Claude TRAN - Educavox : Marie SOULIE à EIDOS64. Numérique et pédagogie font-ils bon ménage ? Depuis quelques années, le numérique s’est imposé dans tous les pans de notre vie.
L’intégrer dans l’éducation semble donc être une évidence pour tout le monde. C’est d’ailleurs un enjeu majeur du ministère de l’Education nationale et de l’Enseignement supérieur. Mais est-ce une si bonne idée ? Le numérique a-t-il vraiment une valeur ajoutée en termes d’apprentissage ? Cela doit-il conduire à un renouvellement des pratiques pédagogiques ? Un fossé entre la société et le système éducatif De nombreuses actions sont mises en place et des appels à projets innovants sont lancés par le ministère de l’Education nationale dans le but de généraliser les usages et de développer les ressources numériques pour l’école. Les raisons de ce décalage Qu’est-ce qui explique les difficultés du système éducatif à évoluer ? Les clés de la réussite Il semble pourtant que certains pays aient réussi la transition numérique de leur système éducatif (la Finlande, les Pays Bas et la Corée notamment).
Meirieu : Du bon usage des « innovations » Le numéro spécial de rentrée de la Revue « Sciences humaines » (n° 263) propose un dossier sur le thème « Éduquer au XXIème ».
La pédagogie inversée : recherche sur la pratique de la classe inversée au lycée. Vincent FAILLET 1.
Introduction Bien que la formalisation de la classe inversée soit relativement récente, un certain nombre de travaux ont étudié cette approche pédagogique. La présente recherche s’inscrit dans la continuité des conclusions de Bissonnette et Clermont et tâchera d’apporter un éclairage expérimental sur une pratique de classe inversée dans le secondaire, en lycée. Il s’agira notamment d’estimer les effets de l’apprentissage inversé sur le rendement des élèves. 2. Notre étude concerne deux classes de première scientifique (n1=28 et n2=30) qui ont été suivies sur une année scolaire dans un lycée parisien. Chaque cours commençait par un rapide contrôle – comme cela est souvent d’usage en classe inversée – qui permettait à l’enseignant d’apprécier, a posteriori, le niveau de connaissance effectif des élèves sur la leçon distribuée. 3.
Héloise DUFOUR dans Technologie. Classe inversée : que peut-elle apporter aux enseignants ? Par Isabelle Nizet * et Florian Meyer * La classe inversée exerce un attrait indéniable sur les enseignants qui souhaitent diversifier leurs approches pédagogiques et tenter de nouvelles expériences avec leurs élèves.
Il semble cependant nécessaire de bien comprendre en quoi cette approche offre des bénéfices réels, alors que peu de recherches scientifiques ont démontré son efficacité à l’aide de données probantes, comme le soulignent Steve Bissonnette, professeur à la TÉLUQ, et Clermont Gauthier, professeur à l’Université Laval au Québec. Une définition souple. 5 bonnes raisons de croire que l’immobilisme continue sa marche vers l’avant. Rendons à l’auteur ce qui lui appartient, l’aphorisme exact d’Edgar Faure est : « L’immobilisme est en marche, et rien ne pourra l’arrêter ».
Mais j’aurais pu aussi bien intituler ce billet « 5 bonnes raisons de fuir l’école à toutes jambes quand on est prof » ou encore, car j’ai hésité, c’eût été plus court « 5 raisons de penser que c’était mieux avant ». Vous savez bien, vous qui me lisez, que ce n’était pas mieux avant, non, que c’était juste différent, que l’école de Jules Ferry correspondait à son temps, comme celle qui lui a succédé et a changé correspondait au sien. Vous savez bien, de même, que l’école d’aujourd’hui n’est pas ou plus, depuis belle lurette, en adéquation avec son temps, qu’elle a accumulé un retard considérable à l’observation des évolutions politiques, sociétales, économiques de la société et, surtout, des pratiques numériques de sa jeunesse. Alors, ces cinq raisons ? Compétences du 21e siècle. Co-résolution code-créative de situations-problèmes au cœur des compétences du 21e siècle.
Savoir lire, écrire et compter sont des compétences nécessaires depuis deux siècles. La violence institutionnelle ordinaire de l’école. Extrait de « l’école de la simplexité », TheBookEdition.com Un problème qui n’est pas celui d’une école de 3ème type. le texte en .pdf : Extrait_Violence.
Mobiliser pour de bon l’attention des élèves, un défi pour l’école d’aujourd’hui. Tenez, profitez donc un peu de l’été pour échanger avec vos ados ou ceux de vos amis si vous n’avez pas ou plus l’âge… Ils sont en général plus disponibles, plus reposés — quoique !
—, moins préoccupés par les contingences matérielles, à l’exception peut-être de leur bronzage dont ils n’arrivent pas vraiment à parfaire la finition. Posez-leur des questions sur leur collège, leurs professeurs ou, pour les plus grands, le lycée, le baccalauréat, tout ça… Au début, ils vont détester et vous saurez précisément à ce moment-là ce qu’est un adolescent renfrogné. N’hésitez pas à insister, vous ne prenez pas grand risque. Au pire, vous passez pour un « bolos » mais vous en avez vu d’autres, au mieux vous passez pour un original bienveillant qui aime parler du boulot pendant les vacances.
Une fois passée cette première évaluation, vous entendrez de leur part des réponses qui devraient franchement vous surprendre.