Son coût aura entre temps plus que triplé à 12,4 milliards d'euros (2023).
Le calendrier et les coûts ont déjà dérapé à de multiples reprises.
La mise en service de l’EPR de Flamanville (Manche) semble finalement reportée à 2023, au plus tôt.
Nucléaire : EDF mis en demeure après une inspection surprise à Flamanville. Nucléaire : le délai maximal de démarrage de l’EPR de Flamanville repoussé à 2024. Le chantier catastrophe de l’EPR de Flamanville (Manche) gagne encore un peu de temps.
Vendredi 27 mars, par un décret publié au Journal officiel, le gouvernement a prolongé le délai maximal de mise en service du réacteur de troisième génération. Il était temps : le décret d’origine, pris en 2007, prévoyait une durée maximale pour un démarrage des premières opérations – le chargement du combustible nucléaire – en avril 2020. La nouvelle rédaction prolonge cette durée jusqu’en 2024. L’EPR de Flamanville, démarré en 2007, devait initialement entrer en service en 2012 et coûter 3,5 milliards d’euros.
A la suite de nombreuses difficultés, le chantier est désormais évalué à 12 milliards d’euros, et le site ne devrait pas démarrer avant 2023. Lire aussi Nucléaire : pourquoi la centrale de Flamanville ne produit plus d’électricité depuis six mois. EPR de Flamanville : les dessous de notre enquête. Visualisez en graphiques le énième dérapage financier de l’EPR de Flamanville. Nucléaire : l’EPR de Flamanville coûtera au moins 12,4 milliards d’euros. Le groupe EDF va-t-il un jour se sortir de la malédiction de Flamanville ?
Mercredi 9 octobre, il a annoncé par communiqué que les travaux sur les soudures défectueuses allaient occasionner de nouveaux surcoûts : 1,5 milliard d’euros supplémentaires, ce qui porte à plus de 12,4 milliards le budget total du projet. Le réacteur EPR de Flamanville, dans la Manche, dont la construction a débuté en 2007, devait initialement être connecté au réseau électrique en 2012, et coûter environ 3,5 milliards d’euros. En pratique, il ne démarrera pas avant 2023 – au plus tôt. L’origine de ce nouveau retard est identifiée depuis plus d’un an : en avril 2018, l’électricien a annoncé que plusieurs défauts avaient été repérés sur une soixantaine de soudures.
Plusieurs mois plus tard, il est apparu que, parmi les soudures concernées, huit d’entre elles étaient situées à un endroit crucial : elles traversent la double enceinte en béton du bâtiment réacteur. EPR de Flamanville: Ouverture «pas avant fin 2022» d'après EDF. La mise en service de l’EPR de Flamanville (Manche) « ne peut être envisagée avant fin 2022 », a indiqué vendredi EDF à l’occasion de la publication de ses résultats financiers.
L’électricien planche actuellement sur trois scénarios pour réparer des soudures qui doivent être reprises à la demande de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN). « Le temps qu’il faudra pour préparer la réparation, effectuer la réparation, tester la réparation, faire valider par l’ASN ce que nous avons fait et ensuite remettre l’installation en situation d’être à nouveau testée et préparée pour une mise en service… Ceci nous amène des délais de plus de trois ans », a déclaré le PDG d’EDF, Jean-Bernard Lévy.
Le chargement du combustible nucléaire était jusqu’à présent officiellement prévu fin 2019 pour une enveloppe de 10,9 milliards d’euros. Des ONG déposent une plainte contre le réacteur EPR de Flamanville. Le Réseau "Sortir du nucléaire" (RSN) et Greenpeace ont annoncé le dépôt d'une plainte contre EDF concernant le réacteur nucléaire EPR en construction à Flamanville (Manche).
Le parquet de Cherbourg a indiqué ne pas avoir encore reçu de plainte. Selon le communiqué des associations, l'Autorité de sûreté nucléaire a émis des réserves en octobre 2017 et décembre 2018 à propos de pièces fabriquées pour l'EPR. "Les réserves émises pour certaines pièces étaient levées par EDF sans justification et rien ne permettait de s'assurer que tous les problèmes aient été identifiés, analysés et traités", affirment Greenpeace et RSN.
Ils assurent que "de nombreux matériels avaient été déclarés bons pour le service (Bon pour exécution sans réserve) alors que cela n'aurait pas dû être le cas". "Au-delà de la condamnation pénale, nos associations souhaitent alerter sur le problème systémique révélé par cette affaire", expliquent les ONG. Nucléaire : l’EPR de Flamanville connaît de nouveaux retards et ne pourra pas démarrer avant 2022. EPR de Flamanville : "Le chantier n'a plus de sens, il faut arrêter les frais" Yannick Rousselet, de Greenpeace France, a réagi alors que les experts de l'Autorité de sûreté nucléaire préconisent de nouvelles réparations sur le chantier du réacteur nucléaire de troisième génération.
