Les personnes appartenant au groupe sanguin O protégées contre le SARS-CoV-2, vraiment ? Sang circulant dans une artère – globules rouges © AdobeStock Dès les débuts de la pandémie de Covid-19, les scientifiques se sont intéressés au lien entre le groupe sanguin des individus et le risque de développer la maladie.
En un an, une quarantaine d’études ont été publiées sur le sujet, s’appuyant sur des méthodes diverses et s’intéressant à des populations variées dans plusieurs pays. Covid-19: les personnes du groupe sanguin O sont-elles mieux armées face au virus ? Depuis le début de l’épidémie, des scientifiques se penchent sur le lien entre groupe sanguin et contamination au Covid-19.
Une étude préliminaire chinoise menée en mars dernier suggérait déjà que les personnes du groupe sanguin O avaient moins de chances d’être infectées par le Covid-19. « Toutes les études convergent » Depuis, plusieurs études semblent confirmer cette thèse. « Toutes les études convergent, les personnes du groupe sanguin O sont moins susceptibles à une infection au coronavirus », souligne France Pirenne, directrice médicale de l’Établissement français du sang (EFS) en Île-de-France au Parisien. L’INSERM et l’université de Nantes, sous la direction de l’immunologue Jacques Le Pendu, indiquent dans la revue Viruses qu’« un consensus général s’est dégagé selon lequel le groupe sanguin O semble associé à un risque plus faible de Covid-19 ».
Ce risque serait entre 10 et 33 % moins important pour les personnes de groupe O. Le coronavirus pourrait finir en simple rhume. Des chercheurs ont établi un scénario probable d'évolution de la Covid-19 : au fur et à mesure des réinfections, le système immunitaire s'adapte et provoque des formes de moins en moins graves, comme c'est le cas pour le rhume. « Le virus est avec nous pour toujours », a prévenu l'OMS en novembre dernier, laissant peu d'espoir sur un retour à la normale dans un avenir proche.
Alors que le nombre de morts du coronavirus a dépassé les deux millions et que l'on frôle les 100 millions de cas, une nouvelle étude parue dans le journal Science suggère elle aussi que l'épidémie de Covid pourrait ne jamais se terminer. Mais une fois que suffisamment d'adultes auront été immunisés (par le vaccin ou la maladie), elle deviendra une maladie aussi bénigne qu'un simple rhume, qui circulera à des niveaux relativement bas. « Le temps qu'il faudra pour atteindre ce stade dépend de la vitesse à laquelle on aura atteint cette immunité de groupe. Des réinfections fréquentes. Vitrobio vient de débuter la production du Covispray. La production devrait atteindre 150.000 unités par mois.
Rappelons que ce spray nasal bloque le virus et l'empêche de pénétrer dans la muqueuse et donc de proliférer. Les laboratoires du monde entier sont sur le pont pour produire un vaccin contre le coronavirus. Mais ca ne s'arrête pas là car le marché est évidemment immense. Des labos un peu partout cherchent des traitements de prévention ou permettant de mieux supporter l'infection quand elle se déclare. C'est le cas par exemple d'un petit francais, en Auvergne qui vient de lancer la production industrielle d'un spray nasal innovant baptisé "Covispray". Vitrobio vient d'en débuter la production sur son site à Issoire (Puy-de-Dôme): 150.000 unités par mois. Les équipes de Vitrobio ont mis 8 mois à adapter au coronavirus la technologie de leurs sprays contre les rhinopharyngites commercialisés par Urgo ou UPSA depuis 10 ans.
Le clofoctol est-il la molécule « miracle » de l'Institut Pasteur pour un traitement efficace anti-Covid ? L'Institut Pasteur de Lille, qui annonce depuis plusieurs semaines la découverte d'un médicament « très efficace » contre le SARS-CoV-2 et potentiellement disponible immédiatement, refuse d'en donner le nom pour éviter une « hystérie ».
Selon l'agence AEF info, il s'agirait du clofoctol, un ancien suppositoire prescrit contre les affections respiratoires bénignes. Cela vous intéressera aussi [EN VIDÉO] 22% de la population serait plus vulnérable aux complications du covid-19 Environ 1,7 milliard de personnes, soit 22 % de la population mondiale, seraient atteintes de troubles de la santé susceptibles de causer des complications en cas d'infection par le virus Covid-19.
