Consommation : "Nous sommes dans une phase de tâtonnements vers un nouveau modèle" Vous en avez déjà plein les yeux et la tête : le "Black Friday", cette journée de promotion tous azimuts a priori prévue en France ce vendredi 29 novembre.
Arrivé des Etats-Unis en 2014, cet événement commercial irrite de plus en plus. Plus de 500 marques et associations dénoncent ce phénomène de "surconsommation" : son coût à la fois social et environnemental et des rabais pas toujours démontrés. Encouragés par la députée non-inscrite et ancienne ministre de l'Écologie Delphine Batho, les députés viennent de leur côté de valider en commission une interdiction des campagnes de promotions du "Black Friday". Un amendement au projet de loi anti-gaspillage qui doit encore être examiné dans l'hémicycle à partir du 9 décembre. Consommation : "Le Covid-19 accentue des clivages qui laissent présager des troubles sociaux à venir" Que va changer la crise du Covid-19 à nos manières de consommer ?
Pour évaluer la portée de ces changements, L'Obsoco (l'Observatoire Société et Consommation) réalise depuis le début de la période de confinement des enquêtes qualitatives et quantitatives sur ce que consomment les personnes interrogées, mais aussi sur leur rapport à la consommation. Car ce que l'on achète dit beaucoup de ce que l'on est. Dans cette optique, à quoi ressemblera la société de consommation des "jours d'après" ? Sonner le glas de la société de consommation pour un nouveau modèle. La crise sanitaire a confirmé la prise de conscience : pour 93% des Français, il faut revoir tout ou une partie de notre modèle économique.
Parmi eux, 52% déclarent qu’il faut le repenser entièrement et sortir du mythe de la croissance infinie. Voici l’un des enseignements majeurs du Baromètre de la consommation responsable de Greenflex et de l’Ademe. Celui-ci invite à repenser le modèle économique de la société. La société traverse une grave crise de valeurs et les citoyens rejettent de plus en plus un modèle basé sur la consommation.
Voici l’un des enseignements principaux du 14e Baromètre de la consommation responsable de Greenflex et de l’Ademe. Nos façons de consommer changent-elles vraiment ? Nos achats deviennent-ils plus vertueux ?
Au cœur du premier confinement, ils ont fait partie des rares Français à ne pas connaître la crise. Les paysans qui vendent leur production en circuit court ont eu la bonne surprise de servir des consommateurs nombreux, et nouveaux. Le symbole d’une consommation devenue plus vertueuse ? « Les crises sont souvent des accélérateurs de tendances qui étaient sous-jacentes. 13. Pourquoi certains lobbies sont-ils plus puissants que d’autres ? L’analyse économique des groupes d’influence hétérogènes. 1Les lobbies – appelés aussi groupes d’intérêt, de pression ou d’influence – sont aujourd’hui des acteurs incontournables de la vie économique, politique et sociale.
Une grande majorité de ces groupes de pression représentent des intérêts industriels et commerciaux spécifiques, des syndicats ou des associations professionnelles. Moins nombreux mais non moins influents sont les groupes de pression poursuivant un objectif social ou idéologique. À titre d’exemple, on peut citer la célèbre National Right to Life Organization qui milite contre de droit à l’avortement aux États-Unis ou encore les différents lobbies « verts » qui militent pour la protection de l’environnement aussi bien auprès des gouvernements nationaux que des instances internationales. Culture de la consommation, poids des lobbies... La Convention citoyenne se penche sur les blocages et résistances.
Au troisième jour de leurs travaux dimanche, les 150 citoyens tirés au sort, qui devront remettre en janvier leurs propositions pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, n'en sont pas encore à proposer des solutions, mais ils ont identifié trois "niveaux" de blocages freinant la lutte contre le changement climatique: "économiques, politiques et individuels".
De nombreux participants estiment que "l'obsession pour la croissance, les indicateurs de PIB et la logique des bénéfices est un frein à la transition" et que "l'intérêt financier prime sur l'intérêt commun", a ainsi déclaré Mohammed, du Mans, en rendant compte des travaux de la veille. Tristan, de la Réunion, a lui souligné la "résistance consciente ou inconsciente au changement" des citoyens pris dans la "culture de consommation qui domine notre mode de vie". Tandis qu'Angela pointait du doigt le "manque de courage" des politiques. De la société de consommation à la déconsommation. Conscients que leurs choix de consommation sont un moyen d'agir à leur échelle, les consommateurs sont de plus en plus nombreux à vouloir adopter une consommation responsable.
Le ministère de la transition écologique et solidaire définit la consommation responsable comme la prise en compte des impacts environnementaux et sociaux dans les critères d’achat et ce, à toutes les étapes du cycle de vie du produit. Pour 57% des Français, consommer responsable, c'est avant tout consommer moins. Pour 38% des Français, c'est consommer autrement (en choisissant des produits labellisés, certifiés éthiques, locaux et moins polluants).
La consommation bio En 20 ans,il y a eu une forte progression du bio, comme le confirme une récente étude du Crédoc (Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie). Consommer autrement. Editorial Consomm'acteurs !
Les nouveaux consommateurs La consommation responsable, d'hier à aujourd'hui Depuis longtemps, une minorité de consommateurs s'intéressent aux conditions sociales et environnementales de production de ce qu'ils achètent. La montée en puissance de cette préoccupation peut être un levier pour changer nos .