"Le chantier de l'EPR n'a plus de sens. Il faut arrêter les frais. EDF est incompétente pour construire, pour les contrôles", a déclaré jeudi 11 avril sur France Bleu Cotentin Yannick Rousselet, chargé de campagne nucléaire pour Greenpeace France. L’EPR de Flamanville retardé d’un an, le coût augmente de 400 millions d’euros. EPR de Flamanville : retard d'un an, le coût grimpe de 400 millions d'euros, annonce EDF.
EDF a annoncé mercredi de nouveaux retards et surcoûts pour le réacteur nucléaire EPR de Flamanville dans la Manche à la suite des problèmes de soudures rencontrés sur le chantier.
"4ème semestre 2019". "Le chargement du combustible est désormais prévu au 4ème trimestre 2019", alors qu'il était jusqu'alors officiellement attendu fin 2018, "et l'objectif de coût de construction est porté de 10,5 à 10,9 milliards d'euros", indique l'électricien dans un communiqué. Refaire 20 soudures. Nucléaire. EDF confirme un nouveau retard du chantier de l’EPR. EDF ne cache plus que les écarts de qualité révélés sur des soudures du circuit du réacteur de Flamanville entraîneront un décalage « d’au moins quelques mois » sur sa mise en service.
Pour d’autres spécialistes, ce retard pourrait se calculer en années. La Commission locale d’information (Cli) de la centrale nucléaire de Flamanville, réunie ce mercredi 4 juillet, a, à son ordre du jour, un point d’étape sur le chantier de l’EPR. Avec, dans toutes les têtes, le nouveau retard de la mise en service de ce réacteur. Bertrand Michoud, patron du chantier, a convenu que les écarts de qualité constatés sur des soudures vont avoir des conséquences : « Sur le planning global du chantier, il y aura un impact.
Mais il est beaucoup trop tôt pour le caractériser plus précisément. » Un peu plus tard, face au feu des questions de Yannick Rousselet, de Greenpeace, le responsable d’EDF précise que le retard « sera d’au moins quelques mois » . Nouveau retard à l’allumage pour le réacteur de Flamanville. En raison d’importants défauts de fabrication de l’EPR situé dans la Manche, EDF a annoncé, jeudi, qu’il envisageait de décaler son démarrage « de quelques mois ».
La mise en service de l’EPR de Flamanville (Manche) risque d’accuser encore plusieurs mois de retard en raison d’importants défauts de soudure dans une partie du circuit secondaire de la tuyauterie, détectés par EDF et communiqués en avril à l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN). Le « gendarme » du secteur est seul habilité à donner son feu vert au lancement du réacteur de troisième génération. Futur exploitant de la centrale, EDF a annoncé, jeudi 31 mai, qu’il n’avait pas encore tous les éléments permettant de préciser l’allongement du calendrier, qui aura sans doute un impact sur le coût final de l’EPR. Flamanville: Vol de 150 cadenas du réacteur EPR. EDF a porté plainte pour le vol de 150 cadenas posés sur des armoires contenant les matériels informatiques des systèmes de pilotage du réacteur EPR en construction à Flamanville (Manche), a appris ce jeudi l'AFP auprès d’EDF. « Compte tenu de la sensibilité des équipements et de la nature de l’acte de malveillance, on a porté plainte », début mai, a déclaré Bertrand Michoud, directeur des aménagements de ce chantier lors d’une commission locale d’information (CLI) aux Pieux, une commune proche de Flamanville.
Une enquête a été ouverte par le parquet de Cherbourg, selon EDF. Un volume de données à vérifier «colossal» Les scellés existants à l’intérieur de ces armoires « sont restés intègres. C’est quelque chose d’a priori rassurant mais on a néanmoins lancé la vérification de l’intégrité des bases du contrôle-commande. Nucléaire : de nouvelles anomalies détectées à l’EPR de Flamanville. EDF a annoncé que des « écarts de qualité dans la réalisation des soudures » avaient été détectés sur l’EPR de Flamanville et signalés à l’autorité de sûreté nucléaire.
LE MONDE ECONOMIE | • Mis à jour le | Par Jean-Michel Bezat Electricité de France (EDF) a annoncé, mardi 10 avril, que des « écarts de qualité dans la réalisation des soudures » par rapport à son cahier des charges avaient été détectés sur l’EPR de Flamanville (Manche) et que des contrôles étaient en cours. Nucléaire : des problèmes de soudure repérés sur l’EPR de Flamanville.
