Laissons-nous mourir nos abeilles ? - Vox Pop - Entretien avec Agnès Becker - Regarder l’émission complète. Data Science vs Fake - L’humanité ne pourrait pas survivre sans les abeilles. Environnement : Vers une interdiction des pesticides sur les cultures qui attirent les abeilles. Un peu moins de deux mois après l’adoption d’une loi qui réintroduit les néonicotinoïdes pour la culture de la betterave, le ministère de la Transition écologique présentera aux professionnels concernés vendredi 18 décembre, les grandes lignes d'un nouveau plan pour protéger les abeilles.
Barbara Pompili compte adopter un arrêté interdisant l’utilisation de tous les pesticides sur les cultures qui attirent ces insectes. La mesure crée déjà des tensions, le principal syndicat agricole, la FNSEA, faisant part de son exaspération. Ce renforcement de la réglementation est une vieille demande des défenseurs des abeilles. "On voit effectivement cette extension de principe comme un progrès, mais avec quelques possibilités de dérogation ou d'adaptation qui nous inquiètent un peu.
Cela pourrait diminuer la portée positive de ces dispositions", déclare à franceinfo le directeur de l'association écologiste Générations Futures, François Veillerette. Un monde sans abeilles est-il vivable? Le déclin mondial des pollinisateurs n’est pas une fatalité par Béatrice Robrolle-Mary, ofondatrice et présidente de Terre d’abeilles Les chiffres de l’ONU sont sans appel : « Sur les cent espèces végétales qui fournissent 90 % de la nourriture dans le monde, plus de 70 % dépendent des abeilles pour leur pollinisation », a insisté le directeur du PNUE, Achim Steiner, à l’occasion de la sortie du rapport rendu public en mars 2011 – ajoutant que « la manière dont l’humanité gère, ou gère mal, le potentiel de la nature, notamment les pollinisateurs, définira en partie notre avenir collectif au cours du XXIe siècle ».
Malnutrition : une alimentation saine dépend de pollinisateurs en bonne santé. A l’occasion de la journée mondiale de l’alimentation, la FAO (Food and Agriculture Organization) nous rappelle que la malnutrition reste une menace très sérieuse pour un grand nombre de personnes à travers le monde.
Un enfant sur 4 de moins de 5 ans connaît des troubles de la croissance. Près de 2 milliards de personnes ont une carence en vitamines et en minéraux, pourtant essentiels à une bonne santé. Il n’existe pas d’explication toute faite à cette situation donc pas de solution simple à ce qui se présente comme un énorme challenge. Pour la FAO, l’équation devrait se résumer ainsi : « la santé des populations dépend de systèmes alimentaires sains ». La base d’un système alimentaire sain est la production d’une nourriture saine issue de pratiques agricoles durables. L’agriculture non-durable est une menace La sécurité alimentaire et la nutrition sont menacées lorsque l’agriculture est pratiquée de manière non durable. Insectes : des scientifiques alertent sur leur extinction. Alors que le monde lutte contre la pandémie de SARS-CoV-2, des scientifiques alertent sur l'extinction accélérée des insectes en cours.
Cela vous intéressera aussi [EN VIDÉO] Comment sauver les insectes pollinisateurs de l’extinction ? Face au déclin des pollinisateurs, en particulier des insectes, il n'y a pas de recette miracle, nous explique Colin Fontaine, du Muséum national d'histoire naturelle. Comment lutter efficacement contre le déclin des abeilles ? Rapport d'information n° 474 (2016-2017) de M.
Hervé MAUREY, fait au nom de la commission de l'aménagement du territoire et du développement durable, déposé le 22 mars 2017 Disponible au format PDF (507 Koctets) au nom de la commission de l'aménagement du territoire et du développement durable (1) sur la lutte contre le déclin des pollinisateurs, Par M. Hervé MAUREY, Sénateur Mesdames, Messieurs, Les causes et conséquences de la disparition des abeilles. Causes et conséquences de la disparition des abeilles.
Les substances chimiques, les parasites, les monocultures, le frelon asiatique, le changement climatique, jouent un rôle dans la surmortalité des abeilles. 1. Le rôle crucial des abeilles Nous avons été sensibilisés au rôle des abeilles dans l'écosystème. En effet, les abeilles favorisent la pollinisation des plantes sauvages et cultivées et elles sont sensibles aux traitements phytosanitaires. 2. Comme indiqué dans le chapitre précédent, l'abeille contribue à la reproduction de 80 % des espèces de plantes à fleurs : c'est donc une alliée indispensable dans le maintien de l'équilibre des écosystèmes et de notre agriculture.
De plus, à cause d'une baisse considérable de la biodiversité dans les cultures qui attirent en temps normal les abeilles, celles-ci se sont mises progressivement à visiter d'autres cultures, comme les céréales et les vignes, très gourmandes en pesticides. 3. L'importance des abeilles dans notre écosystème : les menaces. Les abeilles jouent un rôle essentiel dans notre écosystème, du fait de leur mission principale qu’est la pollinisation.
Cette action permet aux plantes de se reproduire. Les abeilles font partie des insectes pollinisateurs les plus efficaces aux côtés des guêpes ou encore des papillons. Cependant, elles restent une espèce lourdement menacée par divers facteurs. Le frelon asiatique Une de ses plus grandes menaces est le frelon asiatique. Importés de Chine au début des années 2000, les frelons asiatiques se sont acclimatés à leur nouvel habitat étant donné la nourriture à profusion dont ils disposent (fruits, insectes) et la faible présence de prédateurs pouvant leur nuire (quelques oiseaux comme la Pie-grièche écorcheur, le Guêpier d’Europe ou la Bondrée Apivore).
Le frelon velutina est une espèce très agressive et virulente qui n’hésite pas à attaquer les humains, comme les animaux. Contre-attaque d'une colonie d'abeilles face à des frelons asiatiques. Disparition des abeilles : c'est grave docteur ? - Vidéo Spécialités. Avis aux amateurs de miel !
Votre douceur pourrait bientôt devenir un produit rare. Ces 20 dernières années, la production de miel a été divisée par 3 en France, passant de 32 000 tonnes en 1995, à 9 000 tonnes en 2016… une année particulièrement catastrophique. La faute à une disparation dramatique des populations d’abeilles domestiques partout dans le monde. En vingt ans, le taux de mortalité moyen de l’insecte est passé de 5 % à 30 % aux États-Unis, et il dépasse 20 % de moyenne dans de nombreux pays européens. En France, certains apiculteurs ont accusé jusqu’à 90 % de pertes – loin des 5 à 10 % de mortalité généralement constatés dans les colonies d’abeilles.
Les premiers coupables, ce sont les pesticides, en particulier les néonicotinoïdes.