C'est le résultat d'une étude mise en ligne par le CDC basée sur des relevés collectés tout au long du mois d'avril 2020 aux États-Unis. Covid-19 : l'humidité réduirait la contamination selon des chercheurs japonais. Des chercheurs japonais ont utilisé un supercalculateur pour simuler le mouvement des particules de coronavirus.
Leurs résultats montrent jusqu'où les plus petites gouttelettes peuvent se propager et démontrent comment les masques, la distanciation sociale et l'humidité ont un impact sur la propagation Covid-19. D'après cette étude, l'humidité réduirait la contamination au coronavirus par les aérosols. Lorsque celle-ci est inférieure à 30 %, la quantité de particules est deux fois plus élevée que lorsqu'elle atteint 60 % ou plus. "Lorsque les gouttelettes sortent de votre bouche, elles se mélangent à l'air et se dispersent. Mais lorsque l'air est sec, les gouttelettes s'évaporent plus rapidement. Covid-19 : les chercheurs savent désormais pourquoi le virus est si infectieux. Plusieurs études ont d'ores et déjà permis d'identifier certaines des causes responsables de l'extrême virulence et infectiosité du coronavirus de 2019.
Néanmoins, une pièce du puzzle manquait encore. Une pièce qui viendrait possiblement d'être découverte. La neuropilin 1, protéine transmembranaire offrant aux virus la possibilité de s'agripper aux cellules, pourrait être l'un des facteurs derrière l'infectiosité du coronavirus de 2019. Il y a 17 ans, le virus SARS-CoV était identifié pour la première fois par les chercheurs. Apparu dans la province de Guangdong, au sud de la Chine en 2002, il affecta 26 pays, culminant à 8.000 cas l'année suivante. Un nouveau cas de figure Contrairement à son prédécesseur, le coronavirus de 2019 est particulièrement infectieux, ainsi qu'en témoignent les 41,7 millions de cas enregistrés dans le monde, et virulent, avec 1,14 million de morts déjà comptabilisés (rappelons-nous que ces chiffres ne sont que la portion « reportée » de l'iceberg).
Les personnes de groupe sanguin O seraient moins touchées par le Covid-19. Les recherches tendent à démontrer que les personnes de groupe sanguin O pourraient avoir un léger avantage durant cette pandémie.
Deux études publiées cette semaine suggèrent qu'elles ont un risque plus faible de contracter le coronavirus, ainsi qu'une probabilité réduite de tomber gravement malade si elles sont infectées. L'une des nouvelles études a spécifiquement révélé que les patients Covid-19 ayant du sang de type O ou B passaient moins de temps dans une unité de soins intensifs que leurs homologues de type A ou AB.
Ils avaient également moins besoin de ventilation et risquaient moins de souffrir d'une insuffisance rénale. Une piste pour empêcher les formes sévères de Covid-19. Les cas les plus sévères de Covid-19 seraient associés à un important stress oxydatif.
Les chercheurs proposent des pistes pour identifier au plus vite les malades susceptibles d’évoluer vers ces formes graves, et un traitement pour les prendre en charge. « Neutrophiles » : le grand public connaît peu ce nom, pourtant cette famille de globules blancs jouerait un rôle clé dans la réaction du corps face au Covid-19. « Les neutrophiles en circulation dans le sang sont les premières cellules à être recrutées en cas d’intrusion virale au niveau d’un tissu. Les neutrophiles en circulation dans le sang sont les premières cellules du système immunitaire à être recrutées dans le tissu infecté.
Des cellules qui s'emballent. Des mutations rendant le SARS-CoV-2 plus dangereux, vraiment ? Sorry, this entry is only available in French.
Coronavirus SARS-CoV-2 responsables de la maladie COVID-19 accrochés aux cellules épithéliales respiratoires humaines ©M.Rosa-Calatraval/O.Terrier/A.Pizzorno/E.Errazuriz-cerda À plusieurs reprises depuis le début de la pandémie, l’idée que des mutations auraient rendu le virus plus dangereux a régulièrement été évoquée. Les formes sévères de Covid-19 seraient liées à une réponse immunitaire de type auto-immun. Durant les premiers temps de la pandémie, de nombreux immunologistes, dont moi-même, ont supposé que les patients qui produisaient de grandes quantités d’anticorps suffisamment tôt au cours de l’infection par le coronavirus SARS-CoV-2 ne développeraient pas la maladie.
