Ni assurance ni charité, la solidarité, par Alain Supiot (Le Monde diplomatique, novembre 2014) Bien qu’elle doive l’essentiel de sa fortune à la pensée sociologique et politique, la notion de solidarité a une origine juridique.
Elle a d’abord désigné (dans le code civil de 1804) une technique du droit de la responsabilité utilisée en cas de pluralité de créanciers (solidarité active) ou de débiteurs (solidarité passive) d’une même obligation. C’est seulement à la fin du XIXe siècle qu’elle a acquis un sens juridique nouveau : celui d’organisation collective permettant de faire face aux risques liés au machinisme industriel, et de faire peser sur ceux qui de fait les créent une responsabilité objective, indépendante de toute faute. Ont ainsi été institués des régimes de solidarité que Jean-Jacques Dupeyroux a justement décrits comme des « pots communs (...) où l’on cotise selon ses ressources et où l’on puise selon ses besoins (1) ». C’est sur le plan national que la solidarité a acquis la plus grande portée.
Les partis. L Europe. "Trop c’est trop !" : Martine Aubry ou le syndrome de la murène. Martine en a ras le bol, Martine trouve que “trop c’est trop”… Retranchée après son échec à la primaire socialiste en 2011 dans sa ville de Lille, la maire socialiste a pris l’habitude, telle une murène, d’en surgir par à coups depuis 2012 pour mordre le mollet du gouvernement, avant de repartir aussitôt se planquer dans sa mairie.
Cette fois, la charge prend la forme d’une tribune au vitriol qu’elle co-signe dans le journal Le Monde daté de ce mercredi 25 février avec d’autres personnalités de la gauche (dont Daniel Cohn-Bendit, Axel Kahn, François Lamy et Jean-Marc Germain). Laquelle nous promet des heures sombres dès son titre : “Un affaiblissement durable de la France se prépare”. La charge concerne l’accumulation des “motifs d’insatisfaction sur les politiques menées depuis 2012”.
Le rappel à l’ordre est sévère pour le chef du gouvernement : “Non, Angela Merkel n’est pas naïve, Monsieur le premier ministre (...)
COLLECTIVITÉS. GUERRE FROIDE. Lanceurs d alerte. “Pour sortir de notre impuissance politique...” La pensée critique a toujours constitué comme l’un de ses objectifs d’établir un diagnostic du présent.
Mais dans cette tâche, elle se heurte systématiquement à un obstacle: notre tendance à nous mentir à nous-mêmes, à nous raconter des histoires afin d’éviter de tirer les conséquences déstabilisatrices d’un constat trop perturbant. Il existe en effet aujourd’hui une vérité à laquelle celles et ceux qui se situent du côté du progrès et de l’émancipation doivent se confronter avec lucidité: depuis quelques mois, peut-être plusieurs années, nous perdons les combats.
Pour trouver un emploi en France, mieux vaut ne pas être issu de l’immigration. Pour trouver un emploi en France, mieux vaut être un homme et ne pas être originaire du continent africain, selon une étude de France Stratégie publiée jeudi 18 février. « Les hommes sans ascendance migratoire ou d’origine européenne restent significativement avantagés sur le marché du travail », relève cette enquête. « A caractéristiques égales, ils ont un accès privilégié à l’emploi, notamment au CDI à temps plein et ils bénéficient de salaires plus élevés », poursuit France Stratégie, organisme de réflexion rattaché à Matignon, qui s’est penché sur les inégalités « inexpliquées » sur le marché du travail, en fait, imputables en partie à la discrimination (origine, sexe, résidence).
Lire aussi Emploi, école : les réussites et les blocages de l’intégration en France Dans le détail, le taux de chômage chez les personnes originaires du continent africain est de 18 % pour les hommes et 13 % pour les femmes. Chez les hommes et femmes sans ascendance migratoire, il est à 6 %. Quel électorat pour quel média ? Cliquez sur les infographies pour les visionner en grand Canal + ?
« Une chaîne de bobos » ! France Inter ? C’est « radio Bolcho » ! Aucun doute, Marine Le Pen est totalement raccord avec ses électeurs. Mais si les électeurs FN ne goûtent guère Canal et Inter, quels sont donc les médias qui trouvent grâce à leurs yeux ? Marylise Lebranchu s'en prend à l’exécutif. Éric Coquerel. « Une prise de conscience accélérée, notamment chez les jeunes. « Ce mouvement est d'abord une réussite d'un point de vue quantitatif. des milliers de gens font de la politique sur la place de la république, à paris, et dans d'autres villes de france.
Ce sont des citoyens qui ne prenaient pas la parole auparavant. C'est un mouvement qui commence à se diffuser dans le pays puisque l'on compte une centaine de nuits debout repérées. son vecteur originel est la classe moyenne précarisée ou en danger de précarisation. Mais on commence à voir le mouvement se développer dans la banlieue et dans de petites villes. et il est une première concrétisation réelle d'un processus citoyen que l'on observait déjà sur les réseaux sociaux, notamment autour des questions démocratiques et écologiques. pour notre part, nous essayons de les aider en participant aux commissions des nuits debout, en essayant de construire le processus avec eux, en évitant bien entendu d'essayer de récupérer ce mouvement.