Site de la Hague. Site de Hanford. Camp Century. [Les monstres des abysses] Quand l’humanité noyait ses déchets nucléaires au fond de l’océan. Dès le début de l’ère nucléaire, la question de la gestion des déchets faiblement ou hautement radioactifs s’est posée.
À l’époque, toutes les pistes étaient ouvertes : les envoyer dans le soleil, les stocker dans des couches géologiques profondes, utiliser d’anciennes mines et même les noyer au plus profond des mers et des océans. Cette dernière option a été utilisée pendant presque 50 ans. Il a fallu attendre 1982 pour voir un premier moratoire sur cette pratique, puis 1993 pour que la convention de Londres interdise de telles immersions. Pendant des décennies, l’industrie a considéré que la radioactivité ne poserait aucun problème par effet de dilution. 14 pays ont été concernés par cette pratique dans tous les océans.
Pour ce qui est de l’Europe, le Royaume-Uni et la Belgique se sont concentrés sur la fosse des Casquets, à 15 kilomètres au nord du Contentin. [ARTE] Le Nucléaire et la gestion impossible des déchets. Où vont les poubelles du nucléaire [1/2] QUE DEVIENNENT NOS DÉCHETS RADIOACTIFS ? - L'Esprit Sorcier. Où vont les poubelles du nucléaire [2/2] Arctique, cimetière atomique Arte. Pourquoi le projet d'une nouvelle piscine géante de déchets nucléaires pose-t-il question? Selon Reporterre, La centrale de Belleville-sur-Loire dans le Cher pourrait devenir le 2e plus grand site de stockage de déchets hautement radioactifs de France après la Hague EDF et ASN réfléchissent bel et bien à la création de nouveaux bassins de stockage des combustibles usés, les capacités du site de la Hague arrivant à saturation.
Mais Belleville-sur-Loire ne serait qu’une piste parmi d’autres. Yves Marignac, directeur de Wise Paris, et Yannick Rousselet, de Greenpeace, en doutent fortement et invitent à vrai débat public sur ce projet sensible. EDF voulait rester discret sur ce dossier. C’est raté. La Russie reconnaît avoir enregistré une pollution radioactive sur son territoire. Une concentration extrêmement élevée de ruthénium-106 a été détectée fin septembre dans plusieurs régions de Russie.
Le nuage aurait touché «tous les pays européens» dont la France. Une découverte qui vient confirmer les rapports de plusieurs réseaux européens de surveillance de la radioactivité. L'agence russe de météorologie Rosguidromet a reconnu lundi qu'une concentration «extrêmement élevée» de ruthénium-106 avait été détectée fin septembre dans plusieurs régions de Russie.
Selon Rosguidromet, la concentration la plus élevée a été enregistrée par la station d'Arguaïach. Ce village du sud de l'Oural, situé à 30 kilomètres du complexe nucléaire Maïak, a été touché par un des pires accidents nucléaires de l'histoire en 1957. » LIRE AUSSI - Pollution au ruthénium 106: le russe Rosatom contre-attaque. Le poison de la mafia et la loi du silence (Documentaire Arte) Fronde en Chine contre un projet d'usine de retraitement des déchets nucléaires. ANDRA - Inventaire National des matières et déchets radioactifs 2012. Plus d'un million de mètres cubes de déchets nucléaires stockés en France. Plus de 1,3 million de mètres cubes de déchets nucléaires en tous genres étaient stockés en France fin 2010, un volume appelé à doubler d'ici à 2030, selon l'inventaire publié mercredi 11 juillet par l'Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra).