Nous nous sommes trompés. Après plusieurs mois passés à étudier la Covid-19, comme d’autres scientifiques, j’ai fini par réaliser que la situation est en réalité bien plus compliquée que ce que je pensais initialement. Je suis immunologiste à l’Université Emory d’Atlanta, aux États-Unis, où je travaille sous la direction du Dr Ignacio Sanz, responsable du département de rhumatologie de notre établissement. Notre spécialité est la dysrégulation immunitaire, autrement dit les anomalies de la régulation immunitaire. À Hong Kong, un homme a été diagnostiqué... - Courrier international. Les tests RT-PCR du Covid-19 se révèlent être de très mauvais tests de contagiosité.
Dans un article publié sur le site du New York Times (NYT) samedi 29 août, des experts américains pointent du doigt le manque d’information fournie par les tests RT-PCR quant à la contagiosité des patients diagnostiqués comme positifs au Sars-CoV-2 : « Les tests standards diagnostiquent comme positif un grand nombre de personnes qui pourraient porter des quantités insignifiantes de virus, résume le NYT. La plupart de ces gens ne sont probablement pas contagieux. » En effet, les tests RT-PCR fournissent une réponse binaire (positive ou négative) à la question de savoir si un patient est infecté ou pas.
Aucune indication n’est donnée quant à la quantité de virus détectée. « La réponse « oui » ou « non » ne suffit pas, indique un épidémiologiste de l'école de santé publique de l'Université Harvard. C’est la quantité de virus qui devrait dicter la démarche à suivre pour chaque patient infecté. » SARS-CoV-2-specific T cell immunity in cases of COVID-19 and SARS, and uninfected controls. Data reporting. Le Covid-19 a muté et la nouvelle version serait plus infectieuse que celle d’origine, selon une étude. La variante du SARS-CoV-2 qui domine aujourd’hui dans le monde infecte plus facilement les cellules que celle qui est apparue à l’origine en Chine, ce qui la rend probablement plus contagieuse entre humains bien que cela reste à confirmer, selon une étude publiée jeudi dans la revue Cell.
"Nous ne savons pas encore si une personne s’en sort moins bien avec elle ou non", a commenté Anthony Fauci, directeur de l’Institut des maladies infectieuses américain, à la revue Jama. "Il semble que le virus se réplique mieux et puisse être plus transmissible, mais nous en sommes toujours au stade d’essayer de le confirmer. Mais il y a de très bons généticiens des virus qui travaillent là-dessus. " Version européenne Après sa sortie de Chine et son arrivée en Europe, une variante du nouveau coronavirus, qui mute en permanence comme tout virus, est devenue dominante, et c’est cette version européenne qui s’est ensuite installée aux États-Unis. Réponse immunitaire cellulaire spécifique contre le coronavirus SARS-CoV-2 : des résultats encourageants, d’autres intrigants – Réalités Biomédicales.
Un article accepté pour publication dans la revue Nature indique que tous les patients Covid-19 convalescents étudiés (ayant donc été infectés par le SARS-CoV-2) possèdent des cellules immunitaires dirigées contre des protéines du virus. Ils ont développé ce que les immunologistes appellent une réponse lymphocytaire T. Chez ces 36 patients inclus dans l’étude, tous possèdent deux catégories de globules blancs sanguins capables de reconnaître le virus, à savoir des lymphocytes T CD4 (« chefs d’orchestre » de la réponse immunitaire) et CD8 (cellules tueuses ou cytotoxiques). Ces résultats semblent donc indiquer que la grande majorité des patients convalescents de la Covid-19, sinon la totalité, développent une réponse immunitaire avec production de lymphocytes T suite à une infection au SARS-CoV-2. Ce résultat est important dans la mesure où c’est surtout la réponse cellulaire qui prend en charge l’éradication du virus au cours des infections virales.
