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Comprendre, apprendre, mémoriser. Les neurosciences au service de la pédagogie

Comprendre, apprendre, mémoriser. Les neurosciences au service de la pédagogie
Joseph Stordeur, chercheur belge, commence par expliquer la différence, en termes de processus biologiques sous-jacents, entre comprendre, apprendre et mémoriser. Les stimulations sensorielles provoquent la circulation à travers les neurones d’un influx électrique et l’ouverture des canaux à sodium. Il s’agit d’une réaction rapide et éphémère de compréhension immédiate qui entraine, au mieux, un effet d’amorçage qui facilitera l’action des neurotransmetteurs lors des prochaines sollicitations. Par contre, des stimulations intenses et répétées permettent l’apprentissage, en entrainant l’ouverture des canaux à calcium. Cette réaction chimique laisse des traces mnésiques, crée de nouvelles connexions, des schémas neuronaux spécifiques. Les répétitions ultérieures stabilisent et renforcent la construction de ces traces, les pérennisent, les inscrivent dans la mémoire. Nicole Bouin Questions à Joseph Stordeur Propos recueillis par Nicole Bouin Sur la librairie

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Cerveau, apprentissage et enseignement : Mieux connaître le cerveau peut-il nous aider à mieux enseigner ? Il y a quelques années, la pertinence de s’intéresser au cerveau en éducation était plutôt limitée. Intuitivement, les chercheurs, les enseignants et les autres intervenants du milieu de l’éducation se doutaient bien de l’existence d’un lien important et profond entre le cerveau et les apprentissages scolaires. Cependant, ce lien n’était ni clair ni appuyé sur des connaissances scientifiques solides, ce qui rendait les retombées éducatives des recherches sur le cerveau somme toute peu nombreuses et fragiles. Aujourd’hui, par contre, grâce aux avancées considérables de l’imagerie cérébrale et des neurosciences en général, cette situation a considérablement changé. Dans cet article, nous présentons trois grandes découvertes qui permettent non seulement d’établir des ponts plus solides entre le cerveau et l’éducation, mais aussi d’appuyer l’hypothèse selon laquelle mieux connaître le cerveau des élèves peut nous aider à mieux leur enseigner. Mieux connaître le cerveau pour mieux enseigner

4 piliers de l'apprentissage d'après les neurosciences D’après Stanislas Dehaene, psychologue cognitif, neuroscientifique et professeur au Collège de France, les neurosciences cognitives ont identifié au moins quatre facteurs qui déterminent la vitesse et la facilité d’apprentissage. 1. L’attention Le rôle de l’attention et ses pièges Fondements cognitifs des apprentissages scolaires - Cours de Stanislas Dehaene au Collège de France Le cours 2014 a été consacré aux liens qu’entretiennent ou que devraient entretenir les sciences cognitives avec les sciences de l’éducation. Ces liens sont nombreux et réciproques. Comprendre comment l’éducation parvient à transformer le cerveau humain est l’un des grands problèmes ouverts en neurosciences cognitives, qui soulève de nombreuses questions passionnantes : comment les apprentissages scolaires (langues première et seconde, lecture, écriture, mathématiques) s’inscrivent-ils dans les circuits de notre cerveau ? Quels rôles respectifs jouent l’organisation précoce et la plasticité cérébrale dans ces modifications ?

Les quatre piliers de l’apprentissage - Stanislas Dehaene L’enfant est doté d’intuitions profondes en matière de repérage sensoriel du nombre. Avant tout apprentissage formel de la numération, il évalue et anticipe les quantités. Apprendre à compter puis à calculer équivaudrait à tout simplement tirer parti de ces circuits préexistants, et, grâce à leur plasticité, à les recycler. L’apprentissage formel de l’arithmétique se « greffe » sur le « sens du nombre » présent chez l’enfant, et sollicite la même zone cérébrale. Neurosciences et apprentissage : Interview Pierre Marie Lledo Formation Professionnelle (5 vote(s), note: 5,00 / 5) Loading... Pr une éducation cognitive autour de l'erreur à l'école ! Quelle place pour la programmation ? Michèle Drechsler, Inspectrice chargée de mission pré-élémentaire, 01 Juillet 2011 Programmer, « déboguer » . Pour une éducation cognitive autour de l erreur à l école ! 1. L erreur au centre du processus d'apprentissage.

