93 millions d’euros d’amende pour le «cartel du jambon» Des réunions secrètes organisées dans des hôtels, des coups de fil hebdomadaires et… un petit carnet occulte qui compilait le tout.
Douze industriels de la charcuterie viennent d'être condamnés ce jeudi par l'Autorité de la concurrence à des amendes d'un montant total de 93 millions d'euros pour « entente illicite » sur les prix entre 2010 et 2013. Des réunions hebdomadaires pour s'entendre sur les prix d'achat Deux pratiques illégales sont pointées par l'Autorité de la concurrence. En amont tout d'abord, quatre géants du jambon et de la salaison se coordonnaient chaque semaine pour limiter les hausses de prix sur le « jambon sans mouille », leur matière première.
Il s'agit de Campofrio (marques Aoste et Jean Caby), Fleury Michon, la Financière Turenne Lafayette (marques Paul Prédault et Madrange) et Les Mousquetaires (marque propre d'Intermarché Monique Ranou). Le «cartel des compotes» condamné à 58,3 millions d'euros d’amendes. Titres restaurant : l’Autorité de la Concurrence inflige 414 millions d'euros d’amendes à 4 entreprises dont Edenred et Sodexo.
L'Autorité de la concurrence a annoncé mercredi avoir infligé 414 millions d'euros d'amendes aux sociétés Edenred, Sodexo, Natixis Intertitres et Up, pour une entente portant sur des échanges d'informations et un « verrouillage » du marché des titres restaurant.
Dans le détail, Edenred, émetteur de Tickets-Restaurants a été le plus lourdement sanctionné avec une amende de 157 millions d'euros. Suivent Sodexo, qui écope de 126 millions d'euros d'amende, puis Natixis Intertitres, avec 83 millions et enfin la société Up, 45 millions d'euros, a détaillé le gendarme de la concurrence lors d'une conférence de presse. Entre 2010 et 2015, ces quatre entreprises « se sont échangées, tous les mois, des informations commerciales confidentielles portant sur leurs parts de marché respectives, ce qui a permis de restreindre la concurrence entre eux », explique l'autorité dans un communiqué.
Titres-restaurant: quatre opérateurs dont Edenred et Sodexo soupçonnés de cartel par l'antitrust. Edenred, Sodexo, Up et Natixis Intertitres risquent d'être sanctionnés par l'Autorité de la concurrence qui les soupçonne d'entente sur un marché estimé à 6 milliards d'euros, rapporte mercredi le Figaro, qui précise que l'antitrust pourrait leur infliger une amende,.
Échanges d'informations sur la stratégie commerciale L'Autorité de la concurrence "leur reproche d'avoir mis en place un système leur permettant d'échanger régulièrement des informations sur leur stratégie commerciale", écrit le quotidien selon lequel ces spécialistes des titres-restaurants se sont entendus de 2002 à fin 2015. Elle "leur reproche par ailleurs à ces quatre acteurs de s'être concertés pour contrôler l'entrée de nouveaux acteurs et pour ralentir la dématérialisation des titres-restaurant". Toujours est-il que, contacté par Reuters, Edenred a dit n'avoir aucun commentaire à formuler. "C'est une affaire en cours depuis 2015", a dit un porte-parole. Les fabricants d’électroménager lourdement sanctionnés pour entente sur les prix. Un cartel secret des plus gros clubs européens a plumé le foot français.
L’Autorité de la concurrence enquête sur un cartel du jambon. Après les endives et la farine, en 2012, les yaourts, en 2015…, c’est l’un des produits alimentaires préférés des Français qui est, aujourd’hui, dans le viseur de l’Autorité de la concurrence. Selon nos informations, l’institution tente de faire la lumière sur un nouveau cartel qui se serait instauré autour du jambon. Et plus particulièrement des produits de charcuterie vendus dans les grandes surfaces, sous marque de distributeur ou premier prix. Les industriels de la charcuterie se seraient entendus sur les prix autant à l’achat, dans leurs approvisionnements auprès des abatteurs de porcs, qu’à la vente auprès des distributeurs. Il s’agirait-là d’une première dans l’histoire de la concurrence, avec une entente dans les deux sens, en amont et en aval. Mais aussi par le nombre de participants à ce cartel : 14 entreprises sont soupçonnées d’avoir joué un rôle à des étapes différentes de la chaîne.
C’est une enquête de longue haleine. Il vous reste 54.6% de cet article à lire. Accord à 6,2 milliards de dollars pour Visa, Mastercard dans un dossier d'entente. Le cartel des panneaux de signalisation routière sanctionné.