Des résultats vraiment déroutants. Older Children Spread the Coronavirus Just as Much as Adults, New Study Finds. Still, experts said the approach was reasonable. De l’eau de mer contre les premiers symptômes du Covid-19 ? Aucun traitement, aucun vaccin n’ont encore été mis au point contre le Covid-19. Mais les recherches se poursuivent intensément et une nouvelle piste se dessine. Celle-ci concerne le traitement des premiers symptômes de la maladie. Simple et peu onéreux, il consisterait à nettoyer le nez des malades à l’aide d’une solution d’eau de mer. Le coronavirus utilise un camouflage pour tromper notre organisme. Le coronavirus semble modifier son propre code génétique. « C'est une avancée fondamentale dans notre compréhension du virus », a commenté l'un des auteurs de cette étude.
Le coronavirus trouve dans les réunions familiales un combustible parfait. La moitié de la population posséderait une immunité au Covid-19 pré-existante. Hydroxychloroquine: une étude américaine qui change tout. Utilisation de l'hydroxychloroquine et de l'azithromycine à Detroit. Résultats spectaculaires sur la mortalité. Didier Raoult (@raoult_didier) July 2, 2020 Sur 2 541 patients , avec une durée d’hospitalisation totale médiane de 6 jours, l’âge médian était de 64 ans (I53-76 ans), 51% d’hommes, 56% afro-américains, avec un temps médian d’hospitalisation de 28,5 jours, les résultats montent que la mortalité globale à l’hôpital était de 18,1% par traitement hydroxychloroquine + azithromycine, 20,1% hydroxychloroquine seule . La principale cause de mortalité était l’insuffisance respiratoire (88%); aucun patient n’avait de torsades de pointes documentées.
Dans quelle mesure les grandes pestes du passé peuvent-elles éclairer la pandémie de Covid-19 ? Article initialement paru le 15 mai 2020 sur le blog de l'auteur. Covid-19 : une étude juge "obsolète" la règle d'un à deux mètres de distance physique. Covid-19 : une immunité basée sur d’autres mécanismes que les anticorps pourrait-elle freiner l’épidémie ? EXCLUSIF. Le secrétaire général de l'ONU sur la crise du Covid-19 : "Attention au scénario le plus sombre" 15h16 , le 3 juillet 2020, modifié à 15h17 , le 3 juillet 2020. L’espoir des anticorps antiviraux dans la lutte contre le Covid-19. Potentiels vaccins contre le coronavirus : "Il faut rester prudent, jamais nous n'avons développé des vaccins si rapidement", estime une infectiologue.
Alors que la société américaine Moderna lance les tests de son potentiel vaccin contre le coronavirus sur 30 000 personnes, l'infectiologue à l'hôpital Cochin (Paris) Odile Launay estime qu'il faut d'abord que les essais démontrent son efficacité réelle. Les Etats-Unis viennent de doubler leurs investissements financiers dans le développement d'un potentiel vaccin contre le coronavirus par la société Moderna, avec près d'un milliard de dollars. L'entreprise va tester son vaccin contre le coronavirus sur 30 000 personnes : "Tant que nous n'avons pas démontré leur efficacité, il faut rester prudent", réagit sur franceinfo Odile Launay, infectiologue à l’hôpital Cochin à Paris. Covid-19 : une étude apporte de nouveaux éléments sur l'immunité, et c'est plutôt rassurant.
Tout le monde développerait une immunité à long terme contre le Covid-19 après l'infection. Covid-19 : une personne asymptomatique à l’origine d’un « cluster » de soixante et onze individus en Chine – Réalités Biomédicales. Covid-19 : premier cas documenté de réinfection – Réalités Biomédicales. Covid-19 : la preuve de l'intérêt du port du masque.
Covid-19 : cinq questions sur l’anakinra, un médicament aux effets «évidents» Ce masque portugais "désactive le Covid-19" Coronavirus news: Indian scientists find higher viral load in asymptomatic Covid-19 patients. Coronavirus : un nouvel espoir pour l'immunité à long terme. Coronavirus : un spray efficace dans l'attente d'un vaccin ? Coronavirus : vers des traitements prometteurs d’ici «la fin de l’automne» Chloroquine : fin de partie ! Ce que nous voulons et pouvons savoir lors d’une pandémie. Analyse critique du protocole thérapeutique du Pr Raoult. 80% de cas bénins voire asymptomatiques... - L'Est Républicain. "On est en train de gagner la guerre contre ce coronavirus" affirme le Pr. Arnaud Fontanet.