De 1,320 million de mètres cubes fin 2010, le volume global de ces déchets pourrait en effet atteindre 2,7 millions en 2030, selon les nouvelles prévisions. "En France, la production de déchets radioactifs représente l'équivalent de 2 kg par an et par habitant", souligne l'Andra dans son rapport. Disponible sur le site de l'Andra, www.andra.fr, cet inventaire est "un outil de gestion" et un moyen "d'anticiper les besoins de stockage" pour l'avenir mais aussi une source d'informations précises pour le citoyen, a souligné devant la presse son président, François-Michel Gonnot. Viennent ensuite les déchets de "moyenne activité à vie longue" (MA-VL), dont la période radioactive dépasse 31 ans. Accueil. Un train de déchets nucléaires arrive en région parisienne. Areva veut participer au traitement des déchets nucléaires de Fukushima.
Areva veut participer au traitement des déchets nucléaires de Fukushima TOKYO - Areva, géant français du nucléaire, veut participer au traitement des déchets nucléaires de la centrale japonaise de Fukushima, accidentée en mars par un séisme et un tsunami, mais attend un feu vert de Tokyo, a indiqué le Premier ministre français François Fillon samedi.
M. Fillon était attendu samedi matin au Japon où il doit se rendre dans la ville d'Ishinomaki, en partie détruite par le tsunami du 11 mars dernier, avant de se rendre à Tokyo. Le groupe nucléaire français Areva est déjà venu en aide aux autorités japonaises pour face à la catastrophe nucléaire de Fukushima. Il travaille actuellement à la décontamination de l'eau radioactive toujours présente dans la centrale. Concernant le traitement des déchets et combustibles, c'est un domaine où Areva a des compétences reconnues et il est donc opportun que l'entreprise puisse faire des propositions, explique M.
Fukushima, le pire est à venir ? - Vidéo replay du journal televise : Le journal de 20h. Déchets nucléaires: EDF suspend le chantier du site de stockage du Bugey. Les travaux sont suspendus.
EDF a annoncé vendredi l'arrêt temporaire des travaux de construction d'un site de stockage de déchets nucléaires à la centrale de Bugey, dans l'Ain, après une décision de justice annulant le permis de construire. Le groupe avait entamé à l'été 2010 les travaux d'une installation temporaire sur le site du Bugey, appelée ICEDA (Installation de conditionnement et d'entreposage de déchets activés), qui devait permettre de stocker une partie des déchets issus des neuf réacteurs EDF en cours de démantèlement.
Sur ce site unique en France devaient notamment être entreposés, "à partir de fin 2013-début 2014", les déchets nucléaires du réacteur n°1 du Bugey, implanté dans les années 1960 sur la commune de Saint-Vulbas et à l'arrêt depuis 1994. Somalie : la poubelle à uranium. La communauté internationale a condamné avec force les pirates-pêcheurs somaliens et leur a déclaré la guerre, tout en dissimulant derrière un voile de discrétion les opérations des flottes qui se consacrent à la pêche illégale non déclarée et non réglementée.
Ces flottes en provenance du monde entier pratiquent la pêche furtive et déchargent des déchets toxiques dans les eaux somaliennes depuis la chute du gouvernement de ce pays, il y a dix-huit ans. Lorsque le gouvernement somalien s’effondra, en 1991, les intérêts étrangers saisirent l’occasion pour entreprendre le pillage des richesses alimentaires marines de la nation et faire de ses eaux échappant à toute surveillance la décharge des déchets nucléaires et toxiques. Selon le Groupe de travail en haute mer (HSTF, sigle en anglais), en 2005, plus de huit cent bateaux de pêche opéraient dans les eaux somaliennes, tirant profit de l’incapacité dans laquelle se trouvait le pays de surveiller ses eaux et ses zones de pêche.
Sources : C'est pas sorcier -QUE FAIRE DES DECHETS NUCLEAIRES ? Voyage aux pays des déchets nucléaires. Physicien atomiste britannique, Charles McCombie travaille depuis quatre décennies pour des programmes nationaux et internationaux axés sur le nucléaire.
Il contribue à la sécurité des réacteurs, au démantèlement des centrales. Voyage au pays des déchets nucléaires en replay.
:-) ...tu peux proposer un trou au fond de ton jardin :-D – sansogm