L universel lave t il plus blanc. UN ARTICLE DESTINÉ AUX BLANCS. Ou quand le racisme, quotidien et structurel, n’est ni un délire victimaire ni réservé aux cours magistraux. Frustration documente depuis plus de 5 ans toutes les formes de domination. Nous avons commencé par parler de l’exploitation économique et de la lutte des classes, nous avons poursuivi avec la dénonciation du sexisme, et nous avons tenté de traduire les discriminations et la domination vécue par les personnes homosexuelles. A chaque fois, nous tentons de mêler l’expérience vécue à l’analyse théorique, pour que les personnes concernées s’y retrouve et celles qui ne le sont pas directement comprennent ce qui leur échappe.
Nous écrivons avec colère, le plus sincèrement possible et en assumant que la rage puisse déboucher sur la révolte, et ainsi des horizons meilleurs. Ce texte, qui documente par l’expérience et la connaissance ce qu’est être une personne racisée en France, s’inscrit pleinement dans notre démarche. Invention des races, hiérarchisation des races. . « Oui ! L’écriture inclusive : parlons faits et science – Bunker D. Lorsque le magazine sceptique Science et Pseudo-sciences (SPS) de l’AFIS a publié dans son 323e numéro un article sur l’écriture inclusive [1], je m’attendais à un article qui aborderait le sujet sous un angle scientifique et loin des caricatures qui pavent le débat.
Dès le sous-titre repompé de France 2 [2], j’ai déchanté : Maître·sse Corbe·au·lle sur un arbre perché·e tenait en son bec un fromage. Maître·sse Renard·e par l’odeur alléché·e lui tint à peu près ce langage. Le ton était donné : on allait encore parler non de l’écriture inclusive telle que mise en avant par les mouvements féministes, mais d’un homme de paille forgé à son encontre. Un regard inquiet à la liste des sources confirmait les craintes : sur 13 sources, pas une seule source scientifique abordant l’impact du genre dans la langue ! D’abord, c’est quoi l’écriture inclusive ? Quelques règles simples On féminisera les noms de métiers, les titres, les grades. Déjà, moqueries et déformations pleuvent. Le Mecxpliqueur – Le blog qui mecxplique la vie aux mecs. Le racisme comme système. Lorsque l'on tape "racisme" sous google, la première proposition qui apparaît est "racisme anti-blanc".
Et sur les liens proposés, il faut attendre le quatrième pour avoir une critique de cette notion. Les sociologues affirment souvent que le "racisme anti-blanc" n'existe pas : une idée mal comprise, parce que souvent appréhendée avec ce qu'il faut de mauvaise foi pour se lancer dans la fausse indignation contre la "bien-pensance". Derrière cette idée, ce qu'il y a en jeu, c'est la compréhension de ce qu'est le racisme. Non, l'antiracisme politique n'est pas "racialiste" ! « En dehors du fait que l’émergence d’un antiracisme politique constitue une menace pour la stabilité des rapports raciaux au sein du gauchisme , cette émergence a aussi fait de ce sujet une thématique politique incontournable.
Il faut donc s’y positionner le plus rapidement possible, quitte à donner la parole à n’importe qui, quitte à ce qu’il dise n’importe quoi, et d’ailleurs tant mieux : plus c’est polémique et plus ça buzze. On a donc pu voir une partie des milieux libertaires se mettre à discuter le plus sérieusement du monde des racialisateurs, sur la base de textes écrits par des personnes parfaitement ignorantes du sujet, au mépris de tout le travail déjà réalisé par des personnes concernées et des antiracistes sérieux.
On surfe ainsi sur l’effet de mode pour produire du bavardage dans lequel on ne dit rien parce que le but n’est pas d’élaborer une méthode, ni même de produire un contenu, mais d’occuper une place. » Le sexisme expliqué à ceux qui n'y croient pas - Une heure de peine... .
Il y a des gens qui, simplement, refusent d'y croire : ça n'existerait pas, et puis c'est naturel, et de toutes façons, c'est la même chose pour les hommes. Freud racontait une histoire rigolote qui sonnait un peu comme ça, à propos d'un chaudron percé, mais passons : je ne suis pas là pour faire la psychanalyse du déni. Je vais plutôt essayer d'expliquer pourquoi le dernier argument, selon lequel les hommes aussi seraient discriminés, ne marche pas. L'impolitesse du désespoir - Une heure de peine... Je n'ai pas d'humour.
Voilà, comme ça, c'est dit. J'ai préféré préciser ce point d'entrée de jeu pour que les choses soient claires... Parce qu'on va me le reprocher, et parce que c'est aussi de ça dont je voudrais parler : de toutes ces situations où l'on reproche à l'autre de ne pas comprendre ou de ne pas vouloir comprendre que c'est de l'humour. Moi, ça va. La fabrique de la haine : xénophobie et racisme en Europe. L’islamophobie et les théories critiques du racisme. L’objet de cet article est de réfléchir aux implications théoriques et conceptuelles des études et publications les plus récentes sur le phénomène de « l’islamophobie » dans les pays du Nord, c’est-à-dire principalement l’Europe et les États-Unis.
Notre propos suivra quatre étapes : Premièrement, nous donnerons un court aperçu des développements contemporains au sein du champ universitaire émergent que sont les études sur l’Islamophobie (Islamophobia studies). Deuxièmement, nous discuterons des usages du terme « d’islamophobie » dans certaines des contributions les plus importantes de ce champ de recherche.
Nous examinerons ainsi les problèmes produits par l’absence systématique de confrontation avec les théories critiques du racisme. Dans une troisième partie, nous traduirons les conséquences théoriques du défi que représente « l’islamophobie » dans un cadre conceptuel alternatif plus à même de rendre compte du racisme anti-musulmans. I. « Un concept parvenu à maturité » III. IV.