11 marques de l’évolution sur le corps humain. L’évolution est un phénomène universel qui permet aux êtres vivants de s’adapter à leur environnement. Chez l’Homme, tout particulièrement, certaines caractéristiques témoignent de la sélection naturelle. En effet, certaines fonctions et certaines parties du corps humain demeurent sous une forme telle que l’on peut observer les progrès de l’évolution. En théorie, les dents de sagesse étaient censées aider les hommes d’un autre temps à manger vite, surtout des plantes à l’état brut et en grande quantité pour qu’ils aient autant d’apport nutritif que nécessaire. La mastication était une étape d’autant plus essentielle que la digestion des sucres des plantes (cellulose) n’est pas possible chez l’Homme. Aujourd’hui, le régime humain est différent, les apports alimentaires sont moindres, il n’est plus indispensable de manger rapidement.
L’évolution logique va donc vers la disparition des dents de sagesse, certaines personnes n’en développant même plus. PARTAGEZ cet article 300 partages. Les orangs-outangs s'adaptent à la destruction des forêts primaires - Sciencesetavenir.fr. PRIMATOLOGIE. Dans un article à paraître dans les PNAS, Erik Meijaard et ses collègues détaillent comment ils ont pu être les premiers utilisateurs de la technologie LIDAR sur le couvert forestier d'un pays en voie de développement. La télédétection par laser est encore onéreuse mais c'est la meilleure méthode pour caractériser la composition en espèces végétales d'un territoire. Les survols aériens exploitant cette technologie ont eu lieu dans la région de Sabah, dans la partie malaisienne de Bornéo, un territoire où les forêts primaires ont quasiment disparu du fait de l'exploitation du bois de Dipterocarpus.
“Nous avons pu ainsi relier le type de végétation avec la présence constatée au sol d'orangs-outangs, raconte Marc Ancrenaz, vétérinaire et responsable du projet de conservation des orangs-outangs de Kinabatangan, nom d'une rivière locale. Des forêts dégradées mais malgré tout nourricières Il ne reste à Bornéo que 80 000 orangs-outangs. © Marc Ancrenaz À cela deux raisons. THEMA, la revue des Musées de la civilisation. Entièrement numérique, Variations est une nouvelle série de publications thématiques qui vise à diffuser les résultats des multiples recherches produites par des membres de l’équipe des Musées de la civilisation ou par des chercheurs externes dans le cadre des nombreux projets institutionnels. Bref, elle veut dévoiler les coulisses de l’institution muséale. De manière à assurer une plus grande cohérence des textes de nature variée qui y sont publiés, la série Variations se décline en deux collections : La collection « Pratiques muséales » propose des réflexions originales sur des expériences muséales significatives.
La collection « Objets et savoirs », diffuse des textes qui prolongent des thèmes abordés dans nos projets ou présentent l’une ou l’autre des composantes de nos collections. 1er numéro : Les jeux vidéo (PDF, 2.3 Mo) D’Orwell à Asimov : les romanciers du 20ème siècle nous avaient prévenu ! Que nous raconte la science-fiction d’hier sur notre société présente ? À l’heure où l’avenir de l’humanité laisse place au doute, la réalité dépasse de plus en plus la fiction à de nombreux égards. La rédaction de Mr Mondialisation a sélectionné trois œuvres à relire d’urgence pour comprendre le présent et un avenir à court terme qui se dessine.Fondation, 1984, Fahrenheit 451, autant de classiques de la science-fiction qui restent intemporels.