Quand les neurosciences inspirent l'enseignement À l'heure où tant de questions se posent sur l'enseignement, on se prend à rêver : et si les connaissances sur le cerveau dont nous disposons aujourd'hui servaient à mieux comprendre comment les élèves apprennent et à mieux cibler les méthodes et stratégies utilisées pour transmettre les connaissances ? Mais dans les sphères de l'enseignement, on ignore à peu près tout de la façon dont notre cerveau permet d'avoir prise sur le temps et l'espace, l'attention, la motivation et, d'une manière générale, la régulation des émotions. Aujourd'hui, on peut se demander pourquoi ceux qui conçoivent la formation des enseignants n'ont pas jugé pertinent d'introduire, comme pour les futurs psychologues, des bases de neurosciences.

NEUROSCIENCES : ce qu'il faut savoir sur le cerveau des enfants Dans l’émission “Grand bien vous fasse” du 23 mai, Stéphanie Brillant, réalisatrice du film Le cerveau des enfants, Catherine Gueguen, pédiatre et autrice du livre Heureux d’apprendre à l’école et Olivier Houdé, professeur en psychologie du développement, tentent de répondre à cette question : Quelles sont les expériences qui permettent le développement optimal du cerveau des enfants et qui évitent les potentiels gâchés ? Des compétences proto mathématiques dès le berceau Tous les bébés ont des capacités appelées proto mathématiques. La discipline sans drame : comprendre le cerveau de notre enfant pour une éducation positive Dans leur livre, La discipline sans drame, Daniel Siegel et Tina Payne Bryson nous offrent une nouvelle approche en matière d’éducation positive. Fondée sur ce que la science nous révèle de l’enfant, de son cerveau et de ses besoins. Les parents y trouveront des clés pour désamorcer les conflits. Respirez, soyez positif et laissez-vous guider.

Apprendre à apprendre, une histoire de métacognition Apprendre à apprendre est un terme à la mode. A l’heure où tout est disponible sur internet, nous voulons former nos collaborateurs à apprendre par eux même. Toutes les stratégies d’apprentissage ne se valant pas, nous voulons leur donner les clefs pour qu’ils guident eux même leur apprentissage de la manière la plus efficace possible. Et le meilleur allié pour apprendre à apprendre, c’est la métacognition. « Quand je suis stressé(e) je réfléchis beaucoup trop ». Ce type de réflexion vous a certainement déjà traversé l’esprit et sans vous en rendre compte, vous cogitiez sur vos cogitations.

Zone proximale de développement Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Diagramme représentant la notion de zone de prochain développement vers laquelle un sujet peut se tourner pour accroître son action sur le monde, grandir, apprendre. La zone proximale de développement (ZPD), aussi traduit par « zone de proche développement » ou « zone de développement prochain » dans les traductions les plus récentes, est un concept issu du travail de Lev Vygotski sur le développement précoce de l’enfant. Cette théorie suggère que les enfants sont aptes à mieux apprendre les problèmes et à s'améliorer davantage autour d'un enfant plus expérimenté, d'un parent ou d'un enseignant, plutôt que d'un enfant à leur niveau cognitif.

Les 4 piliers de l'apprentissage d'après les neurosciences D’après Stanislas Dehaene, psychologue cognitif, neuroscientifique et professeur au Collège de France, les neurosciences cognitives ont identifié au moins quatre facteurs qui déterminent la vitesse et la facilité d’apprentissage. 1. L’attention L’attention est la capacité que nous avons à nous ouvrir à la réalité : l’attention ouvre notre esprit. Audrey Akoun et Isabelle Pailleau, auteurs de La pédagogie positive, la définissent comme 4 questions pour comprendre comment le cerveau apprend Connaître la manière dont le cerveau fonctionne est un gage pour des apprentissages efficaces. Je vous propose de répondre aux questions suivantes dans cet article, qui pourra aider à la fois les enseignants, les parents, les enfants et les adolescents à l’école et au moment des devoirs : 1. Comment fonctionne mon cerveau ? 2.

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