Les fabricants de sols en PVC s’étaient entendus sur les prix : 302 millions d’amende. L'eau : scandale dans nos tuyaux - Cash investigation (intégrale) Cartel du fret : lourde amende pour Air France, Lufthansa épargnée. Les onze compagnies aériennes en cause étaient accusées d'avoir imposé des surcharges pour le carburant et la sécurité entre décembre 1999 et février 2006.
Plus d'un an après le rejet par la justice de l'Union européenne d'une précédente sanction d'un montant total de quasiment 800 millions d'euros pour entente sur les prix du fret aérien, la Commission européenne devrait imposer de lourdes amendes à plusieurs compagnies aériennes, dont Air France-KLM, selon Reuters qui cite deux sources proches du dossier. Compromis impossible à trouver En décembre 2015, le Tribunal de l'Union européenne, deuxième plus haute juridiction en Europe, avait fait valoir que les motifs et le dispositif de la sanction décidée par la Commission européenne en 2010 contre 11 compagnies étaient contradictoires. Air France avait écopé en 2010 de l'amende la plus élevée, 182,9 millions d'euros, devant KLM avec 127,2 millions.
Deutsche Bahn avait réclamé près de 3 milliards de dédommagement (Avec Reuters) Entente dans le recyclage : 27 millions d'euros d'amende pour le français Recyclex. Déjà en difficulté, le recycleur français de métaux Recylex (ex-Metaleurop) vient de subir un coup d'envergure.
Bruxelles inflige une amende record aux constructeurs de camions. BRUXELLES (Reuters) - La Commission européenne (CE) a infligé une amende record de 2,93 milliards d'euros à des constructeurs de camions pour entente illicite liée à une technologie de réduction des émissions polluantes. Les constructeurs en question sont Daimler, qui écope de l'amende la plus lourde, soit 1,01 milliard d'euros, Paccar, Volvo/Renault et Iveco. Très lourde amende contre le cartel des colis. Les entreprises d’un secteur en grande difficulté peuvent-elles à titre exceptionnel s’entendre pour relever leurs prix et enrayer leurs pertes ?
Non, trois fois non. La crise dans une branche ne peut ni justifier ni excuser des comportements anticoncurrentiels. « Dans ce genre de cas, l’entente est au contraire la pire des solutions, affirme Bruno Lasserre, le président de l’Autorité de la concurrence. Il faut que les acteurs économiques le comprennent une fois pour toutes. Elles se croient protégées par leurs ententes, et cela les dissuade de s’attaquer à leurs problèmes structurels.
Cela ne fait que repousser les solutions de fond. » Tel est le vigoureux message envoyé par le gendarme français de la concurrence avec sa décision rendue mardi 15 décembre concernant les sociétés de transport de colis. Amende de 116 millions d'euros pour le cartel des disques optiques. Le cartel des disques optiques réunissant huit entreprises à travers le monde vient d'être reconnu coupable d'ententes sur les prix et s'est vu infliger une amende dont la somme totale atteint 116 millions d'euros.
Au terme d'une enquête de plus de trois ans, la Commission européenne vient d'annoncer, par voie de communiqué de presse, que huit fournisseurs de lecteurs de disques optiques ont "coordonné leur comportement en ce qui concerne des appels d'offres organisés par deux fabricants d'ordinateurs". Une entente entre 2004 et 2008 Dans les faits, il s'agit de Philips, Lite-On, Philips & Lite-On Digital Solutions, Hitachi-LG Data Storage, Toshiba Samsung Storage Technologie, Sony, Sony Optiarc et Quanta Storage pour les fournisseurs. Un cartel de loueurs de voitures dans le viseur de l'Autorité de la concurrence. TRANSPORT Les loueurs s'exposent à un risque d'amende significatif... 20 Minutes avec AFP Publié le Mis à jour le Mots-clés EUROPCAR.
951 millions d'euros d'amende pour le cartel des produits d'entretien et d'hygiène. Leur nom est tout trouvé.
Le "cartel du Royal Villiers" s'est vu infliger une sanction de 951 millions d'euros au total pour deux ententes parallèles: l'une sur des produits d'entretien, l'autre sur des produits d'hygiène. dL'Autorité de la concurrence en a fait état ce jeudi, son président Bruno Lasserre présentant l'affaire comme une "histoire qui ne manque pas de sel". Tout commence en février 2006, quand, sur des informations fournies par SC Johnson, des enquêteurs sont envoyés pour une perquisition lors d'un déjeuner qui s'est tenu dans la brasserie Royal Villiers, dans le XVIIe arrondissement de Paris. Divers documents sont saisis. Démarre alors une enquête qui aboutit, huit ans et plusieurs appels à l'encontre de la procédure plus tard, à cette sanction. Entente de producteurs de câbles électriques à haute tension. La Commission européenne vient d’infliger 302 millions d’euros d’amende à des producteurs de câbles électriques à haute tension pour leur participation à un cartel, condamnant ainsi solidairement les sociétés mères des entreprises concernées pour avoir exercé une influence déterminante sur celles-ci.
