molécules, dont des microARN (mi-R 375). Elle aboutit à la production de cytokinescytokinesSubstance synthétisée par certaines cellules du système immunitaire, agissant sur d'autres cellules immunitaires pour en réguler l'activité. , molécules d’inflammation, et de chimiokines dont le rôle est d’attirer les cellules immunitaires.
"Au final, ce travail apporte plusieurs données importantes, résume la chercheuse. Ebola. Grandes tueuses : Les hépatites. Hépatite B. L’hépatite B chronique est une maladie qui reste silencieuse durant de nombreuses années.
Mais au cours cette période, le virus provoque des lésions au niveau du foie. Les cellules hépatiques infectées sont éliminées par le système immunitaire, puis peu à peu remplacées par un tissu fibreux cicatriciel. En l’absence de traitement, la fibrosefibroseRemplacement de tissus sains par des tissus cicatriciels. progresse et peut aboutir au développement d’une cirrhose. A ce stade, on parle d’insuffisance hépatocellulaire. La capacité du foie à assurer ses fonctions habituelles est limitée et les symptômes sont multiples : ictère (jaunisse), augmentation de la taille du foie, risque d’hémorragie de l’œsophage ou du tube digestif… A terme, la cirrhose peut évoluer vers un cancer du foie (hépatocarcinome ou carcinome hépatocellulaire).
Privilégier le dépistage précoce Le VHB peut être dépisté dès le troisième mois suivant l’infection. Traitement au long cours. Grandes tueuses : La rougeole. Grandes tueuses : Le paludisme. Paludisme : l’immunopeptidome au secours de la recherche vaccinale. La protéomique consiste à caractériser l’ensemble des protéines constituant par exemple une cellule.
Appliquée à l’étude des peptides antigéniques présentés par les cellules dendritiques, cet ensemble de protéines est nommé immunopeptidome. "Les cellules dendritiques internalisent les débris du parasite, les décomposent en peptides et les expriment à leur surface pour activer les lymphocytes" explique le chercheur. Dans ce travail, son équipe a recueilli des cellules dendritiques exposées à des globules rouges parasités par Plasmodium berghei. Après avoir spécifiquement récupéré les peptides antigéniques présents à leur surface, les chercheurs les ont caractérisés par spectrométrie de massespectrométrie de masseTechnique physique d’analyse permettant de détecter et d’identifier des molécules par mesure de leur masse, et de caractériser leur structure chimique..