Les sources de l’information - CLEMI. Les compléments de l’observation directe La présence sur place de journalistes reporter, fait-diversier, localier, qui n’est pas la situation la plus courante, n’exonère pas de devoir s’appuyer sur des sources complémentaires.
En effet, le regard d’un individu, fût-il expérimenté, l’expose toujours à être partiel, biaisé par la position qu’il occupe. Journalistes et carte de presse - CLEMI. Comment obtient-on sa carte de presse ?
Le journaliste, qu’il travaille en France ou à l’étranger, doit remplir trois conditions :– exercer l’activité de journaliste de façon principale et régulière (depuis au moins 3 mois lors de la première demande), à plein temps ou à mi-temps ;– plus de 50 % des ressources du demandeur, que le journaliste soit salarié, mensualisé ou rémunéré à la pige, doit provenir de cette activité ;– être employé prioritairement par une entreprise qui produit de l’information (entreprise de presse écrite, sur internet, audiovisuelle ou une agence de presse agréée).
Ceux qui l’ont… et les autres Sont assimilés aux journalistes professionnels les collaborateurs directs de la rédaction : rédacteurs-traducteurs, secrétaires de rédaction, reporters-rédacteurs, reporters-dessinateurs, reporters-photographes.Ils peuvent donc disposer d’une carte de presse. Le saviez-vous ? Liberté d'expression, liberté d'information - CLEMI. La première notion est clairement définie dans la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 (« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'homme ; tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi ») et dans l'article 19 de la Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948 (« Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit ») comme le droit de l'individu à exprimer une opinion.
Mais être journaliste ce n'est pas simplement user de cette liberté d'expression. Il faut aussi distinguer information et communication. Les lignes bougent partout et le mélange des genres gagne. Le circuit de l'info : contraintes, complexité, vitesse et concurrence - CLEMI. Le fonctionnement de l'information médiatique Nombre de médias français suivent encore le fonctionnement classique : guetter la publication de dépêches de l'Agence française de presse (AFP) pour relayer les plus intéressantes.
Tandis qu'une dépêche est publiée en moyenne toutes les 10 secondes, seulement 50 % des dépêches sont jugées « d'importance » et sur une journée par exemple, les journaux télévisés ne relayeront qu'une quinzaine d'informations « chaudes ». Cependant, les médias exercent désormais une veille attentive sur ce qui se publie à l'international sur le web et sur les réseaux sociaux numériques afin de ne pas rater une information importante, non encore relayée par l'AFP. Histoires d'images... ou les images qui changent l'Histoire - CLEMI.
Ressources S.
Tisseron, Y-a-t-H un pilote dans l'image ? Reporters sans frontières pour la liberté de l'information - CLEMI. Le fact-checking, ou journalisme de vérification - CLEMI. Ressources Ce mode de traitement journalistique s’est imposé en France depuis une dizaine d’années, suivant son développement aux États-Unis.
À l’origine, le terme désignait un processus de vérification interne dans les organes de presse anglo-saxons. Les journaux avaient dans leur sein (et continuent d’avoir) des employés dont le travail était de vérifier l’exactitude des faits, chiffres ou citations rapportés par les journalistes de terrain. Une forme de contrôle interne de la rigueur de l’information. Mais depuis une quinzaine d’années, le terme désigne une pratique consistant à vérifier de manière systématique les éléments du discours politique, et plus largement du débat public.
Les évolutions du fact-checking Depuis, la pratique du fact-checking s’oriente dans deux directions. Une efficacité contestée. Économie des pure players d'information - CLEMI. En 2015, les modèles économiques des pure players d'information diffèrent profondément selon les choix que ceux-ci ont opéré quant aux ressources sur lesquelles ils s'appuient : publicité/gratuit ou abonnement/payant ?
Dans la première catégorie figurent des sites comme Rue89, Slate, Atlantico, etc. Dans la seconde se retrouvent des sites « anriens » comme Médiapart ou Arrêt sur images, mais aussi récemment créés ou qui vont ouvrir comme LeQuatreHeures ou LesJours. L'option gratuite repose sur la nécessité de constituer des audiences importantes ou très « qualifiées », qui seules intéressent les annonceurs. Elle exige également le plus souvent d'associer des ressources complémentaires telles que la formation (Rue89) ou la vente d'information à des tiers (Slate). Dans ce modèle dit gratuit rares sont les sites qui ont trouvé l'équilibre.