Des découvertes archéologiques font reculer de 15 000 ans l'arrivée des premiers hommes sur le continent américain. Des archéologues ont mis au jour des centaines d'outils en pierre taillée dans une grotte située dans le nord du Mexique.
Ils révèlent l'existence d'une industrie lithique remontant jusqu'à 33 000 ans avant notre ère. C'est un chamboulement pour le monde de l'archéologie. Remontant en réalité à 30 000 ans, le peuplement de l'Amérique du Nord, dernier continent à avoir été occupé par l'homme, serait deux fois plus ancien qu'estimé jusqu'ici, révèlent mercredi 22 juillet deux études. En fouillant la grotte de Chiquihuite, dans le nord du Mexique, des archéologues ont mis au jour des centaines d'outils en pierre taillée révélant une industrie lithique encore méconnue, remontant jusqu'à 33 000 ans avant notre ère.
Ils prouvent en outre que ce site, perché en altitude, fut occupé pendant 20 000 ans, selon deux études publiées dans la revue Nature (articles en anglais). Prince parmi les Hommes. André Leroi-Gourhan. André Leroi-Gourhan.
André Leroi-Gourhan (25 août 1911 à Paris - 19 février 1986 à Paris) est un ethnologue, archéologue et historien français, spécialiste de la Préhistoire. C'est aussi un penseur des techniques et de la culture, qui cherche à allier précision scientifique et concepts philosophiques. Biographie[modifier | modifier le code] Son nom complet de naissance est André, George, Léandre, Adolphe Leroi. Plus tard il ajoute à son patronyme celui de ses grand-parents maternels qui l'ont élevé[1].
Le couple revient en 1939, André ramenant une partie des matériaux pour sa thèse de doctorat ès-lettres dirigée par Marcel Mauss et consacrée à L'Archéologie du Pacifique Nord (soutenue le 14 juin 1944). De retour en France, il est nommé au Musée Guimet et au Musée Cernuschi de 1940 à 1944, date à laquelle il est nommé maître de conférences en ethnologie coloniale à l'université de Lyon sur une chaire créée par le ministère des colonies.
Lévi-Strauss : la nature au point zéro. L'oeuvre de Lévi-Strauss permet-elle de penser le ravage écologique contemporain ?
Exhumant des réflexions méconnues sur la Shoah et sur l'anéantissement colonial des Indiens d'Amazonie, deux ouvrages récents montrent ce que l'intérêt du fondateur de l'anthropologie structurale pour la question des catastrophes peut nous apprendre. Temps de lecture : 11 minutes. Pourquoi « maman » se dit pareil dans toutes les langues ? - 28 minutes - ARTE. Un ethnologue à Euro Disneyland, par Marc Augé (Le Monde diplomatique, août 1992) Lorsque Catherine de Clippel (cinéaste et photographe) a proposé de m’accompagner à Euro Disneyland, j’en ai été doublement heureux.
Je commençais à me demander si j’avais été vraiment bien inspiré en acceptant la suggestion qui m’avait été faite, dans un moment d’euphorie, d’aller jouer les ethnologues de la modernité dans cet étrange espace. Fausse bonne idée, me disais-je depuis quelques jours : Disneyland, ce n’est jamais que la Foire du Trône en rase campagne. Le mercredi, en outre (je n’avais pu libérer qu’un mercredi !) La polygynie sororale.
Homo Domesticus - James C. SCOTT. Le « récit standard »sur la genèse de l’Etat a été forgé au sein des premiers Etats-nations de l’Europe des Lumières, notamment par Hobbes qui expliquait que l’Etat offre la sécurité à ses sujets en échange de leur liberté.
Moins agressif, mais plus violent. Rien qu’au cours du siècle dernier, des dizaines de millions d’hommes et de femmes sont morts par faits de guerres ou de crimes de masse.
Ethnologie : Que reste-t-il à explorer ? Revue du MAUSS. Attention : Cette offre est exclusivement réservée aux particuliers.
Si vous souhaitez abonner votre institution, veuillez vous adresser à votre libraire ou à votre fournisseur habituel. Les prix ici indiqués sont les prix TTC. Pour plus d'informations, veuillez consulter les conditions générales de vente. La réception courante de l’œuvre de Marcel Mauss – principal héritier scientifique d’Émile Durkheim –, le plus souvent limitée à sa seule dimension ethnologique, en sous-estime considérablement l’importance. Page 21 à 24 Un inconnu célébrissime : Marcel Mauss Page 25 à 33 Ouverture maussienne Page 34 à 48. Les trois fonctions indo-europeennes et l'instrument de musique. David Graeber, pour un communisme au quotidien. Figure désormais incontournable d’Occupy Wall Street, l’anthropologue David Graeber est devenu, au sein du monde anglo-saxon, le représentant d’une nouvelle forme de pensée critique d’inspiration libertaire.
Pierre Clastres : « L’État c’est la division de la société entre ceux qui commandent et ceux qui obéissent » Pierre Clastres : « La société contre l’État » Deuxième jour de notre semaine thématique consacrée à la figure et aux travaux de Pierre Clastres, anthropologue et ethnologue français, qui s’est attaché à démontrer que les sociétés primitives ne sont pas restées dans l’ignorance du pouvoir et de l’État, mais qu’elles se sont construites afin que l’État ne puisse pas apparaître.
Publié en 1974 et régulièrement réédité depuis, « La société contre l’État » est l’ouvrage le plus important de Clastres, et le plus connu également. Nous avons souhaité vous en proposer quelques extraits issus de son dernier chapitre. Comprendre qu’autorité et État ne font qu’un avec Pierre Clastres. Au Comptoir, nous consacrons cette semaine à l’ethnologue Pierre Clastres, né le 17 mai 1934 et disparu il y a quarante ans exactement.
Fondateur de la revue « Libre » avec des membres de Socialisme ou barbarie, son travail d’ethnologue l’a amené à séjourner dans de nombreuses sociétés dont, notamment, celle des indiens guayaki. Sans gouvernement, sans chef (au sens commun que revêt le terme), nomade, et cannibale de surcroît, cette société du Paraguay a longtemps été considérée comme le reliquat d’un monde “primitif” aujourd’hui disparu, qui aurait constitué la première étape de ce que nos sociétés hyper-modernes sont devenues. Pierre Clastres a étudié les Guayaki avec toute l’humilité que n’importe quel ethnologue devrait employer quand il s’agit de saisir l’humanité dans sa diversité.
L’économie moins le travail Un homme guayaki peu de temps après sa capture et déportation dans la “réserve” du Paraguay, 1971-72 © Survival. Régis Debray - Genèse du sacré. Anthropologie de l'honneur. Culte du cargo. Le culte du cargo est un ensemble de rites qui apparaissent à la fin du XIXe siècle et dans la première moitié du XXe siècle chez les aborigènes, en réaction à la colonisation de la Mélanésie (Océanie).
Il consiste à imiter les opérateurs radios américains et japonais commandant du ravitaillement (distribués par avion-cargo) et plus généralement la technique et la culture occidentales (moyens de transports, défilés militaire, habillement, etc.) en espérant déboucher sur les mêmes effets, selon ce qu'on a qualifié de croyances « millénaristes »[1],[2]. Une espèce à part (intégrale)