La Nigériane Ngozi Okonjo-Iweala nommée directrice générale de l’Organisation mondiale du commerce. Son nom était attendu : la Nigériane Ngozi Okonjo-Iweala a été nommée à la tête de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), lundi 15 février, faisant d’elle la première femme et la première dirigeante originaire d’Afrique à la tête de l’institution.
Depuis sa création en 1995, l’OMC a été dirigée par six hommes : trois Européens, un Néo-zélandais, un Thaïlandais et un Brésilien. Seule candidate « Les membres de l’OMC viennent d’accepter de nommer la Dr Ngozi Okonjo-Iweala comme prochain directeur général de l’OMC. La décision a été prise par consensus lors d’une réunion spéciale du conseil général de l’organisation aujourd’hui », a annoncé l’OMC, une quinzaine de minutes après l’ouverture de la réunion. « Elle prendra ses fonctions le 1er mars et son mandat, renouvelable, expirera le 31 août 2025 », a fait savoir le gendarme du commerce mondial.
Economiste chevronnée, Ngozi Okonjo-Iweala, est une des femmes les plus puissantes du Nigeria. La dépendance vis-à-vis de la Chine fait flamber le prix du transport maritime. Une nouvelle menace plane sur l’économie, qui n’a rien à voir avec la guerre douanière entre les Etats-Unis et la Chine, ou la paralysie de l’Organisation mondiale du commerce (OMC).
La flambée des prix du transport maritime depuis l’Asie vers le reste du monde risque de ralentir les échanges et de perturber les chaînes de production. Le prix d’expédition d’un conteneur entre la Chine et l’Europe du Nord a été multiplié par cinq en un an, et dépasse désormais les 10 000 dollars (8 330 euros) sur le marché à court terme. Les montagnes du Sinaloa, royaume des « narcos » mexicains et siège d’une multinationale du trafic. Deux Jeep chargées d’hommes en armes attendent au détour d’une piste.
Dès que notre pick-up les rejoint, elles démarrent dans un nuage de poussière, et nous les suivons en pleine nuit. Quelques minutes plus tard, le convoi s’immobilise au milieu d’une carrière isolée. « O.K., tu peux descendre », annonce le conducteur. Dans la lumière des phares et le bruit des moteurs, dix silhouettes se déploient lentement autour de moi.
Cagoules noires, vestes de treillis, jeans, pistolets automatiques et fusils d’assaut… Ces sicarios (« tueurs à gages ») appartiennent au cartel de Sinaloa, l’une des plus grandes mafias du monde. Leur chef s’approche. Les secrets de la filière d’import-export de la drogue du cartel de Sinaloa, où « tout est une question d’offre et de demande » Mexique, l’empire des cartels (3/3).
Notre voiture s’engage en silence dans une impasse du centre de Culiacan, capitale de l’Etat du Sinaloa et fief du cartel du même nom. Miguel – les prénoms ont été modifiés –, le cadre de l’organisation chargé de m’accompagner dans mes déplacements importants sur son « territoire », a obtenu l’accord de son chef pour que je puisse étudier les mécanismes économiques du trafic de cocaïne et de fentanyl, deux drogues encore plus rentables que les produits (héroïne, marijuana et crystal meth) que le cartel élabore lui-même au Mexique. Au cœur de la ville, Miguel me conduit vers une maison banale. Une fois le moteur à l’arrêt, il baisse un peu la vitre fumée de sa portière. Durant plusieurs minutes, il écoute les bruits de la rue et observe dans le rétroviseur les rares allées et venues dans la pénombre. Le portail s’ouvre sur une cour vide.
La pandémie de Covid-19 accélère la mondialisation des services. Les activités de service ne sont plus à l’abri des délocalisations.
Sur les 1 233 emplois que veut supprimer Nokia en France, 80 % sont des postes d’ingénieurs en recherche et développement (R&D). Une partie serait délocalisée en Pologne ou en Inde, selon les représentants des salariés de l’entreprise. Technicolor a également annoncé, en juillet, vouloir supprimer 110 postes dans un de ses centres de R&D, en transférant son activité de développement de logiciel en Inde. Article réservé à nos abonnés Lire aussi Coronavirus : le télétravail pourrait accélérer la délocalisation des emplois qualifiés.
OMC - Les raisons d' un échec. « Et je vis Sisyphe qui [...] poussait un énorme rocher avec ses deux mains [...] jusqu'au sommet d'une montagne.
Et quand il était près d'en atteindre le faîte, alors la masse l'entraînait, et l'immense rocher roulait jusqu'au bas. Et il recommençait de nouveau. » Pascal Lamy aurait-il pris modèle sur le héros d'Homère ? Dès le lendemain de l'échec cinglant des négociations entre les 153 Etats membres de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), son directeur général jurait qu'il était prêt à reprendre son bâton de pèlerin, à condition toutefois que les pays désirent renouer les fils du dialogue. Or, pour le moment, rien n'est moins sûr, tant le rendez-vous de Genève a semé la désillusion. Certes, jamais, depuis sept ans, les négociateurs n'avaient été aussi près d'un accord, grâce à l'habileté de Pascal Lamy, qui a sorti de son chapeau non pas une baguette magique, comme à Hongkong en 2005, mais un texte de propositions quasi consensuelles.
Six décennies d'ordre commercial Opinions.