4 pages Attention. 4 questions pour comprendre comment le cerveau apprend. Connaître la manière dont le cerveau fonctionne est un gage pour des apprentissages efficaces.
Je vous propose de répondre aux questions suivantes dans cet article, qui pourra aider à la fois les enseignants, les parents, les enfants et les adolescents à l’école et au moment des devoirs : 1. Comment fonctionne mon cerveau ? 2. Qu’est-ce qui se passe dans mon cerveau quand j’apprends ? 3. 4. Le cerveau est en charge de tout ce que nous faisons, que ces choses soient conscientes ou non (comme emprunter un chemin connu sans se perdre, cligner des yeux ou encore sourire). Nous utilisons notre cerveau à chaque fois que nous résolvons des problèmes, que nous parlons, que nous dessinons, que nous jouons ou pratiquons un sport, que nous faisons preuve d’imagination, que nous rêvons. Le cerveau est également le siège de la mémoire : la mémoire à court terme (comme le dernier repas que nous avons pris)la mémoire à long terme (comme la manière dont nous avons vécu notre premier jour d’école)
NEUROSCIENCES : ce qu'il faut savoir sur le cerveau des enfants. Dans l’émission “Grand bien vous fasse” du 23 mai, Stéphanie Brillant, réalisatrice du film Le cerveau des enfants, Catherine Gueguen, pédiatre et autrice du livre Heureux d’apprendre à l’école et Olivier Houdé, professeur en psychologie du développement, tentent de répondre à cette question : Quelles sont les expériences qui permettent le développement optimal du cerveau des enfants et qui évitent les potentiels gâchés ?
Des compétences proto mathématiques dès le berceau Tous les bébés ont des capacités appelées proto mathématiques. Les bébés font des calculs arithmétiques élémentaires, des statistiques, des estimations avec leurs yeux. L’intelligence visuelle des bébés montrent qu’ils sont déjà mathématiciens. il y a un vrai paradoxe entre des bébés déjà mathématiciens, des médailles Fields et des échecs massifs en maths à l’école. Selon Olivier Houdé, c’est sans doute lié aux émotions négatives associées aux mathématiques et à la manière d’enseigner les mathématiques. La neuroplasticité. Les quatre piliers de l’apprentissage - Stanislas Dehaene. L’enfant est doté d’intuitions profondes en matière de repérage sensoriel du nombre.
Avant tout apprentissage formel de la numération, il évalue et anticipe les quantités. Apprendre à compter puis à calculer équivaudrait à tout simplement tirer parti de ces circuits préexistants, et, grâce à leur plasticité, à les recycler. L’apprentissage formel de l’arithmétique se « greffe » sur le « sens du nombre » présent chez l’enfant, et sollicite la même zone cérébrale. Le maître-mot, alors, est la plasticité cérébrale. Car c’est précisément ce qui nous permet d’apprendre. Les circuits cérébraux : des capacités disponibles dès l’origine Les circuits cérébraux qui sous-tendent les apprentissages ne sont d’ailleurs pas si variés. L’apprentissage de la lecture active une région spécifique, mais il mobilise et active aussi d’autres zones. Différentes zones du cerveau Mais ce recyclage n’est pas une simple réutilisation. Comment alors passe-t-on d’une lecture ânonnante à une lecture fluide ?
1. Fondements cognitifs des apprentissages scolaires - Cours de Stanislas Dehaene au Collège de France. Le cours 2014 a été consacré aux liens qu’entretiennent ou que devraient entretenir les sciences cognitives avec les sciences de l’éducation. Ces liens sont nombreux et réciproques. Comprendre comment l’éducation parvient à transformer le cerveau humain est l’un des grands problèmes ouverts en neurosciences cognitives, qui soulève de nombreuses questions passionnantes : comment les apprentissages scolaires (langues première et seconde, lecture, écriture, mathématiques) s’inscrivent-ils dans les circuits de notre cerveau ?
Quels rôles respectifs jouent l’organisation précoce et la plasticité cérébrale dans ces modifications ? Pourquoi l’espèce humaine est-elle la seule qui parvienne à modifier ses représentations mentales et ses circuits cérébraux par le biais d’un enseignement explicite ? Au cours des trente dernières années, d’importants progrès ont été réalisés dans la compréhension des principes fondamentaux de la plasticité cérébrale et de l’apprentissage.
Comprendre, apprendre, mémoriser. Les neurosciences au service de la pédagogie. Joseph Stordeur, chercheur belge, commence par expliquer la différence, en termes de processus biologiques sous-jacents, entre comprendre, apprendre et mémoriser.
Les stimulations sensorielles provoquent la circulation à travers les neurones d’un influx électrique et l’ouverture des canaux à sodium. Il s’agit d’une réaction rapide et éphémère de compréhension immédiate qui entraine, au mieux, un effet d’amorçage qui facilitera l’action des neurotransmetteurs lors des prochaines sollicitations. Par contre, des stimulations intenses et répétées permettent l’apprentissage, en entrainant l’ouverture des canaux à calcium. Cette réaction chimique laisse des traces mnésiques, crée de nouvelles connexions, des schémas neuronaux spécifiques.
Les répétitions ultérieures stabilisent et renforcent la construction de ces traces, les pérennisent, les inscrivent dans la mémoire. Nicole Bouin Questions à Joseph Stordeur Propos recueillis par Nicole Bouin Sur la librairie. Accueil - Mon Cerveau à l'école. Ob 0b5d3c livret pedagogie neuropsychologie 2016 (1)