Supprimons les agences de notation. Moody's, Standard&Poors, Fitch, en deux ans ces sigles sont passés du statut de quasi inconnu à celui de vedette du 20 heures.
L'ensemble des pays sont suspendus au moindre de leur avertissement ou de leur changement de notations. Elles dictent la marche à suivre aux dirigeants du monde qui s'exécutent docilement. Mais comment fonctionne ce système? A quoi sert-il? Ces agences sont-elles réellement indépendantes? La première chose à étudier lorque l'on s'intéresse à une entité est d'analyser son mode de développement c'est à dire ses sources de profitabilité. Un tel argument peut être accepté. Le drame est qu'une partie du système est basé sur les notes des agences de notation. Le peuple des pauvres, Jean-François Favre La question de la responsabilité des agences est alors posée. Intéressons-nous maintenant au rôle qu'elles tiennent actuellement dans la crise des dettes souveraines. Quand Standard & Poor's raconte n'importe quoi. Sur le plateau de "Ce soir ou jamais", mardi soir, le chef économiste "Europe" de l'agence Standard & Poor's, Jean-Michel Six, a affirmé à Emmanuel Todd que si la France faisait défaut sur sa dette, elle lèserait les pays émergents, que Six qualifie de "pays pauvres", qui détiennent selon lui 40 % de cette dette.
Argument tout à fait humaniste, puisqu'après avoir pillé les richesses de ces pays lors de colonisation, nous les ruinerions à notre profit, explique-t-il, du ton péremptoire de l'initié désigné comme apte à noter les Etats. Sur le plateau, personne ne relève l'argument qui semble imparable. En réalité, puisque notre dette est détenue à 65 % par des "non-résidents", monsieur Six veut-il dire que 40 % de ces 65 % de non-résidents sont des pays émergents ? Pourtant, il y a 6 mois, le journal Le Monde publiait un article de Cécile Prudhomme sur cette question en citant Patrick Artus, responsable de la recherche chez Natixis : Agences de notation : la solution Montebourg. Le président du Conseil général de Saône-et-Loire Arnaud Montebourg (PS) a opposé lundi une fin de non recevoir à l'agence de notation financière Fitch qui avait contacté la collectivité pour lui proposer ses services en mettant en avant "l'intérêt" d'une note pour le département.
Arnaud Montebourg affirme qu'il ne sera pas donné suite à cette demande : "Nous émettons les plus expresses et rigoureuses réserves quant à votre prétention à "déterminer" la capacité de notre département à "honorer, en temps et en heure, sa dette, intérêt et principal", poursuit le courrier du président du Conseil général qui qualifie l'activité des agences de notation de "nuisible". "La seule institution que nous considérons fiable et capable d'évaluer nos comptes publics est la Chambre régionale des comptes", "sous le contrôle de la Cour des comptes", ajoute-t-il.
AAA ou ah ah ah ? ou comment tenir le peuple dans les rails. On nous le répète maintenant sur tous les médias (quoique ne regardant jamais TF1, je ne sache pas tout) que le peuple dans son entier sait que nous sommes liés définitivement à la note AAA que les agences de notation nous donnent ou pas.
Tout un chacun sait que nous en sommes dépendants, car tellement dépensiers sont les Français qu’ils ont une dette qui nous coûte cher chaque jour à rembourser en intérêts, et meilleure est la note plus bas est le taux d’emprunt. Donc tous les matins le citoyen zélé va ouvrir sa radio pour savoir si ce matin la France est toujours bien cotée AAA. Rappel d’un détail, juste un infime détail. Ces agences de notation, dont nous dépendrions, avaient noté les subprimes AAA, vous savez ce qui a provoqué le crise mondiale en 2007, qui met des millions d’Étasuniens à la rue pour la malchance d’avoir emprunté à des taux fluctuants pour acheter leur maison, taux qui se sont envolés, et les pauvres gens avaient/ont à payer le montant de leur revenu, voire plus.
Crise boursière : la face cachée des agences de notation - Economie. Un ancien analyste de l'agence de notation Moody's est sorti du silence le 8 août dernier en publiant un carnet de commentaires en marge du manifeste diffusé par le régulateur américain des marchés, le Security Exchange Committee (SEC).
Ce manifeste est censé proposer des mesures pour la prochaine réformes des processus de notations que les agences seront sommées de respecter. William Harrington, qui a travaillé pendant onze ans en tant qu'analyste chez Moody's, dresse une liste de critiques à l'égard des pratiques de l'agence de notation, rapporte le site Business Insider. Ainsi, il explique que les agences de notations tirent leurs revenus de banques qui les payent pour les noter, ce qui pose indiscutablement un problème de crédibilité des notations qu'elles produisent. William Harrington parle même de conflit d'intérêts. Agences de notation : des anciens témoignent.