Education/ Recherche (Institut Montaigne) Tribune de Laurent Bigorgne, directeur de l'Institut Montaigne, parue dans Le Monde du 10 février 2015.
La France paraît prise dans les sables mouvants de sa croissance zéro, de son endettement, de son déficit public et de son chômage de masse. Plasticité – pour le meilleur ou pour le pire. Dans notre dernier article, nous avons évoqué les effets dramatiques d’une privation d’interactions sociales sur le cerveau du bébé : réduction de l’activité électrique cérébrale, capacités cognitives et sociales perturbées, baisse de QI, allant même jusqu’à une diminution du volume global du cerveau… Mais la question que nous souhaitons aborder aujourd’hui est pourquoi ce manque d’interactions précoces lèse si gravement le cerveau de l’enfant ?
Voyons comment le cerveau se développe. L’être humain qui vient de naître commence par emmagasiner les informations du monde extérieur par le canal des sens. Chaque image, chaque interaction, chaque évènement – aussi quotidien soit-il – se fixe dans les fibres de son cerveau en connectant des neurones. Ces connexions de neurones commencent dans le ventre de la mère puis augmentent de façon extrêmement rapide dès la naissance : 700 à 1000 nouvelles connexions par seconde se créent pendant les cinq premières années de la vie.
Oui, des milliards. Les pratiques collaboratives dans l'éducation - François Taddei. ParisTech Review – Nos systèmes éducatifs sont-ils toujours adaptés à un monde qui change à une vitesse sans cesse plus grande, qui est de moins en moins vertical et hiérarchique et de plus en plus horizontal et collaboratif ?
François Taddei – Nos systèmes éducatifs sont fondés sur la résolution de problèmes classiques. Typiquement, pour entrer dans une grande école, il faut passer des concours qui consistent pour l’essentiel à résoudre des problèmes ordinaires. Or il y a d’autres formes d’intelligence, comme la résolution de nouveaux problèmes. Par exemple, dans les start-up, les hackerspace ou encore les communautés d’informaticiens, les participants sont jugés sur leur capacité à faire quelque chose que les autres n’avaient pas fait jusque-là, ce qui est très différent de faire la même chose que d’autres ont déjà fait mais plus vite.
La troisième forme d’intelligence, encore supérieure aux deux autres, est la capacité à définir soi-même un problème. 10 outils collaboratifs pour la classe. Article mis à jour le 2 mai 2020 par Fidel Navamuel C’est une des principales avancées apportées par les tice en classe, la possibilité de faciliter le travail collaboratif entre l’enseignant et ses élèves ou entre les élèves eux-mêmes. Travail en commun et interactivité dopent l’investissement de chacun. On ne compte plus le nombre d’outils en ligne permettant le travail collaboratif dans la classe. J’en ai présenté beaucoup dans ces colonnes. Voici une nouvelle liste de 10 outils collaboratifs pour la classe. Twiddla. Bubbl.us. Le temps consacré à l’apprentissage de la lecture, facteur clef dans la lutte contre l’échec scolaire.
Le 22 janvier dernier, le gouvernement réaffirmait sa volonté de donner la "priorité au primaire" ; la ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche annonçait alors onze mesures "pour une grande mobilisation de l'École pour les valeurs de la République".
Ces annonces seront-elles à la hauteur du défi que représente "la dégradation de la performance globale du système – et des acquis des élèves les plus fragiles – et celui d'un fort déterminisme précoce de la réussite scolaire" ? Alors qu’il est notamment question d’"engager un chantier prioritaire pour la maîtrise du français", il est plus que jamais temps d’expérimenter sur la base de ce que préconisent les travaux de recherche sur l’éducation, comme ceux par exemple consacrés à l’apprentissage de la lecture. 35 heures pour apprendre à lire. MOOCs. Classe inversée. L'inclusion n'est pas un plus d'intégration : l'exemple des jeunes sourds.
1On assiste depuis quelques années à une évolution sémantique qui substitue fréquemment le terme inclusion au terme intégration.
Celui-ci a été contesté, en particulier en raison des restrictions qu’il supposait quant à la place accordée aux personnes handicapées dans la société. Même si le terme inclusion n’est pas explicitement utilisé dans la loi du 11 février 2005 [1][1]« Pour l’égalité des droits et des chances, la participation et…, les valeurs et les principes d’action qui y sont présents renvoient à une philosophie de société inclusive et de droits humains. 2S’il y a bien glissement progressif d’un terme à l’autre, c’est toutefois parfois pour désigner les mêmes réalités. Les quelques changements terminologiques que l’on peut observer dans des textes réglementaires n’ont pour autant modifié fondamentalement ni les organisations, ni les pratiques, ni les représentations. 3En réalité, ce sont deux concepts qui relèvent de deux paradigmes différents.
Que signifie l'inclusion dans l'éducation ? Du point de vue de la psychologie de l’éducation, le terme d’intégration commence à être abandonné en faveur du terme inclusion.
Est-ce une simple modernisation du terme ou sommes-nous confrontés à un changement de valeurs et de pratiques ? Vous pourriez penser que changer un mot pour un autre de sens similaire peut ne pas avoir beaucoup de signification. Cependant, les concepts sont ce qui définit notre monde et l’augmentation des termes signifie la naissance de nouvelles perspectives. Si vous demandez à n’importe quelle école si leurs élèves sont intégrés, on vous répondra que oui, en toute assurance. Et on vous citera des noms d’élèves issus de la diversité, de l’immigration ou dans toute autre situation de désavantage social. Différences entre intégration et inclusion Lorsque nous parlons d’intégration, nous considérons si les étudiants désavantagés sur le plan social reçoivent une éducation et une formation équitable pour le reste des étudiants.
12, a3, pillant. Inclusion et EDUCATION. Éduscol numérique. Académie d'Aix-Marseille. Accueil.