Coronavirus : Le variant détecté au Royaume-Uni est bien « 50 % à 74 % » plus contagieux... Les craintes du gouvernement britannique autour de la contagiosité accrue du nouveau variant de coronavirus, détecté sur son sol quelques jours avant les fêtes de Noël, étaient malheureusement fondées.
Selon une étude tout juste mise en ligne, ce nouveau variant est bien « 50 % à 74 % » plus contagieux que les souches jusqu’ici en circulation. Une estimation non publiée dans une revue scientifique ni analysée par des experts indépendants mais qui s’appuie « sur la base des données préliminaires disponibles », selon l’un de ses auteurs, Nick Davies, biologiste à la London School of Hygiene and Tropical Medicine (LSHTM). 22 mutations sur le génome Cette estimation est en outre cohérente avec celle de « 50 % à 70 % » présentée lundi lors d’une conférence de presse par d’autres chercheurs, membres du groupe qui conseille le gouvernement britannique sur les virus respiratoires émergents, le NERVTAG.
Inquiétude sur les visons contaminés par le virus du Covid-19... • Quelle est l’ampleur de la propagation du coronavirus dans les élevages de visons en France ?
Le ministère de l’Agriculture a ordonné hier l’abattage de la totalité des 1 000 visons d’Amérique d’un élevage situé dans l’Eure-et-Loir, après la détection de contaminations au virus du Covid-19 dans cet élevage. Les résultats des analyses réalisées sur les éleveurs sont négatifs. Parmi les trois autres élevages de visons que compte la France, deux sont en cours d’analyse et le quatrième « est indemne », rapporte le ministère de l’Agriculture. Six autres pays ont signalé la présence du coronavirus chez des visons d’élevage, selon une note du 6 novembre de l’Organisation mondiale de la santé, une agence de l’ONU : le Danemark, l’Espagne, les États-Unis, l’Italie, les Pays-Bas et la Suède. Au Danemark, le ministre de l’Agriculture a démissionné mercredi après avoir reconnu que l’ordre d’abattre la dizaine de millions de visons du pays au début du mois n’avait pas de fondement légal.
Le nouveau coronavirus utilise une seconde «clé» pour s'infiltrer dans les cellules... Covid-19 : les chercheurs savent désormais pourquoi le virus est si infectieux... Plusieurs études ont d'ores et déjà permis d'identifier certaines des causes responsables de l'extrême virulence et infectiosité du coronavirus de 2019.
Néanmoins, une pièce du puzzle manquait encore. Une pièce qui viendrait possiblement d'être découverte. La neuropilin 1, protéine transmembranaire offrant aux virus la possibilité de s'agripper aux cellules, pourrait être l'un des facteurs derrière l'infectiosité du coronavirus de 2019. Il y a 17 ans, le virus SARS-CoV était identifié pour la première fois par les chercheurs. Le virus a muté et serait désormais plus infectieux... Un rapport franchement pas rassurant.
Selon une étude publiée jeudi 2 juillet dans la revue Cell, la variante du SARS-CoV-2, actuellement présente dans le monde, serait probablement plus contagieuse que celle apparue en Chine, au début de la pandémie, rapporte Sciences et Avenir. "Il semble que le virus se réplique mieux et puisse être plus transmissible, mais nous en sommes toujours au stade d’essayer de le confirmer. Mais il y a de très bons généticiens des virus qui travaillent là-dessus. Nous ne savons pas encore si une personne s'en sort moins bien avec elle ou non", a commenté Anthony Fauci, directeur de l'Institut des maladies infectieuses américain, à la revue Jama.
Comme tout virus, entre son apparition en Chine et sa propagation à travers le monde, le SARS-CoV-2 n'a cessé de muter. >> Idées de business, les villes où s’installer, les meilleurs coachs... >> A lire aussi - En Chine, un nouveau virus est en train de contaminer les ouvriers des abattoirs de porcs. Coronavirus : Le virus actuel serait plus infectieux qu’avant, selon une étude à confirmer...
La variante du SARS-CoV-2 (le nom de ce coronavirus) qui domine aujourd’hui dans le monde infecterait plus facilement les cellules que celle qui est apparue en Chine, selon une étude publiée jeudi par la revue Cell.
Des résultats à prendre avec des pincettes, et qui restent à confirmer. « Nous ne savons pas encore si une personne s’en sort moins bien avec elle ou non », a commenté Anthony Fauci, directeur de l’Institut des maladies infectieuses américain, à la revue Jama. « Il semble que le virus se réplique mieux et puisse être plus transmissible, mais nous en sommes toujours au stade d’essayer de le confirmer. Mais il y a de très bons généticiens des virus qui travaillent là-dessus. » Trois à six fois plus infectieux Après sa sortie de Chine et son arrivée en Europe, une variante du nouveau coronavirus, qui mute en permanence comme tout virus, est devenue dominante, et c’est cette version européenne qui s’est ensuite installée aux Etats-Unis.