Tous ces titres d’articles que vous ne verrez jamais dans la presse féminine : ÔFémininPointConne. Vous rêvez de titres et de contenus qui vous ressemblent vraiment ?
De conseils réalistes ? De témoignages auxquels vous pourriez réellement vous identifier ? De chroniques amusantes et qui ne vous enjoignent pas de vous conformer à un modèle et/ou de dépenser de l’argent ? De tests produits qui osent expliquer pourquoi cette crème repulpante est totalement inutile ? Cela pourrait arriver… Dans un monde où l’argent des annonceurs ne gouvernerait pas le choix des contenus. Tags : beauté, bien-être, featured, presse féminine, sujets, titres. La fangirl, nouvelle cible de la misogynie ordinaire. Ceci n’est pas tant un article sur le sexisme à l’encontre des femmes dans un milieu geek à prédominance masculine, qu’un article sur le sexisme à l’encontre d’un milieu geek à prédominance féminine.
Oui, oui, cela existe. On a tendance à associer les recoins sombres d’Internet à des usagers masculins, et pourtant, il est des endroits peu connu des usagers « mainstream » qui sont presque entièrement féminins. De nombreuses utilisatrices, cachées derrière des pseudos et par écrans interposés, se retrouvent sur des sites bien particuliers où elles échangent, discutent, analysent, rigolent, débattent, s’émeuvent, s’excitent, créent, recréent et transforment des produits culturels. Bienvenue dans l’univers des fangirls. Dites le mot « fangirl » et les gens pensent immédiatement à une préadolescente en larmes au concert de One Direction. Ségolène, Marine et les autres… Billet publié le 20/11/2013 Depuis la fin de la Seconde guerre mondiale, le prénom — en tant que terme d’adresse et terme de référence — s’est diffusé largement.
Mais on n’appelle pas tout le monde par son prénom. Il faut un minimum d’intimité (ne serait-ce qu’une simple intimité professionnelle) que module la considération que requièrent les hiérarchies sociales. Cela rend d’autant plus intéressant le recours, très fréquent, au prénom pour faire référence aux femmes politiques. Ségolène, Marine, Najat… Frédérique Matonti le remarque dans une interview : Martine Aubry et Ségolène Royal aussi ont été caricaturées, du temps où elles s’affrontaient. À ce constat, certains diraient : “ce n’est pas vrai, l’on mentionnait aussi l’ancien président sous son prénom, Nicolas”. Le premier article [Zurbriggen & Sherman] porte sur les “cartoons”, ces dessins de presse humoristique.
La première "salope" répond aux "343 salauds" En écho aux "343 salopes" qui défendaient leur droit à l'avortement dans les années 70, "343 salauds" (en réalité, ils ne sont que 19) signent aujourd'hui dans "Causeur" un manifeste pour défendre leur droit d'aller "aux putes" (sic).
Ils s'y inquiètent "que des députés édictent des normes sur [leurs] désirs et [leurs] plaisirs", dénonçant une "répression déguisée en combat féministe". Nicole Muchnik est à l'origine de la publication du "Manifeste des 343", dans "Le Nouvel Observateur", le 5 avril 1971, avec Jean Moreau.
Elle fait partie des "salopes" pour "Charlie Hebdo" qui rebaptise une semaine plus tard le Manifeste. Débranche ! Aujourd’hui, le « community manager » du Point a fait fort en twittant : Ce n’est pas la première fois qu’un stagiaire du week-end se laisse aller à sortir une énormité, pas la peine de rappeler la manière dont le « community manager » de Canal+ avait salué la palme d’or reçue par La vie d’Adèle d’Abdellatif Kechiche… Mais l’article associé à ce tweet est du même tonneau, et a pour titre : 29 juin 1967.
La plus belle poitrine d’Hollywood se tue sur la route. Exit Jayne Mansfield. On y lit entre autre que Jane Mansfield avait : « 163 de QI et 115 de tour de poitrine – et pas l’inverse, malheureusement » (!?!) La presse écrite française reçoit 5 milliards d’euros de subventions pour continuer à dispenser la bonne parole « libérale ». Imaginons une seconde que Le Point perde ses cinq millions d’euros de subventions et soit subitement astreint à réfléchir à son contenu ? Les médias complices des hommes violents ? Protéger les hommes violents, c’est mettre en danger les femmes et les enfants Tuer est inadmissible.
Pourtant, c’est ce qui se passe régulièrement avec des hommes pratiquant la violence conjugale : lorsque leurs « choses » ou victimes leur échappent, ils peuvent tuer. Même au plus profond de son désespoir, un homme non violent ne tuera jamais ses enfants. Seul un homme violent peut tuer ses enfants. Ne plus voir un enfant ou le voir moins ne donne pas l’autorisation de le tuer. Alors que les médias cessent de trouver des justifications (désespoir, passion, vie ratée, etc.) aux meurtres perpétrés par ces hommes. Untitled. La presse va mal nous répète-t-on à longueur d’articles.
Je ne peux que confirmer. Et je ne parle pas de la chute de ses ventes. Il y a d’abord eu ce défilé de couvertures racoleuses censé doper les ventes. « Passion interdite » « liaison particulière » : autant d’enrobages journalistiques pour normaliser une relation sexuelle entre une adulte et une enfant.