Trois jours de fonte record au Groenland – {Sciences²} La masse d’air chaud qui a causé la seconde canicule de l’été en France est allé batifoler du côté du Groenland.
Résultat : une fonte record de glace. C’est ce que montrent les observations quotidiennes par satellite. Le 1er août, une grande partie de la surface de la calotte polaire était en fusion sous l’effet du passage de l’air chaud. Même si une partie de cette eau va regeler, une autre, notamment dans les zones proches du bord de la calotte va s’écouler jusqu’à la mer, soit en suivant la surface de la glace, soit en passant par des tunnels sous glaciaires. Ce dernier passage favorise d’ailleurs un autre phénomène par lequel la glace du Groenland va augmenter le niveau marin mondial : l’écoulement des « fleuves de glace » côtiers à l’origine de l’apparition des icebergs qui dérivent ensuite dans l’Océan Atlantique. Hypergéo. Assurer la sécurité alimentaire mondiale malgré le réchauffement climatique : le rapport du GIEC adopté. Au terme d’une session marathon, les Etats ont approuvé, mercredi 7 août, à Genève (Suisse) le rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) qui porte sur l’utilisation des terres.
Il doit être rendu public jeudi, avec, en toile de fond, la nécessité d’assurer la sécurité alimentaire d’une population mondiale croissante et la lutte contre le réchauffement. Les délégations des 195 pays membres du GIEC étaient réunies depuis vendredi, à huis clos pour examiner ce rapport spécial des experts des Nations unies (ONU) pour le climat consacré au « changement climatique, à la désertification, à la dégradation des sols, à la gestion durable des terres, à la sécurité alimentaire et aux flux de gaz à effet de serre dans les écosystèmes terrestres ». Lire notre analyse de ce rapport : Les experts du climat se penchent sur le rôle crucial des terres Débats menés par consensus Système alimentaire mondial Le dernier rapport avait secoué l’opinion publique.
Accueil - Observatoire national de la mer et du littoral. En 2050, il fera aussi chaud à Paris qu’à Canberra aujourd’hui. Alors que Paris vient de se déclarer en “état d’urgence climatique”, une étude parue le 5 juillet prévoit qu’en 2050 la capitale française connaîtra des températures similaires à celles de Canberra, la capitale australienne.
Le climat de Londres ressemblera à celui de Barcelone aujourd’hui. Une étude publiée par la revue scientifique Plos One le 5 juillet alerte sur les conséquences qu’aura le dérèglement climatique sur 520 grandes villes d’ici trente ans. En cause, “la hausse planétaire des températures, qui d’après certaines prévisions pourrait atteindre pas moins de 3,5 °C dans les villes européennes en été, et 4,7 °C en hiver”, explique The Guardian. Ces villes où il fera (vraiment) très chaud en 2050. Les villes situées dans l’hémisphère Nord sont celles qui vont connaître les évolutions climatiques les plus spectaculaires au cours des trente prochaines années.
Londres, Madrid, Zurich et Paris font partie du lot. Rendre plus concrètes les conséquences du changement climatique en cours : tel est l’objectif de l’étude conduite par des chercheurs de l’École polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ) sur les conditions climatiques qui pourraient affecter, d’ici 2050, 520 villes de plus de 1 million d’habitants. Jean-François Bastin, l’un des auteurs, explique au Financial Times : Understanding climate change from a global analysis of city analogues. Abstract Combating climate change requires unified action across all sectors of society.
However, this collective action is precluded by the ‘consensus gap’ between scientific knowledge and public opinion. Here, we test the extent to which the iconic cities around the world are likely to shift in response to climate change. By analyzing city pairs for 520 major cities of the world, we test if their climate in 2050 will resemble more closely to their own current climate conditions or to the current conditions of other cities in different bioclimatic regions. Even under an optimistic climate scenario (RCP 4.5), we found that 77% of future cities are very likely to experience a climate that is closer to that of another existing city than to its own current climate. Citation: Bastin J-F, Clark E, Elliott T, Hart S, van den Hoogen J, Hordijk I, et al. (2019) Understanding climate change from a global analysis of city analogues. Future cities. Climat : record de chaleur à Alert, au Canada, le point habité le plus au nord de la Terre.
Selon la météo canadienne, le mercure a atteint 21 °C dimanche dans cette base militaire établie à moins de 900 km du pôle Nord.
Toujours plus chaud. Le mercure a atteint 21 degrés Celsius dimanche à Alert (Canada), endroit habité le plus septentrional de la planète, à moins de 900 km du pôle Nord.
Th1. chap.2 Des ressources majeures sous pression... Th1. chap. 3 La France : des milieux métropolitains et ultramarins entre valorisation et protection.