Microplastics are in the air we breathe and in Earth’s atmosphere, and they affect the climate. Coca-Cola, champion du monde de la pollution plastique. Chaque année, l’ONG Break Free From Plastic envoie ses volontaires aux quatre coins du monde pour ramasser les déchets plastiques qui finissent partout (plages, rivières, parcs, forêts, rues…) sauf à la poubelle, avec une mission pas toujours évidente : identifier les marques derrière ces détritus.
Chaque année, l’association en tire un classement des entreprises championnes de la pollution plastique. Chaque année, Coca-Cola termine en tête de ce palmarès pas vraiment honorifique. L’édition 2021 de ce classement, publiée lundi 25 octobre, ne fait pas exception. De nouvelles perspectives pour le recyclage de plastiques : une avancée pour l’environnement.
En quelques dizaines années, et après avoir pris enfin conscience que nos bouteilles en plastique finissaient en microplastiques dans l’océan, on est passé du « plastique c’est fantastique » au « plastic-bashing ».
Dans ce contexte, certains semblent vouloir même se débarrasser totalement et radicalement des matières plastiques, une famille de matériaux aux propriétés inégalées et aux usages multiples. Ils préconisent en remplacement, par exemple, l’utilisation d’autres matériaux qui auraient une meilleure image, tels que le papier. Originellement, le terme « plastique » ne fait nullement référence à l’origine du matériau mais à son comportement. Aussi les « bioplastiques » issus de la biomasse (nature) sont aussi des matières plastiques. Ils ont le même type de comportement, voire les mêmes structures chimiques, que certains autres issus de ressources fossiles. Cash investigation - Plastique : la grande intox (Intégrale) Vraiment fantastique, le plastique ? Plutôt dramatique pour les océans.
Le lobby du plastique empoisonne le monde. Saviez-vous qu’un sachet de thé en plastique infusé dans l’eau à 95 °C relâche près de 11,6 milliards de microplastiques et 3,1 milliards de nanoplastiques dans une simple tasse ?
Que nous ingérons chaque semaine cinq grammes de matières plastiques, soit l’équivalent d’une carte de crédit ? Ou encore qu’en 2020, la production, l’élimination et l’incinération de matières plastiques avaient rejeté autant de gaz à effet de serre que 189 centrales à charbon, et qu’au rythme de croissance de cette industrie, ces émissions devraient équivaloir à celles de 619 centrales en 2050 ? Les Plastiqueurs. Sortir du plastique jetable d’ici 2040. La loi anti-gaspillage pour une économie circulaire prévoit la fin progressive de tous les emballages en plastique à usage unique d’ici à 2040.
Cette mutation, amorcée en 2020 avec l’interdiction à la vente de la vaisselle jetable en lot (verres, gobelets, assiettes) et des cotons-tiges, se poursuit en 2021. Depuis le 1er janvier 2021, les pailles, couverts jetables, touillettes, couvercles des gobelets à emporter, boîtes en polystyrène expansé, piques à steak, tiges pour ballons, confettis en plastique et autres objets en plastique oxodégradable sont interdits. Parallèlement, la loi prévoit le déploiement de dispositifs de vrac. Chaque consommateur peut, depuis le 1er janvier 2021, apporter un contenant réutilisable dans les commerces de vente au détail. Ce contenant devra être propre et adapté au produit acheté. La pollution invisible des plastiques. Chaque année, les humains déversent plus de 100 millions de tonnes de déchets plastiques dans la nature.
De fait, depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, le plastique a envahi nos sphères professionnelles et privées et fait partie intégrante de notre vie quotidienne. Dans cette ère du « Plastocène », l’humanité a produit 8,3 milliards de tonnes de plastiques entre 1950 et 2015, selon les estimations de Roland Geyer, de l’université de Californie à Santa Barbara, Jenna Jambeck, de l’université de Géorgie, aux États-Unis, et leurs collègues. Et la production ne cesse de croître : à hauteur de 2 millions de tonnes en 1950, elle atteignait près de 400 millions de tonnes en 2015, dont près de 40 % d’emballages. Les mythes du recyclage et des plastiques dits biodégradables servent d’alibi au tout-jetable.
