C'était une pratique fréquente à la Renaissance.
Son apparition coïncide avec l'acquisition d'un nouveau statut : depuis qu'il exerce une activité noble, "libérale", l'artiste s'estime digne d'intérêt. Il peut être représenté à l'exemple des puissants. Son essor est également lié à la diffusion du miroir vénitien à partit du XVè siècle.
Histoire de l'aurportrait. Technique de l'autoportrait. Mais pourquoi faire son autoportrait ? Premier autoportrait connu d’un artiste occidental, représentant Jean Fouquet. Ce médaillon en émail peint sur cuivre est un autoportrait du peintre et miniaturiste français Jean Fouquet.
Il ornait autrefois le cadre du diptyque de la collégiale Notre-Dame de Melun, peint vers 1452–1455 pour Etienne Chevalier, membre du Conseil du roi Charles VII et Trésorier de France. Le diptyque lui-même est aujourd’hui partagé entre le musée de Berlin (Etienne Chevalier présenté par saint Etienne) et celui d’Anvers (La Vierge et l’Enfant entourés des anges). Un cadre somptueux D’après les descriptions anciennes, une large bordure de velours bleu ornée de médaillons et de lacs d’amours brodés et rehaussés de perles, encadrait somptueusement le diptyque de Melun. Un émail illusionniste Fouquet a réalisé son autoportrait sur une plaque de cuivre en émail bleu foncé, épais et brillant, de trois millimètres d’épaisseur environ. Premier autoportrait signé. Premier autoportrait sculpté : Lorenzo Ghiberti.
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Auto-portrait Lorenzo Ghiberti, de son véritable nom Lorenzo di Cione, (né en 1378 à Florence - mort en 1455 dans la même ville) est un sculpteur florentin du Quattrocento, dont l'œuvre s'inscrit dans le vaste mouvement de renouvellement de l'art occidental qui donnera naissance à la Renaissance. Biographie[modifier | modifier le code] Lorenzo Ghiberti était le fils de Cione di ser Bonaccorso[1], mais son père mourut jeune et c'est le second mari de sa mère, l'orfèvre Bartoluccio (Bartolo di Michele), qui se chargea de son éducation[1]. Lorenzo, le considérant comme son véritable père, lui en garda une grande reconnaissance, au point que, jusqu'à l'âge de soixante ans, il conserva le nom de Lorenzo di Bartolo[1]. Lorenzo fit donc, comme la plupart des maîtres florentins de cette époque, son apprentissage dans des ateliers d'orfèvres.
Adam et Ève, partie des portes du paradis Bibliographie[modifier | modifier le code] Les autoportraits de grands maîtres exposés à Clermont-Ferrand. Le prestige de la vedette incontestée de l’exposition, un « Portrait de l’artiste » de 1887 par Vincent Van Gogh, n’éclipse pas la qualité des autres œuvres présentées au Musée d’Art Roger-Quilliot (MARQ) du 4 mars au 5 juin, grâce à la complicité du Musée d’Orsay qui a décidé de faire voyager une partie de ses collections.
Aux côtés du Van Gogh, les autoportraits de Gustave Courbet, Claude Monet, Camille Pissaro, Edgar Degas, Paul Cézanne, Paul Gauguin, Henri Martin et les autres promettent au public des découvertes réjouissantes. Concomitance de styles De cette diversité des courants témoignent plusieurs œuvres signées par des artistes moins « grand public », mais au savoir-faire indiscutable.
Chacun appréciera avec émotion, au fil d’une exposition à la scénographie sobre et efficace, le travail de Clémentine-Hélène Dufau, Ernest Meissonier, Félix Vallotton, Alexis Axilette, Eugène Carrière ou encore Jean-Baptiste Carpeaux. . « Autoportraits du Musée d’Orsay » Autoportraits de Van Gogh. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Les autoportraits de Vincent Van Gogh sont un ensemble de tableaux et dessins représentant l'artiste-peintre néerlandais entre 1886 et 1889. Durant sa carrière artistique, Van Gogh s'est représenté dans une quarantaine de peintures et dessins. Si l'authenticité des portraits de Van Gogh ne fait aucun doute concernant la grande majorité d'entre eux, certains attribués par Jacob Baart de la Faille, auteur du premier catalogue raisonné, ont depuis été contestés ou retirés de la liste. Ainsi, il n'est connu aucun autoportrait de Van Gogh datant de son séjour à Auvers-sur-Oise. Chronologie des autoportraits[modifier | modifier le code] Paris 1886-1888[modifier | modifier le code] Autoportrait au chevalet 1886, musée Van Gogh, Amsterdam.
Arles 1888-1889[modifier | modifier le code] Autoportrait à l'oreille bandée 1889 huile sur toile Courtauld Institute Galleries. Autoportrait de Léonard de Vinci. Autoportrait de Rembrandt. Dans cet autoportrait, l’artiste Rembrandt est vêtu d'un manteau, les mains jointes sur ses genoux.
Le tableau est peint dans une gamme restreinte de bruns et de gris, enrichi par une forme rouge qui indique probablement le noir de la chaise. Une autre zone rouge dans le coin inférieur gauche montre peut-être une nappe. La zone la plus lumineuse est sur le visage de l’artiste, est encadrée par un grand béret et un haut col qui cache des bajoues. La peau du visage est modélisée avec une épaisse couche peinte avec des couleurs riches et variées. Autoportrait de Jan Van Eyck. Au début de 1433, le néerlandais Jan Van Eyck a peint à l’huile le portrait d'un homme avec un turban rouge.
Son œuvre a été à la Galerie Nationale de Londres depuis 1851. Les côtés verticaux de son œuvre sont en fait, une seule pièce de bois avec le panneau central. Le portrait porte l'inscription « JOHES DE EYCK ME FECIT A. OCTOBRIS » Jan Van Eyck fait par moi le 21 Octobre 1433 en bas, et en haut, la devise « AlC XAN IXH » Je fais ce que je peux, qui apparaît sur d'autres tableaux de Jan Van Eyck. Ces inscriptions sont toujours écrites en lettres grecques, et comprennent un jeu de mots sur son nom. Dans tous les portraits de l’artiste Jan Van Eyck, on trouve une analyse fine et détaillée des lignes physiques. Le sujet est souvent considéré comme Jan Van Eyck lui-même, bien qu'il n'y ait aucune preuve directe. Mais, deux autres sont reconnues comme des copies, et le portrait de sa femme. Les veines sont peintes en vermillon dans le frottis humide.