: Dossiers et synthèses. Localisation dans les rubriques : ► Les synthèses des listes collège et lycée ► Les synthèses de la liste Profs-L mercredi 10 août 2011 Par Dimitri Roger Il s’agissait de trouver une nouvelle littéraire et le fait divers correspondant qui avait déclenché son écriture.Synthèse mise en ligne par Sarah Pépin.
Œuvres ► LACLAVETINE J-M., La maison accepte l’échec. ► LE CLEZIO J.M.G., La Ronde et autres faits divers. ► DECOIN D., Est-ce ainsi que les femmes meurent ? Journaux, revues ► Journal Libération, « Nouvelles Noires » Des nouvelles publiées avec le fait divers correspondant. ► La revue Romantisme a consacré un numéro au thème du fait divers. les différents articles pourront fournir quelques pistes et idées. Travaux d’élèves ► Concours d’écriture de l’académie de Lille en 2005-2006 : des textes ont été produits par des élèves à partir d’un fait divers. © WebLettres Pour tout renseignement : Contact</CENTER > - Dernières publications de Dimitri Roger : ► [798] - Nouvelles et faits divers. : Dossiers et synthèses.
Textes proposés : ► BRADBURY R., DragonOn demande aux élèves de réécrire la nouvelle en fait divers. ► COHEN-SCALI S., Un P’tit beur en or, paru dans Mauvais SangsFaire le lien avec un fait divers mettant en cause des skins qui avaient tué un étudiant marocain en le jetant à l’eau lors d’une manifestation un 1er mai. ► Collectif, Histoires vraies, le fait divers dans la presse du XVIe au XXIe siècle (Magnard). ► CORRÉARD A. et SAVIGNY J-B, La Relation du naufrage de de la frégate La Méduse (Folio)Il y est question d’une expédition coloniale de 1816 qui se finit de façon tragique puisque la frégate échoue.
À partir de ce fait divers, Géricault exécute les premières esquisses, dès 1817, pour son grand tableau , il fait poser des survivants du naufrage, les deux auteurs. ► DAUDET A., L’Arlésienne En 5e, je fais réécrire cette nouvelle sous la forme d’un fait divers. ► DAUDET A., L’Agonie de la SémillanteLe récit s’appuie sur un fait divers. Suggestion de travail. Le fait divers dans la littérature. Maupassant écrit : « La vie est composée des choses les plus différentes, les plus imprévues, les plus contraires, les plus disparates ; elle est brutale, sans suite, sans chaîne, pleine de catastrophes inexplicables, illogiques et contradictoires qui doivent être classées au chapitre faits divers. »Le fait divers, c’est la vie.
Le fait divers naît officiellement dans la presse en 1838. Le terme renvoie tout d’abord à une nouvelle inclassable, une nouvelle qui ne trouve sa place dans aucune des rubriques (international, politique, sport, spectacle) d’un journal. Paradoxalement cette actualité sans importance, de l’ordre du disparate ou de l’hétéroclite, parce qu’elle est un objet insolite, une curiosité, parce qu’elle est un écart avec la norme devient indispensable, inévitable, fascinante. Mais si le fait divers est inclassable, c’est aussi parce qu’il est une sorte de quantité négligeable et éphémère où l’on relate des événements infimes, non historiques, touchant des anonymes. La presse à la une. Le mot « fait divers » (apparu en 1838) désigne à la fois l’événement lui-même, l’information qui le relate et la rubrique du journal qui le traite.
Inclassables de l’information, les faits divers sont difficiles à définir. Négativement, c’est tout ce qui n’a pas trouvé place dans les rubriques habituelles. D’ailleurs, dans l’argot journalistique, couvrir les faits divers c’est « faire les chiens écrasés », c'est-à-dire traiter les faits les moins importants de l’actualité. Positivement, c’est un large éventail de petits faits étonnants, tragiques, extraordinaires ou insignifiants qui concernent plutôt les gens en tant que personnes privées, et qui n’ont apparemment pas d’effet central sur le fonctionnement de la société.
Ils témoignent sporadiquement de la part maudite de celle-ci. Du fait divers à la nouvelle : deux séquences de 2nde. Cet article renvoie à des programmes de 2de qui ne sont plus d’actualité ; néanmoins, la démarche pédagogique évoquée conserve tout son intérêt. Séquence 1 : Le fait divers Objectifs C’est une séquence de transition qui doit préparer le travail sur le récit (séquence 2) et faire prendre conscience aux élèves des relations entre les genres littéraires et les genres non-littéraires. Notre travail s’est inspiré de deux sources : - TDC n° 732 sur « le fait divers » - La séquence sur le genre narratif proposée par Danielle Girard sur le site pédagogique de l’académie de Rouen : Il s’est fixé deux points forts : Le travail sur la langue : les caractéristiques de la langue parlée et celles de la langue écrite, les niveaux de langue.
L’écriture : amener les élèves à l’écriture en passant par le récit oral. Progression détaillée de la séquence Le travail en classe entière (2 semaines)