Sans-abrisme & Politiques Publiques : Millenaire 3, Politiques Publiques. La Direction de la Prospective et du Dialogue Public (DPDP) a lancé en 2018 un chantier d’études sur les réalités vécues par les personnes sans-abri, en analysant leurs besoins, leurs usages et leurs conceptions de la vie à la rue.
Cette synthèse conclut plus d’un an de recherche de la DPDP et d’une équipe de veilleurs. Elle est composée de 25 enseignements, répartis en 4 parties : • Prendre acte du phénomène : soit dépasser la figure du “sans-abri moyen” pour appréhender la diversité des profils et leurs besoins spécifiques ; • Survivre dehors : comprendre les logiques de survies et d’installation des lieux de couches ; • Répondre aux besoins : au-delà des besoins primaires, de nombreux services dédiés à des situations particulières doivent être identifiés ; • Organiser l’aide aux sans-abri : connaître l’écosystème d’acteurs aidant les personnes sans-abri pour permettre une forte coordination. • Qui seront les sans-abri de demain ? Les classes populaires en statistiques. Vous êtes ici : Texte d'auteur Depuis une vingtaine d’années, « les classes populaires » font l’objet d’un regain d’intérêt sociologique sous leur forme « contemporaines ».
Cet article est la synthèse d’une série de lectures sur le renouvellement de l’analyse des classes populaires dans le champ académique. Il en questionne à la fois les contours et la diversité interne et présente quelques enjeux de la représentation statistique : qui appartient aux classes populaires ? Quels sont les traits qui rassemblent ou différencient leurs membres ? Sommaire De la classe ouvrière aux classes populairesPortrait statistique des ouvriers et employés aujourd’huiDe fortes inégalités socioéconomiquesIndividus ou ménages : l’épineuse question de la représentation statistiqueLes ménages ouvriers et employés Culture et mixité sociale Interview de Zahia ZIOUANI Chef d'orchestre et Directrice Musicale de Divertimento - Chef d'orchestre principal de l'Orchestre Symphonique National d'Algérie Étude.
Pourquoi le quotidien d’un couple de « gilets jaunes » dérange une partie de nos lecteurs. Dès la parution de l’article du Monde, ce fut un déferlement. Le portrait d’Arnaud et Jessica, un couple de jeunes parents mobilisés dans le mouvement des « gilets jaunes » et témoignant de leurs fins de mois difficiles, a suscité plus de 1 000 commentaires sur le site du Monde, et des centaines d’autres sur Twitter et Facebook.
Une écrasante majorité d’entre eux expriment une grande hostilité à l’égard du mode de vie de cette famille, installée dans l’Yonne. Tout leur est reproché : le fait qu’ils aient quatre enfants à 26 ans, qu’ils touchent 914 euros d’allocations familiales, que la mère ne travaille pas – même si c’est pour éviter des frais de garde trop élevés –, le montant de leurs forfaits téléphoniques, le fait qu’ils aillent au McDo, qu’ils achètent des vêtements de marque à leurs enfants, et même qu’ils aient un chien. Article réservé à nos abonnés Lire aussi « Gilets jaunes » : Arnaud et Jessica, la vie à l’euro près « Ceux qui sont choqués sont issus des classes supérieures.
Samira et la "stratégie" de l'écran plat. Quand nous arrivons dans les appartements des 4 000, la télévision est souvent allumée.
En général, elle marche en fond pendant que nous sommes là, et on ne l'éteint qu'à notre demande, quand nous voulons enregistrer un entretien. En début d'après-midi, chez Samira, c'est "Les feux de l'amour" sur TF1. Dans le premier post que nous avons consacré à cette mère de quatre enfants qui vit au Mail, plusieurs lecteurs n'ont pas manqué, dans les commentaires, de remarquer le bel écran plat qui trône dans son salon.
Ils ont eu l'œil, c'est en effet un objet qui compte beaucoup pour Samira, qui s'est serré la ceinture pour le payer. "Les gens rêvent d'une voiture ? [audio mp3=" Certains internautes ont écrit ne pas comprendre que Samira ait un écran si grand, avec de si petits revenus. Lors de mes reportages, j'ai moi-même très fréquemment vu des écrans plats dans les salons des familles modestes qui, avec des bas salaires, consomment souvent comme des classes moyennes. [audio mp3="