Pionnières ! – Olympe de Gouges. Olympe de Gouges I Quelle Histoire - TV5 Monde. Pionnières ! Episode 1 : Olympe de Gouges. En cette Journée internationale des droits des femmes, l'équipe de Gallica est fière de vous présenter Pionnières ! , une série de vidéos consacrées aux femmes qui ont fait l'histoire. Le premier épisode de cette série, construite entièrement avec des documents consultables via Gallica, porte sur Olympe de Gouges. Retrouvez, sous la vidéo, la biographie d'Olympe de Gouges, enrichie des liens vers les documents de Gallica.
Le 5 et 6 octobre 1789, les parisiennes marchent sur Versailles. Jules Michelet commentera : Les hommes ont fait le 14 juillet, les femmes le 6 octobre. Mais si les femmes ont été partie prenante de la Révolution française, seules quelques-unes ont pris publiquement position. Olympe de Gouges. Les femmes et la Révolution La participation politique des femmes aux événements s’est affirmée durant la Révolution française.
Tantôt dans la rue, tantôt dans les tribunes des clubs, sociétés ou assemblées, les femmes ont occupé le terrain de l’action militante à plusieurs reprises, en particulier du 31 mai au 2 juin 1793 et le 9 thermidor an II (27 juillet 1794), journées insurrectionnelles qui virent respectivement la chute des Girondins et celle des robespierristes. Souvent surnommées péjorativement les « tricoteuses », en référence à l’occupation manuelle à laquelle elles continuent à se livrer dans les tribunes publiques, tout en participant activement aux délibérations politiques, ces militantes s’engagent sur tous les fronts : lutte contre la misère et la faim, contre la Gironde à la Convention, etc.
Olympe de Gouges : une femme contre la Terreur. Un siècle et demi avant l'écriture du Deuxième Sexe par Simone de Beauvoir, une femme, Olympe de Gouges, avait voulu trancher l'hydre de la misogynie, ce frein entravant l'évolution des sociétés.
Malheureusement, c'est sa tête à elle qui roula sur l'échafaud de la Terreur en 1793. Victime de son sexe, victime de ses idées trop humanistes, trop révolutionnaires pour la Révolution elle-même, victime aussi de son origine de classe. Son corps, lui, se retrouva à la fosse commune : son fils, Pierre Aubry, l'ayant reniée pour sauver sa propre tête du « rasoir national ». Destin transgressif Comme l'histoire est assez ingrate avec certains de ses « grands hommes », la pionnière Olympe de Gouges a dû subir une injustice supplémentaire : celle qui osa écrire, en 1791, la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, acte fondateur d'un féminisme qui ignorait encore son nom, fut reléguée aux oubliettes par... les féministes.
Mais, avec Olympe de Gouges, c'est une tout autre histoire. Olympe de Gouges, pionnière du féminisme. Recalée en 2014 au Panthéon, la féministe Olympe de Gouges a fait son entrée à l'Assemblée nationale par le biais de son buste de marbre blanc, en 2016.
Petite revanche symbolique : c'est la première statue d'un personnage historique féminin à prendre place au milieu des figures d'hommes et autres allégories. Visonnaire et pionnière du féminisme, Olympe de Gouge a éaloboré La Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, premier manifeste à oser revendiquer l’égalité entre les hommes et les femmes, qu’elle rédigea en 1791 Mais comment démêler la légende et l'histoire ? Pour répondre à cette question, nous reçevons Benoîte Groult, journaliste, écrivaine et militante féministe, auteur notamment d’une biographie sur Olympe de Gouges Ainsi soit Olympe de Gouges aux éditions Grasset. En 2014, le nom d'Olympe de Gouges circulait pour une panthéonisation possible. Olympe de Gouges n'a pas été à l'école. Les premières femmes qui ont écrit ont été mises à l'écart. Pourquoi la Révolution a écarté les femmes (2 et fin) : le coup de grâce.
La Renaissance qui n’en est pas une Au Moyen-Âge, où de grandes dames ont laissé leur empreinte, les femmes disposaient du droit de vote, comme les hommes, pour les élections et décisions des groupes professionnels : artisans, commerçants.
Elles participaient donc à l’organisation politique de la société. Elles-mêmes exerçaient fréquemment ces métiers ou tenaient des exploitations ou des estaminets. Elles votaient également pour envoyer des députés aux Etats-Généraux, ces assemblées périodiques chargées de prendre des décisions dans les grandes crises du royaume de France. Etonnant dans ce pays très en retard sur d’autres. Les femmes n’étaient pas écartées de la chose publique par principe, pas plus que de la formation puisqu’elles étudiaient et enseignaient dans les écoles des villes. . « Chez les paysans, les artisans ou les commerçants, il n'est pas rare que la femme dirige l'exploitation, l'atelier ou la boutique.
Abusivement à la Renaissance un grand renouveau artistique et social. Franç Olympe de Gouges p130.