Quel que soit le lieu ou le temps, ils comportent une analyse politique et sociale terriblement juste, et, à ce titre, percutante. Au mieux, ils nous mettent en garde, au pire, ils décrivent les dérives possibles des sociétés modernes, l’aveuglement de la population ou les méthodes utilisées par les gouvernements pour asseoir leur pouvoir, au prix des libertés individuelles. . « Lorsque je suis arrivé à Trantor, remarqua-t-il, pareille chose était inconcevable. Il y avait en permanence du personnel pour entretenir l’éclairage. George Orwell : 1984. Le sauvage chez l’enfant – Un autre regard. Voici un article que j’ai gardé sous le coude un moment et que je redoutais de traduire à cause de sa longueur. Je me suis fait rattraper par mon envie irrepressible de partager les textes de ceux qui exposent avec style les perspectives du monde alignées avec les miennes. Il s’agit d’un essai sur les conséquences de la domestication de l’enfance telle qu’on la voit à l’œuvre dans tout le modèle éducatif occidental.
L’auteure, Carol Black, a par ailleurs réalisé l’excellent documentaire “Schooling the World” (visible intégralement en ligne) qui vaut la peine d’être regardé car il démonte des idées bien ancrées. NB1: Le texte fait référence à certaines tendances plus américaines qu’européennes, mais le fond est indéniable. NB2: Le début est une petite dissertation sur les mots difficilement traduisible. J’ai fait de mon mieux.
Ne craignez pas de poursuivre, le reste est passionnant. Le sauvage chez l’enfant par Carol Black (Avril 2016) Que cela peut-il vouloir dire ? Ok. Que transmettra l'Homo numericus à ses descendants. Nos ascendants disparus nous ont laissé des albums photo, des boîtes de bibelots, des cahiers d'écoliers remplis de recettes de cuisine... Nos souvenirs de ces défunts sont indissociables de ces objets, de ces images et ces pages manuscrites. Mais le numérique a pris le pas sur les objets. Les photos, les musiques et les écrits n'ont plus de matière... Qu'allons-nous donc laisser à nos descendants ?
Les objets ont une âme Francis Ponge, et plus près de nous François Bon, l'auteur de Autobiographie des objets, nous ont convaincus que les objets avaient une âme. Ils portent en eux une part de nos souvenirs, et cristallisent des liens affectifs. Certains objets enrichissaient donc la mémoire de nos vies au fur et à mesure qu'ils se patinaient. ...Et surtout les livres Les disques et les livres qui nous parviennent des générations précédentes portent les marques du temps. Les objets ? Quelle émotion ressentiront nos descendants en parcourant les fichiers de nos liseuses ? Ressources. L'évolution future de l'espèce humaine est potentiellement terrifiante. Au fond de mon cœur, j'espère que la race humaine finira par s'autodétruire, que ce soit de manière directe par le nucléaire nord-coréen, ou de manière indirecte par la dégradation progressive mais certaine de l'atmosphère terrestre.
Mieux, l'hypothèse d'une série de catastrophes naturelles réduisant notre espèce en cendres est tout à fait viable, ce qui serait une jolie façon pour la nature de nous hurler à l'oreille : KARMA, BITCH. En étant très pessimiste, on peut également imaginer que l'espèce humaine se survive à elle-même, qu'elle continue à occuper la planète pendant des millénaires, et par conséquent, qu'elle finisse par évoluer.
Le truc cool avec l'évolution des espèces, c'est que la science ne peut absolument rien prévoir. Au mieux, elle peut tenter de donner des embryons de pistes en se basant sur l'histoire de l'évolution et en bâtissant des modèles théoriques, mais concrètement, aucune hypothèse ne peut jamais être considérée comme tout à fait probable. L’humanité ne survivra pas 1000 ans de plus sur Terre, selon Stephen Hawking - Les Inrocks. Ceux qui ont trouvé le scénario du film Interstellar invraisemblable pourraient s’en mordre les doigts : pour l’astrophysicien Stephen Hawking, seule l’exploration spatiale pourrait sauver l’humanité, à condition d’emménager sur une nouvelle planète.