(Communiqué IP/14/358 du 02/04/2014). Onze producteurs de câbles électriques à haute tension souterrains et sous-marins (six producteurs européens, trois producteurs japonais et deux producteurs coréens) ont participé à une entente d’une durée de près de dix ans en convenant de se partager les marchés de grands projets d’infrastructures liés aux énergies renouvelables, tels que des parcs éoliens en mer, et en s’accordant sur la répartition des clients à une échelle quasi mondiale de 1999 à 2009.
Bruxelles soupçonne 13 banques d'entente dans les produits dérivés. Treize grandes banques européennes et américaines sont soupçonnées par la Commission européenne d'avoir empêché des concurrents d'opérer sur le marché des produits dérivés de crédit (CDS).
Après avoir ouvert une enquête à ce sujet en avril 2011, Bruxelles a envoyé lundi une communication de griefs aux établissements concernés. A savoir Bank of America Merrill Lynch, Barclays, Bear Stearns, BNP Paribas, Citigroup, Credit Suisse, Deutsche Bank, Goldman Sachs, HSBC, JP Morgan, Morgan Stanley, Royal Bank of Scotland, UBS, mais également le cabinet d'études Markit et l'association internationale des dérivés (ISDA). "Ce serait inacceptable si des banques ont collectivement bloqué des échanges pour protéger leurs revenus dans le secteur des dérivés de crédit négociés de gré à gré", a estimé le commissaire européen, Joaquin Almunia, cité dans un communiqué. Sociétés : Eau : Bruxelles soupçonne Veolia, Suez et Saur d'entente. Les trois principaux opérateurs se seraient concertés sur les prix facturés au consommateur final.
Bruxelles a ouvert une enquête sur le leader mondial des services aux collectivités locales Veolia et ses deux principaux concurrents dans l'Hexagone, Suez Environnement et Saur. La Commission européenne les soupçonne d'entente et d'abus de position dominante. Plus précisément, elle entend vérifier si les groupes de distribution et d'assainissement de l'eau «ont coordonné leur comportement sur les marchés des services de l'eau et des eaux usées en France, en particulier en ce qui concerne des éléments du prix facturé au consommateur final». Elle soupçonne aussi la FP2E, le syndicat qui regroupe les huit principales entreprises privées de gestion de l'eau, d'avoir participé à ces ententes.
Ces soupçons ne sont pas nouveaux. Les nounours Haribo mis à l'amende pour entente sur les prix. Téléphonie mobile : la Cour de cassation reconnaît l'entente entre les opérateurs. Condamnés à une amende record en 2005, Orange, Bouygues Télécom et SFR ont tenté par tous les moyens de casser cette décision. L'affaire est définitivement close. La Cour de cassation a publié mercredi 30 mai un arrêt rejetant un pourvoi formulé par l'opérateur télécom Orange, mettant de ce fait un terme à l'affaire de l'entente sur le secteur français des mobiles. Le cartel de la farine démasqué. Autorité de la concurrence. Communiqués de 2012 6 mars 2012 : Secteur de la production et de la commercialisation des endives. Autorité de la concurrence. UE: Amende de 73 millions d'euros pour un cartel du chlorate de soude. Autorité de la concurrence. Communiqués de 2012 13 mars 2012 : Farine en sachet vendue dans la grande distribution.
Cartel du yaourt: l'Autorité de la concurrence s'apprête à sanctionner une dizaine de fabricants. Nouvelle affaire de cartel en France ? L'Autorité de la concurrence enquête depuis trois ans sur plusieurs fabricants de produits laitiers frais vendus sous marque de distributeurs (MDD), dont Novandie, Senoble, Lactalis et Yoplait, soupçonnés de s'être concertés sur les prix et la répartition du marché, révèle mardi 24 février Le Figaro. Yaourts : huit entreprises de l'industrie laitière soupçonnées d'entente sur les prix. Concurrence : grosse amende pour les lessiviers en France, Actualités.
Entente sur les prix dans les parfums de luxe : amende confirmée, Actualités. Autorité de la concurrence. Cartel Phœbus. Le cartel Phœbus est un oligopole composé notamment de Philips, Osram et General Electric mis en place entre 1924 et 1939 dans le but de contrôler la fabrication et la vente des lampes à incandescence mais qui échoua finalement à contrer l'arrivée de compétiteurs mieux offrant. Membres[modifier | modifier le code]