Certaines soudures sont de qualité inférieure aux critères définis par EDF. Le groupe assure que cela n’a aucun impact en termes de sûreté ou de calendrier. EDF a annoncé, jeudi 22 février, avoir repéré des écarts de qualité par rapport à ses exigences sur des soudures du circuit secondaire du réacteur nucléaire EPR à Flamanville (Manche). Selon le groupe, ces problèmes n’ont aucun impact en termes de sûreté ou de calendrier de mise en service de l’EPR. Lire aussi : EDF espère un « rebond » après une mauvaise année 2017 Dans une déclaration publiée sur la page du chantier, EDF précise que « ces tuyauteries sont bien conformes à la réglementation des équipements sous pression nucléaire ». 38 soudures sur 66 Le groupe a détecté des écarts par rapport à ses propres exigences, d’abord en 2015 puis à l’automne 2017, sur des travaux réalisés par des sous-traitants. Ces écarts concernent 38 soudures sur 66 dans le circuit secondaire. L'EPR de Flamanville devrait bien démarrer fin 2018 - France 3 Normandie.
EPR de Flamanville: calendrier confirmé avant 2 importantes phases d'essai EDF vient de confirmer le calendrier et le coût du réacteur nucléaire EPR de Flamanville avec un démarrage prévu en fin d'année 2018. Alors que le 6 septembre dernier, un responsable de l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), le bras technique du gendarme du nucléaire, estimait que l'objectif de démarrer l'EPR fin 2018 serait difficilement tenable en terme de calendrier, EDF confirme son échéancier initial : "A Flamanville, on est en train de terminer la phase de construction et on rentre vraiment dans les phases de tests complets de l'installation",a souligné Xavier Ursat, directeur Ingénierie et Projets Nouveau Nucléaire.
Les premiers test "à froid"en décembre 2017. Faux travailleurs détachés : des réquisitions et condamnations légèrement alourdies. Le parquet a requis le doublement des amendes pour quatre entreprises, dont Bouygues TP, dans l’affaire de fraude au détachement de 460 salariés polonais et roumains sur le chantier du réacteur nucléaire EPR de Flamanville. LE MONDE ECONOMIE | • Mis à jour le | Par Francine Aizicovici Dans l’affaire de fraude au détachement de 460 salariés polonais et roumains sur le chantier du réacteur nucléaire EPR de Flamanville (Manche), le parquet de Caen (Calvados) a requis, mercredi 9 novembre, le doublement des amendes à l’encontre de quatre entreprises, dont Bouygues TP, auxquelles celles-ci avaient été condamnées en première instance à Cherbourg en 2015. Soit 50 000 euros pour Bouygues, par exemple, au lieu de 25 000. Une plus grande sévérité donc, même si ce montant reste trois fois inférieur à celui requis par le parquet de Cherbourg. La cour d’appel rendra sa décision le 20 mars.
Lire aussi : Flamanville : le procès, en appel, du travail détaché. EPR de Flamanville : EDF annonce la fin des travaux. Elle fait régulièrement parler d'elle pour ses retards ou l'intrusion de militants anti-nucléaire. Cette fois, EDF annonce que le chantier de la centrale EPR de Flamanville, dans la Manche, est sur les rails. Les visites sont rarissimes mais Europe 1 a pu assister à l'une d'entre elles. Déjà six ans de retard. De l'extérieur, plus aucune grue, le chantier est terminé. 100% du génie civil est achevé. Idem à l'intérieur, où le cœur du circuit primaire, le cœur du réacteur, est prêt.
EPR de Flamanville : EDF devra remplacer le couvercle de la cuve d’ici à fin 2024. L’Autorité de sûreté nucléaire a donné son feu vert à la cuve du futur réacteur de troisième génération, malgré les défauts de son acier. Au terme de deux années de suspense, l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a rendu, mercredi 28 juin, son verdict sur la cuve du futur EPR de Flamanville (Manche), censé entrer en service fin 2018. L’instance a donné son feu vert à ce composant, déjà installé et soudé au sein du bâtiment réacteur malgré les défauts dans le forgeage du fond et du couvercle, décelés dès 2014 par son fabricant, Areva NP. L’autorité indépendante précise toutefois qu’en raison de cette anomalie sérieuse, EDF devra changer, fin 2024 au plus tard, la partie supérieure de la chaudière du réacteur de troisième génération où se produit la réaction nucléaire.
Les « cas les plus extrêmes » « J’avais à l’époque qualifié l’anomalie de sérieuse, voire très sérieuse, a rappelé mercredi le président de l’ASN, Pierre-Franck Chevet. Une utilisation « limitée dans le temps » Flamanville: avis de l'ASN sur la cuve controversée de l'EPR repoussé.