“Je ne pense pas que nous survivrons encore 1000 ans” Lors d’une conférence à l’Oxford Union cette semaine, le scientifique atteint de la maladie de Charcot a estimé que notre espèce pourrait s’éteindre d’ici 1000 ans : “Nous devons continuer à explorer l’espace pour le futur de l’humanité. Je ne pense pas que nous survivrons encore 1000 ans sans s’échapper de notre fragile planète”, a-t-il déclaré. Comme le relate le Washington Post, le physicien a expliqué pendant un discours d’une heure, que la Terre ne survivrait pas à l’exploitation de ses ressources par l’homme. Explorer l’espace, seule solution Ce n’est pas la première fois que le scientifique âgé de 74 ans prévoit la fin de l’humanité.
Les habitants de la Mélanésie ont dans leur ADN des traces d'un ancêtre inconnu. Les habitants de la Mélanésie - région au nord de l'Australie englobant la Nouvelle-Calédonie, la Papouasie-Nouvelle-Guinée et quelques îles autour - possèderaient de l'ADN d'une espèce non identifiée. C'est ce qu'ont suggéré des généticiens de l'Université du Texas lors du Congrès annuel de la Société américaine de génétique humaine, qui s'est tenu du 18 au 22 octobre 2016 à Vancouver (Canada). Les traces de l'homme de Denisova dans l'ADN des Mélanésiens surestimées ? Jusqu’à présent, les scientifiques estimaient que seulement deux hominidés avaient laissé des traces dans l'ADN des Mélanésiens : Neandertal et Denisova, éteints il y a au moins 30 000 ans.
Bien que de nombreux fossiles de Neandertal aient été trouvés en Europe et en Asie, l'homme de Denisova n'est connu que par l'ADN d'une phalange et par quelques dents découverts dans une caverne du nord de la Sibérie. Les pouvoirs de régénération de l'axolotl peuvent-ils servir à l'homme ? Crabes, poulpes, salamandres, lézards... De nombreuses espèces ont la capacité de faire repousser un membre voire un organe lorsqu’il est sévèrement blessé ou amputé. Une aptitude biologique assez fascinante qui est particulièrement affutée chez l'axolotl, forme larvaire d'une espèce d'amphibien proche de la salamandre. Il faut bien le dire, l'axolotl est surtout connu dans sa forme albinos très utilisée dans les laboratoires et qui rend la bestiole particulièrement "kawaï".
Des chercheurs de la Northeastern University explorent cette faculté de régénération chez l'axolotl pour trouver le moyen d'en tirer partie dans le cadre d'une médecine régénératrice chez l'homme. Autant le dire tout de suite, peu de chance que la science parvienne à faire repousser des bras de votre vivant. Des gènes en commun avec l'homme "Quand nous supprimons une grande partie de l’ovaire, cela active de nombreuses cellules souches endogènes pour réparer cet ovaire, explique James Monaghan. Les scientifiques étudient un village italien où les gens vivent plus... longtemps. Qu’est-ce qui confère leur longévité exceptionnelle aux habitants d’Acciaroli, petit village italien coincé entre un parc national et la mer méditerranée ? Sur 700 habitants, au moins 81 sont centenaires, leur espérance de vie avoisinant 87 ans (contre 82 ans en France). Des chercheurs américains et italiens ont mené une étude sur six mois dans ce village de bons vivants, ou plutôt de survivants, pour déterminer les facteurs qui pourraient être à l’origine de leur espérance de vie exceptionnelle.
Leur étude, publiée lundi 5 septembre 2016, suggère que si le régime méditerranéen, réputé depuis les années 1950, est indubitablement profitable, un facteur génétique entre également en jeu. Vie saine et activité sportive L’alimentation et le mode de vie n’ont pas été les seuls facteurs étudiés par les chercheurs : des analyses sanguines, des contrôles cardiaques et neurologiques poussés ont également été entrepris.