Alerter les citoyens sur les dangers des emballages plastique et l’impossibilité de les recycler : c’est le projet que s’est fixé une nouvelle chaîne d’information, M. et Mme Reyclage, qui a retenu l’attention de La Relève et la Peste.
Au cours des soixante-dix dernières années, le plastique a connu une progression exponentielle : en 1950, les êtres humains en ont produit 2,3 millions de tonnes ; en 1993, 162 millions ; en 2015, 448 millions. Et la courbe continue d’augmenter. Migration des microplastiques de déchets dans les océans. Le coût caché du plastique serait dix fois supérieur à ses coûts de production, alerte le WWF. Le plastique coûte cher.
Très cher. Dans une nouvelle étude parue début septembre, le WWF alerte : les coûts réels du plastique sont dix fois supérieurs à leur coût de production. Youtube. [Science] La quantité de déchets plastique dans les océans devrait tripler d’ici 20 ans. C’est un rapport alarmant qui vient d’être publié dans la revue Science.
Plusieurs chercheurs de l’université de Leeds ont modélisé cinq scénarios concernant l’utilisation du plastique, en partant du "business as usual", c’est-à-dire en continuant sur la tendance actuelle, jusqu’à une transformation complète de nos habitudes de consommation et de production. Mauvaise nouvelle : ils ont estimé que si rien ne change, la quantité de plastique dans les océans pourrait tripler d’ici 2040 pour atteindre 29 millions de tonnes.
"Il s'agit de la première évaluation complète de ce que pourrait être la situation dans 20 ans", a expliqué à la BBC, le Dr Costas Velis, co-auteur de l’étude. [Science] Les microplastiques dans les océans sont des nids à virus. Les déchets plastiques inondent les océans.
Chaque année, 10 millions de tonnes d’entre eux sont rejetés dans les eaux, menaçant les écosystèmes. Bouteille, sac, coton-tige, gobelet… Les déchets sont si nombreux qu’ils ont développé un septième continent de plastiques. Mais ces amas ne sont que la partie émergée de l’iceberg. Le fond des océans est lui aussi tapis de déchets plastiques. Au Royaume-Uni, ces supermarchés font la guerre au plastique Inscrivez-vous gratuitement à laNewsletter BFMTV Midi Face à des consommateurs de plus en plus soucieux de l'environnement, des supermarchés britanniques rivalisent d’idées pour réduire les emballages plastiques dans leurs rayons.
Des initiatives qui remportent l’adhésion de la clientèle. Dans l'un des magasins de la chaîne Waitrose à Oxford (centre de l'Angleterre) 160 sortes de fruits et légumes ont été dépouillés de leur emballage plastique. Un espace de vrac pour féculents, céréales, vin et bière a aussi été installé. "Aujourd'hui, j'ai fait mes premières courses sans plastique ! " Modes d'emplois - Le recyclage du plastique, c'est l'avenir ! YouTube. Déchets plastiques : le recyclage n’est pas la solution. Nathalie Gontard est directrice de recherche, professeure en sciences de l’aliment et de l’emballage, à l’Institut national de la recherche agronomique (INRA).
En juillet dernier, le gouvernement présentait son plan climat ; parmi les mesures, un objectif de « 100 % des plastiques recyclés à l’horizon 2025 ». La France, avant-dernière des 28 pays de l’Union européenne en matière de recyclage du plastique, est pressée d’améliorer son piteux classement. Dans le même temps, la Chine, première terre d’accueil de nos détritus plastiques, ferme ses frontières aux déchets étrangers. Des vortex géants de plastiques s’installent au cœur de nos océans et, comble de malheur, d’invisibles particules de déchets plastiques s’invitent, c’est officiel, dans nos assiettes.
A Surge of New Plastic Is About to Hit the Planet.