Les dernières Amazones : réflexions sur la contestation de l’ordre politique masculin pendant la Fronde. Voir Éliane Viennot, La France, les femmes et le pouvoir, t.
II Les résistances de la société (XVIIe-XVIIIe siècles), Paris, Perrin, 2008. Sarah Hanley, « La loi salique », dans Christine Fauré (dir.), Encyclopédie politique et historique des femmes, Paris, P.U. F., 1997, p 11-30. Fronde. Le fonctionnement de la cour de Versailles. Pourquoi la monarchie fut-elle défiée par la Fronde ? [Questions d'Histoire #06] LE CARDINAL DE RETZ : Portrait souvenir [RTF, 1961] Braver Mazarin. La duchesse de Bouillon dans la Fronde. 1 Voltaire 1751. 2 Michelet 1858. 3 Carrier 1997. 4 Cuénin 1987, Haase-Dubosc & Viennot 1991, Godineau 2003, Viennot 1991 et 2008, Viennot & Wilson-Che (...) 5 Éléonore-Catherine-Fébronie de Bergh est née en 1615 au château de Boxmeer, aux Pays-Bas espagnols. (...) 6 Marand-Fouquet 1997 et Riot-Sarcey 1991. 1La participation des femmes à la Fronde a été depuis longtemps soulignée.
Mais, de Voltaire1 à Michelet2, cette intrusion du féminin sur la scène politique a surtout servi à discréditer un mouvement de contestation qui n’aurait été entrepris qu’au profit des intérêts particuliers de quelques privilégiés. Cependant, la dérision ne saurait tenir lieu d’analyse et ne permet en rien d’expliquer le caractère à la fois massif et divers de l’implication des femmes de l’aristocratie dans la Fronde3. 7 Sur les circonstances et les enjeux de cette arrestation, Pernot 1994 : 160-166. 8 Béguin 1999. 9 Pernot 1994 : 104. 10 Voir Mazarin, Carnet xiv transcrit par V. Le cardinal de Retz et les femmes. 1« Je ne pouvais me passer de galanterie [1][1]Cardinal de Retz, Mémoires, Paris, Gallimard, « Folio », 2003,…. » Courroucée ou amusée, la critique rapporte souvent cette phrase, traitée dès lors comme un véritable aveu. Mais si les femmes ont joué un rôle important dans la vie du cardinal de Retz, comme on sait, ou comme on le dit, en revanche elles semblent jouer dans les Mémoires un rôle plus effacé, notamment dans la partie du récit qui nous occupe ici, jusqu’au 1er avril 1649 [2][2]Dans la mesure du possible nous nous cantonnerons à ce…, réserve faite bien entendu de la figure de la destinataire.
Duchesse de Longueville. Mémoires de Mlle de Montpensier. These are the Mémoires of Anne-Louise d'Orléans, duchesse de Montpensier (Mlle de Montpensier, usually called "la grande Mademoiselle"), one of the more endearing and beloved members of the French royal family.
I am entering the memoires from the 19th century edition of Adolphe Chéreul. The books, alas, are printed on the muck that passed for paper in that otherwise illustrious century and they are crumbling to dust even as I type. The text and most of the notes are in French. The notes by and large are biographical, so that if you know who someone is (or don't care), you won't want to look at the note. Avertissement de l'Éditeur (Chéruel) Première Partie Deuxième Partie « Dix-sept-ans de discontinuation et tout ce qui s'est passé pendant cette interruption peuvent m'avoir fait oublier beaucoup de choses; mais comme ce n'est que pour moi que j'écris, il n'importe.
Troisième Partie. Les salons littéraires de l’Ancien Régime : Des espaces critiques atypiques. Sous l’impulsion de Mme de Rambouillet – qui ouvre sa célèbre Chambre bleue en 1620 –, les salons littéraires s’instaurent au XVIIe siècle en centres de rassemblement incontournables de l’aristocratie française.
Lieux de convivialité où l’on s’adonne aux plaisirs des lettres, des arts et des sciences – avec plus ou moins de sérieux selon le ton donné par la maîtresse de maison –, ils ont une influence non négligeable sur la littérature. S’ils sont surtout connus en tant que lieux de création littéraire, dont La Guirlande de Julie sera le symbole, ils donnent également une large place aux débats sur les productions des novices comme des plus experts. Femmes et salons littéraires. Les salons littéraires sont une forme spécifiquement française de société qui réunit mondains et amateurs de beaux-arts et de bel esprit pour le plaisir de la conversation, des lectures publiques, des concerts et de la bonne chère.
Si l’historiographie française a retenu les salons tenus par les grandes dames de la capitale appelées salonnières qui ont su asseoir leur réputation dans le monde, les chroniques du temps montrent que ces espaces de rencontre et de divertissement sont également tenus par des hommes (le baron d’Holbach, La Pouplinière) ou par des couples (Anne-Catherine de Ligniville Helvétius et Claude-Adrien Helvétius) auprès de qui les auteurs trouvent une place de choix. Les dames des Roches tiennent salon à Poitiers dès le XVIe siècle, mais l’on tient aussi cercle à la cour de Catherine de Médicis ou chez les derniers Valois. Cercles, bureaux d’esprit, sociétés, clubs sous l’Ancien Régime[modifier | modifier le code] Portraits croisés : La Rochefoucauld & le Cardinal de Retz.