François Berger : "Le transhumanisme est un charlatanisme dangereux" Sciences et Avenir : Vous vous apprêtez, avec des confrères, à lancer un appel à un moratoire contre le transhumanisme. Pourquoi ? François Berger : Le transhumanisme est une idéologie apparue aux États-Unis dans les années 1950, qui revendique l’amélioration de l’humain par l’intégration de nouvelles technologies telles que des dispositifs électroniques. Et cela afin d’augmenter ses performances, lui donner une longévité accrue, voire l’immortalité. Les transhumanistes vendent une notion de « bien-être » au nom duquel on pourrait tout se permettre sans régulation, ce qui revient à tuer la différence entre le « normal » et le pathologique.
Ce mouvement, soutenu par les géants américains de la hightech de la Silicon Valley en Californie — comme Google — est en train de prendre racine en Europe. Pourtant, ne prônez-vous pas vous-même l’innovation dans votre pratique scientifique ? Bien sûr, mais pas de cette façon ! Les patients ont-ils tant besoin d’innovations technologiques ? Si ! 6MOIS. Intelligence artificielle, transhumanisme, cybernétique : quel futur les GAFA nous préparent-ils? De Google, on connait le moteur de recherche, de Facebook le réseau social, d’Apple les téléphones, les tablettes et les ordinateurs. Mais ces géants du net sont bien plus que cela. Les GAFA, comme on les appelle, s’attellent chacun de leur côté à façonner le monde de demain : recherche en intelligence artificielle, objets intelligents, jusque dans le domaine de la santé et de l’humanité augmentée…Deuxième partie - 8h15 Voiture autonome, augmentation de l'être humain, algorithmes qui anticipent vos besoins, prolongement de la vie, intelligence artificielle autonome... des centaines de millions de dollars sont investis chaque année dans l'anticipation, voire la fabrication du monde de demain.
Et nous y contribuons chaque jour joyeusement en envoyant en ligne, de notre propre gré, toutes les informations nécessaires à cette construction du futur. Alors à quoi ce futur va-t-il ressembler ? Avec : Sophie Coisne , rédactrice en chef de La Recherche. Qu'est-ce que ''l'homme +"? Dans sa dernière partie, la Grande Table est comme tous les vendredi en parteneriat avec le supllément "Culture & Idées du journal Le Monde, qui titre aujourd'hui "Les vertiges du transhumanisme" de Corine Lesnes. Le Transhumanisme c'est cette idée d'un "homme +", d'un homme amélioré par le progrès des nouvelles technologies qui suscite de nombreuses réactions.
C'est à cette occasion que nous recevons Laurent Alexandre ,chirurgien, expert en nouvelles technologies et intelligence artificielle et président de DNA Vision, société spécialisée dans le séquençage du génome humain. A nos côtés pour dialoguer avec lui, Catherine Vincent, journaliste au monde. On est entrain de passer de la science fiction à la science en matière de transhumanisme. La question n'est pas de savoir si l'idéologie transhumaniste va réussir technologiquement mais savoir si politiquement et philosophiquement nous devons aller sur ce toboggan, mais c'est clair que la mort va reculer significativement. Sons diffusés : Dépassement du corps à l’ère numérique. LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | • Mis à jour le | Hervé Morin L’annonce récente de la première transplantation d’un cœur artificiel par des équipes françaises suscite l’espoir chez les personnes en insuffisance cardiaque.
Mais au-delà, le grand public s’est passionné pour la perspective de disposer d’un cœur immortel. Cette curiosité montre l’attrait pour les technologies de réparation, mais aussi d’amélioration du corps : le cyborg, mélange d’humanité et de techniques, semble à portée de main… L’ouvrage collectif Technocorps, dirigé par Brigitte Munier, aborde cette thématique, déjà largement explorée par la fiction, par le prisme des sciences humaines, de l’anthropologie et de la philosophie. Il y a un peu plus de dix ans, rappelle-t-il, le rapport NBIC, commandité par la National Science Foundation et le département du commerce américains, annonçait la convergence des nanotechnologies, des biotechnologies, des technologies de l’information... Le brassage génétique rend plus grand et plus intelligent ! Cerveau : comment se forment nos souvenirs.